Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : chambres d'hôte.

 Non, en fait, cet après midi, alors que je vaquais, (du verbe vaquuuuuir) à mes occupations "jardinatoires", je me disais que décidement, où que j'atterrisse, au mois de septembre, ou bien plus tard (plutôt plus tard, d'après ce que je pense), et bien il serait vraiment souhaitable que décidement, je puisse cultiver mes fleurs, hein.... Parce que y'a rien à faire. C'est plus fort que le roquefort... Ou que le camembert, mais ça ne rime pas....
 
  En ce qui concerne mes marchés des jardiniers, j'ai trouvé un compromis, avec mon mari. Je continue à vendre les fleurs du jardin, mais je lui file la moitié de la recette...  Je m'en fous, dès que mon frère sera rentré de vacances, je vais m'arranger avec lui, et en mettre à gauche... Comme ça, une fois déménagée, s'il ne veut pas que je continue à prélever, et bien j'aurai mis tout ce qui est précieux de côté chez Philippe.... et toc. Et puis comme ça, il n'y verra que du feu.

 Je trouve ça dingue, moi. Sous pretexte que ces fleurs ont été achetées avec SON argent, je n'ai pas le droit de prélever... Non mais c'est dingue, ça ! Sans compter que bien sûr, à chaque fois que je prelève un morceau de souche de vivace, je ne le fais que sur des souches bien vigoureuses, donc je ne mets en aucun cas la souche en danger... Suis pas stupide au point de prélever, sur une souche jeune, qui risquerait de faire mourir le pied mère...

 Enfin, soit, en apparence, je vais suivre ses désirs. Puis dans la réalité, je ferai ce que je veux.

 De toute façon, les marchés des jardiniers de printemps sont finis.... Il va falloir patienter jusqu'à l'automne, à présent.
 
  Mais même si je n'en ai plus, pour le moment, qui me "pousse au cul", comme on dit vertement, et bien j'ai une envie phénoménale de faire des godets... Mais je sais bien, d'où ça me vient. C'est encore cette volonté de déménager les plantes, pour les emmener ailleurs.... Vous savez, mes fameuses jardinières de déménagement.... Et bien voilà... Quand une maman marche dans la rue, avec ses enfants qui sont tenus par la main, et bien moi, c'est pareil, mais avec les plantes. Je pars ? et bien elles me suivent. Puis en marchant, dans le jardin, je me dis. "bon, pour ce rosier, je le bouturerai au mois d'août, puis celui là, je ferai comme ci".
  Pour celle là, comme ça. Ce qui me pose problème, ce sont les quelques rosiers dit modernes, qui en bouture, ne donneront rien. Je ne sais pas si à l'automne, il sera encore possible de le recupérer. Je pense notament à "Anaymone Giscard d'Estaing", qui est en plein milieu du chemin d'un des terrains... Je ne suis pas bien optimiste, à ce sujet. Mais au pire, il passera à la casserole, puis je le racheterai ailleurs.

C'est que mes vivaces, ça n'est rien de moins que mes enfants, en fait, éxactement au même titre que mes calligrammes....



 Vous pouvez apercevoir, au fond, ma pinède... Ils sont deux fois plus grands, maintenant.

 Au fait, j'ai rencontré ma notaire, pour la maison. Je ne la visite que lundi qui vient.  Mais je ne suis pas très optimiste.... Car le prix risque d'être prohibitif.  Et pour avoir un prêt intéressant, que nenni.   L'etat subventionne la création de chambres d'hôtes, mais pas le rachat. Quand à l'achat de la maison, c'est le même topo.... Ce qui fait que les reprises sont entièrement à la charge de l'acquerreur....

 Grosso modo, il semblerait que le prix de l'ensemble, maison + trois chambres d'hôtes, opérationnelles, vallent exactement deux fois plus que la maison, seule.... Un peu comme si l'outil de travail, (car c'est bien de ça dont il s'agit),  était surévalué....

 Enfin, donc, je suis dans l'inconnue, vu que cette maison, avec chambres d'hôte, n'est à vendre chez aucun notaire, ni cabinet immobilier.... Donc, ma notaire n'a pas réussi, à cause de celà, à se tuyauter.

 L'autre possibilté, qui va je le sens, être probablement ce qui m'attend, ce sera que j'achète une sorte de très grosse maison, avec plein de travaux, et que je crée entièrement les chambres d'hôte.... Mais là, c'est à étudier, au cas par cas... Ma cousine, la "self made woman" de la famille, va, je le sens  être mise à contribution, pour évaluer l'ampleur des travaux.

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