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"PARENTER", ou inventer, un nouveau mot, pour une juste cause.

C'est l'occasion, qui fait le laron.

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 Je viens, oui, moi, Françoise Niel Aubin, d'inventer ce mot... Et comme je le fais, aussi, pour ma fille Amélie, et bien je lui dédie.

 Bon, comme je suis un clown, vous m'excuserez, mais je suis un peu comme "un toutou à sa mémère", devant un nonos, moi, faut que ça me fasse rigoler, et puis ensuite, je traiterai du sujet, aussi sérieusement, que la cause de sa naissance, le suggère.

 Bien.
 Alors, il faut savoir que "parenter", ne signifie pas, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, que vous êtes enfermées dehors, parce que votre connard de mari, a volontairement laissé la clé dans la serrure, afin que vous dormiez toute seule, dehors, à vous grelotter, comme ça m'est arrivé à plusiers reprises, à l'autome, donc, je m'étais bien caillées les miches.

 "Parenter", ne signifie pas non plus, renoncer à thesauriser, l'argent que vous gagnez.

 "Parenter", ne s'écrit pas non plus "parenther", qui vindrait du mot "parenthèse", qui aurait tendence, à vous faire fermer votre gueule, ou bien à mettre en sourdine, des propos qui à vos yeux, sont fort importans. Non non non.
 
Par contre, entre "copains", c'est à dire, des amis, avec qui vous rompez le pain, ou "copines", des amies, avec lesquelles vous parlez du penis que vous n'avez pas, physiquement, en tout cas, je vous utorise, exceptionnellement, à dire "parent, t'es" .

 Un jour, comme ça, mon ex, m'avait dit que j'étais une bonne mère. ne vous inquietez pas, ça remonte à très longtemps, "y'a prescription".
 on pourrait très bien imaginez un couple de d'homosexuels, se dire mutuellement "parent, t'es".

 J'y viens.

 Ainsi, il m'est deja arrivé, d'écrire, sur le sujet, afin de prendre la défense des homosexuels, quand à leur capacité, à être parents.
 
   Conjointement, à l'idée, un peu rigide, voir retrograde, de la conception traditionnelle, de la famille, il est d'usage, de dire que la maman "materne", et que le appa "paterne" (encore que c soit un mot que moi, j'utilise, mais je crois même pouvoir affirmer que sur ce point, je sois, là encore, en train d el'inventer, lui aussi !
   Bref, moi, je vais demander à avoir un poste à l'Académie, et je puis vous affirmer que la langue française, il va falloir qu'elle suive, "bordel  de merde !".

 Bref. (oui, je viens seuement de réaliser, que je disais ça souvent, et que je suis l'inspiratrice de la série, sur CANAL+).

 En fait, pour y voir plus clair, on va faire la chose suivante.
 On va aller chercher les definitions, dans le dico:

Materner:S'occuper de quelqu'un comme une mère.

Paterner, verbe intrans.Jouer son rôle de père dans les fonctions interchangeables avec celles de la mère. Stéphane Dichev médite: «N'attribuons pas à un sexe un rôle exclusif. Maternité ne signifie pas appropriation. Je demande à paterner» (L'Express,27 sept. 1980,p.150, col. 1.).

 Bon, donc, celui là, existe bel et bien.

 Moi, dans le verbe "parenter", ce que je veux dire, c'est qu'un couple homosexuel, par son comportement, va prendre soin du petit, psychologiquement, matériellement, et physiquement.

Ce que je veux dire, c'est qu'un enfant qui a faim, un adulte, lui fait à manger, que ce soit un homme, ou une femme, ça n'a aucune espèce d'importance.
 S'il est dans la peine, qu'il a besoin d'un câlin, qu'il s'endorme, dans les bras de son père, ou de sa mère, ça concerne les bons soins, dont il a besoin, et on se fout complètement, de savoir, si c'est une femme, qui lui sert de maman, ou un homme.

 La part de maternage, au sein d'un couple, homoséxuel hommes, sera effectivement assurée, avec la même attention, que ne le ferait n'importe quelles femmes, n'en déplaisent à certains, qui ont une vision, quelque peu étriquée, de la cellule familiale.

 De la même façon, un couple de lesbiennes, qui a un petit garçon, qui s'il revient de l'école, en pleurant, parce qu'on l'embête, le seul discours à tenir, pour moi, c'est de lui apprendre deja, à en parler,  lui expliquer que rendre les coups, c'est pas le mieux à faire, lui en expliquer les raisons, l'aider à trouver une solution, et bien ce travail là, peut très bien être assuré, par une femme, il n'y a aucun souci.

 En fait, ce que je souhaite, moi, dire par ce mot, c'est que le fait, d'être parents, c'est une notion, qui doit impérativement, dépasser le clivage des sexes, tout simplement.
 Il ne viendrait à personne, l'idée de se moquer d'un papa, qui est aux toilettes, en train d'essuyer le derrière de sa pettie fille ou de son petit garçon, qui vient de faire un gros besoin, de changer sa couche, ou de lui refaire les lacets, pour ne pas qu'il tombe en marchant.

 Non, quand c'est un couple hétero, on ne relève rien, parce que "dans l'apparence", ce couple est conforme au modèle pre établi, voilà, la véritable raison, pour laquelle on ne dit rien.

Je ne parle pas là, d'excrément, pour le plaisir de choquer. Je le fais, parce que dans un couple traditionnel, on sait bien que généralement, à plus forte raison, quand la maman est à la maison, c'est elle quasiment tout le temps, qui va changer les couches.

 Voilà, pour quelle raison, le verbe "parenter", pour moi, est un mot, un verbe, qui doit être reconnu comme tel, et qu'il soit important, de le rapprocher, du combat, pour defendre l'homoparentalité.

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Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 13/05/2012 | 0 commentaires



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