Mots-clés : Jambes, oedemes. muse de Thomas Fersen.
Bon, et bien voilà. Voilà à quoi ça mène, que de décider de suivre son instinct, et d'aller raconter ses misères à Thomas Fersen, il y a de celà neuf ans, à présent.
Vous savez que j'ai des jambes qui ne sont las terribles. J'irai même jusqu'à dire, que j'ai des jambes de merde, pour être franche.
Aussi, moi, j'ai toujours choisi de m'en accommoder, même si physiquement, c'est très fatiguant, et handicapant, psychologiquement, c'est beaucoup plus facile, maintenant que ça ne l'a jamais été auparavent.
Un jour, j'en avais discuté, avec ma psy, il n'y pas si longtemps, puis je lui avais dit ceci:
"Vous savez, c'est quand même dingue, hein. Mes jambes, dans l'état où elles sont, ont du générer à elle toutes seules, plusieurs dizaines de chansons".
Et je vous expliquais, donc, que dès le début, surtout quand j'écrivais à Thomas, je m'en amusais, moi, de mes jambes. Quitte à ce qu'elles m'emmerdent, autant faire rigoler la galerie, quoi.... Et donc, je lui vais sorti l'expression "les jambes qui ont fait frémir Hollywood"....
Mais moi, quand je disais ça, c'était pour rigoler, j'ignorais, moi, que Thomas allait prendre ça au pied de la lettre !
Alors, pour en revenir aux Oscars, donc, reçus par toute l'équipe, bien sûr, j'en suis, moi, absolument ravie. En fait, je suis littéralement comblée, parce que je sais, moi, que mon idée, au départ, celle de faire ce film, enfin, toutes ces remarques, sur 0SS 117, etc, tout mon baratin, sur les comédies musicales, mes problèmes de jambes, le fait que je sois fascinée par les claquettes, etc... Je disais ça, "comme ça", quoi, comme j'ai toujours fait avec Thomas... Je veux dire que quand j'écrivais Thomas, je ne lui ai jamais dit "il faut faire un film de tel truc", jamais. C'est lui, Thomas, en synthétisant mon discours, et mes remarques, qui a fait tout le travail. En fait.
Mais je tiens, ici, à rappeler une chose. Ma fille Charlotte, a une grande part de responsabilité dans la génèse de ce film. En effet. Elle était étudiante, il y a quelques années, à l'école d'Art, du Havre. Et étant spécialisée dans les montages vidéo, elle avait fait un petit film, où elle reprenait plein d'extraits, de ces comédies musicales, dont nous sommes, elle et moi, absolument passionnées. Et peut être que sans elle, qui m'a montré le chemin, cette étincelle ne se serait jamais produite.
Sinon, pour ce qui est de l'avenir, j'ai vu que France 2 a eu la gentillesse de mettre une petite interview de Claude Lellouch, qui a dit à ce sujet la chose suivante:
"Les oscars, ça rassure les gens méfiants, et ça déride les banquiers".
Ensuite, moi, je regarde l'avenir, je dois l'admettre, et je vois qu'au sein de la famille artistique, combiné au succès des intouchables, nous n'en serons tous, que plus crédibles.
Merci à toute l'équipe, d'avoir eu l'intelligence, de me suivre, moi, par l'intermédiaire de Thomas Fersen.
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