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Le pouvoir thérapeutique des émotions.

C'est un sujet qui me tient enormément à coeur, à moi, mais à Thomas Fersen, également.

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 Il se touve, figurez vous, que j'ai eu l'occasion encore, hier, d'écrire, beaucoup, sur le sujet. A savoir, est ce que la relation, que j'ai entretenu, avec Thomas Fersen, en lui écrivant, en grande quantité,  et que j'entretiendrai, à l'avenir, relévera ou pas, du harcelement....

 Bon, ne nous fâchons pas. Ca ne sert à rien. Pour clore le débat, Thomas il y a deux et trois jours, a fait le necessaire.
 
 Il est venu chanter à Rouen, j'étais présente, bien sûr, à quelques mètres de lui.... Rien à signaler. Puis le lendemain, à Roubaix, il a éprouvé le besoin d'avoir deux gardes du corps, devant la scène. Non pas qu'il se soit senti menacé. Simplement, c'est pour signifier à qui voudrait l'entendre, que s'il s'était senti menacé, lui, par moi, à Rouen, il aurait, là aussi, eu des gardes du corps...
 Voilà. Les choses sont donc plus claires, ainsi, et je reconnais bien là les ruses du sieur Fersen, comme moi seule suis en mesure de le mesurer, à sa juste valeur.

 Ensuite.

 Ensuite, nous allons donc parler du pouvoir thérapeutiques des émotions. Vaste sujet, en effet.

 J'ai certaines théories, moi, Françoise Niel Aubin, sur le sujet. Certaines théories, bien rodées. Mais à un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Et ce que j'avance, moi, sur le sujet, ça n'est rien de moins que ma propre personne, et mon propre psychisme qui en ont été les cobays.

 J'ai redigé, deja, il y a quelques mois, un compte rendu thérapeutique, sur tout le travail que Thomas et moi avons fait, conjointement, sur "mon cas".

 Au debut, j'avais commencé à lui écrire, simplement pour lui faire savoir que ses chansons elles, je les reconnaissais, moi, comme étant aussi familières que si elles avaient été miennes. C'était comme ça.
  Vous aurez bientôt le loisir, je l'espère, de pouvoir prendre connaissance de ce parcours là, si particulier.
 
 Mais pour l'heure, je vais simplement essayer de vous expliquer comment celà fonctionne, dans le psychisme.

 Dans un premier temps, nous allons parler du traumatisme.

 Il faut savoir qu'un traumatisme se forme, par la charge émotionnelle qui acccompagne l'acte. Qu'il s'agisse d'un génocide, d'un crime, de quelque nature qu'il soit, la fabrication du traumatisme est la même. C'est l'emotion qui l'accomapgne, qui génère ce dernier.

 De la même façon, quand un traumatisé a communiqué, que ce soit oralement, ou par ecrit, avec un artiste, et que cet artiste, lui, ait fabriqué quelque chose, en partant, donc, de cette souffrance, qu'il a récoltée, en quelque sorte, et dont il s'est inspiré, la charge émotionnelle qui accompagne la "reception", de l'oeuvre de l'artiste, à pour effet de reparer le traumatisme en question....   On appelle celà, en psychologie, le phénomène "pépite merveilleuse". c'est en fait le même processus que le traumatisme, mais à l'envers. Ou un peu comme si la charge emotionnelle "merveilleuse, avait le pouvoir de recouvrir celle négative du traumatisme.



 Ensuite, il existe une autre  forme thérapeutique, liée à l'Art.

 Un artiste, toutes disciplines confondues, fabrique quelque chose, parce que il a été ému par un sujet. Même s'il n'est pas rentré en relation, particulièrement, avec un traumtisé, de façon indivuiduelle. Celà a comme dans le cas précédant, enclenché le processus de création. Dans ce cas, quand le public, lui, reçoit l'oeuvre, qu'il soit ému, ou pas, qu'il soit, par exemple, simplement touché, le pouvoir  thérapeutique s'appelle alors "catharsis". ou "abréaction". Là encore, c'est le même processus que le traumatisme, mais dans l'autre sens.


 Un exemple.
 Une femme, avec laquelle je discutais, il y a quelques années, dans le petit village que j'habitais, à l'époque, Mesnil Panneville..... Elle est fille d'émigrés italiens, arrivés dans les années 40.... Elle se souvient que sa maman, à l'époque, ne parlait pas un mot de français.
  A cette époque, un émigré, comme eux, chantait une chanson, dont j'ai oublié le nom... 70 ans après, cette femme, me racontant celà me parlant de cette chanson, avait encore les larmes aux yeux. Car cette chanson était rattachée à cet évènement de leur vie.
  A chaque fois, elle revoit, en entendant cette chanson, sa maman, qui rentrant de chez l'épicier, qui pleurait, car ne parlant pas le français, souffrait de ne pas être comprise, pour faire ses courses.... 70 ans après... Voilà, ce qu'est le phénomène de cartharis.

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Version imprimable | Actualités | Le Lundi 04/04/2011 | 0 commentaires



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