Mots-clés : pépinière, thomas_fersen, tôt ou tard
"La mouche, la mouche", non pas auvergnate de souche, mais normande, merde alors, thomas....
Alors, je vous explique. Pour ceux qui ne me connaîssent peut être pas suffisemment, ou depuis moins de temps, j'ai une relation quasiment fusionnelle, avec la terre, en général.... non pas la planète (encore que.....) mais avec la terre, celle qu'on cultive, dans son jardin.
Je vous rappelle que je suis fille d'agriculteur, et qu'à ce titre, depuis la nuit des temps, je crois, mes ayeux ont eux aussi, cultivé la terre. Alors, voilà. J'ai donc du sang de "Cul Terreux", qui coule dans mes veines, que je sois d'accord ! ou pas !
Depuis trente ans, avec mon mari, c'était bien là, à part nos trois filles, le seul truc que nous ayons eu, lui et moi, en commun. Aussi, chaque année, à cette époque, nous commençions, deja, à avoir "la binette qui nous gratouillait", à defaut que ce ne soit la guitare ! Et nous pietinions alors, devant la porte fenêtre, chaque année, en janvier, en attendant qu'enfin, le temps dehors, nous autorise à mettre le nez à l'extérieur.
Mais depuis fevrier 2010, changement de cap ! Grand changement, même.... Je décide de divorcer, et donc, dans un premier temps, de me séparer de mon mari.
Soit, je passais donc à l'acte debut octobre.
Me voilà arrivée, là, en fin d'hiver, avec mes fantasmes de jardin, pour le moins endormis, vu qu'ici, je ne vais quasiment pas pouvoir jardiner.
En effet, des travaux d'assainissement vont devoir être entrepris. Il va donc y avoir des engins qui vont venir y travailler. La finition, je peux le faire, mais le gros oeuvre, ce seront les engins. Impossible, donc, quasiment, d'entreprendre quoi que ce soit. Mais enfin, dans la pire des cas, quelques petits pieds de pensées, c'est bien le Diable si je n'arrive pas à les caser, quand même....
Enfin, voilà. Pour les rêves de jardin, je dois admettre qu'ils sont exclusivement reservés à la maison de mes rêves, qui est toujours à vendre, en pays de Caux, à Etalleville. Mais c'est pas grave ! Elle m'attend ! (enfin, aux dernières nouvelles).
Et alors, me direz vous, pourquoi "pépinièriste".
il y a quelques années, sur le label de thomas fersen, "tôt ou tard". voir le site:
www.totoutard.com/
Vincent Frerebeau (enfin, je ne sais pas s'il était l'auteur), avait présenté son label. Et figurez vous, qu'à cette époque, il avait utilisé, pour traduire la philosophie du label, une belle quantité de métaphores jardinières ! Justement.
Les artistes sous leur label étant alors comparés à de jeunes pousses, repiquées sous un chassis, amoureusement dorlotées, choyées comme autant de belles plantes, prometteuses....qui ne demandaient qu'à s'épanouir.
Je reconnais qu'à l'époque, cette métaphore m'avait plus qu'interpellée, moi qui parlais des hommes comme autant d'arbres de jardin.
(Car oui, pour info, en psycanalyse, l'arbre est un symbole phallique. Mais en ce qui concerne les femmes, il faut savoir qu'elles ont toutes, en elles, une partie masculine, et donc également phallique..... Et moi ! et bien moi itou... Qui c'est qui a dit que ma partie phallique était plus importante encore que chez d'autres femmes ?.... Mais qui a dit ça ? Qu'il se dénonce immédiatement !)
Enfin, bref. Je veux devenir pépinièriste ! Et moi aussi élever des petits arbres ! Et mêmes les arbres plus grands, qui sont presque des arbres vénérables, à eux tous seuls.... Bon. Qu'est ce que je fais ? Je cite des noms ? Allez... Juste un indice. "les trois petits cochons"...... et puis un autre, encore.... "Bruxelle". Mais non ! C'est pas Bénabar ! Lui il n'est pas sous ce label là !..... Et puis en plus, lui, il est un arbre bien fringant, mais pas encore vénérable. Il est un oiseau, par contre, ce qui est bien chouette aussi.
Enfin, voilà... Pour cet arbre vénérable, je viendrai, avec mon petit arrosoir, au pied de ce bel arbre, et j'arroserai ses racines. Il est fort probable, aussi, je le l'enserrerai.... Car oui, les arbres vénérables ont ceci de merveilleux qu'il distillent une énergie profondement bienfaisante à qui vient les embrasser.
Et après avoir lu tout ça, et bien comme dit Thomas "une chatte n'y retrouverait pas ses petits", mais chez moi, on dit "une mè coche n'y retrouverait pas ses petits".
Et bien, oui, que voulez vous ! mon père était cochonnier !
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Mots-clés : pépinière, thomas_fersen, tôt ou tard
un dimanche après midi à Coutances
Bruxelles, je dirais bien Dick Annegarn, non ?
Sarah | Le Samedi 22/01/2011 à 18:43 | | Répondre