Françoise Niel Aubin.

 Quand j'étais peintre sur soie, "dans une vie antérieure", à chaque fois que je parlais de mon travail, il y avait toujours un petit malin pour me dire "bien sûr, mais oui, vous peignez sur vous même...... Mais oui, bien sûr, c'est ça mon bon monsieur... Ca devenait un brin lassant, à la longue. Excepté quand il s'agissait de quelqu'un que je ne connaissais pas, qu'il ignorait qu'on pouvait peindre sur ce tissu, et que dans ce cas, je devais reprendre toutes mes explications, depuis le debut... Là, ils étaient tout excusés.

 Mais nous en étions à la peinture sur corps... Et là je revois une scène des "bronzés", quand ils font ce type de peinture, sur les seins.... Putain, la lourdeur. Rien de tel, c'est sûr, pour faire emmerger illico le côté libidineux du bonhomme. car bien sûr, c'était le smecs qui peignaient les f emmes, et pas le contraire.....
 Mais selon cette technique, je me souviens aussi d'une pochette de disque de William Sheller....

 Voilà j'ai eu du mal à trouver, mais c'est fait. Le disque s'appelait "symphomane", et c'était en 1977... mon adolescence, quoi.











 Enfin, les exemples ne manquent pas sur le net. Mais c'est malheureusement le plus souvent, l'occasion de peindre et d'accentuer une multitude de poitrine cyliconées... C'est bien dommage.

 Moi, comme toujours, je donne ma préférence plutôt à des oeuvres qui sont un peu en décalage, par rapport à ce qu'on voit d'habitude... Car je deteste faire comme tout le monde.   (vous savez comme je suis).