Françoise Niel Aubin.

 Et bien, ça occupe la totalité de mes pensées.

  Enfin, pas la totalité, mais beaucoup de mes fantasmes... et je me vois, un samedi soir, mettre la table à de parfaits inconnus, hommes et femmes. Je porte une robe à fleurs, avec un tablier.....  Je vous ai cuisiné, un plat, je ne sais pas encore lequel, un pot au feu, peut être, qui a mijoté, toute la journée, sur le petit poêle, dans la cheminée... Ma maman est à table, aussi, avec nous... Elle  discute le bout de gras avec les invités. Elle dort chez moi, là bas.

  Dans cette maison, j'aimerai bien, aussi, "faire la saint cochon". Vous savez ce que c'est ?... c'est le rituel, enfin, je dis rituel, ne voyez là rien de sacré. Mais enfin, quand j'étais enfant , entendre le cri du cochon qu'on égorge, c'était une chose usuelle... Inutile de vous décrire ce cri. Mettez vous cinq minutes à la place du dit cochon, et imaginez que c'est vous qu'on s'en va egorger, et voyez le cri !



  Enfin, oui, j'ai la nostalgie, en fait, non pas du cri, hein, bien sûr. Mais de l'ambiance qu'il y avait, le samedi, quand les particuliers venaient, pour les acheter. C'était toujours des immigrés, noirs africains. Ils venaient en famille, dela banlieu de Rouen. On leur tuait le cochon, on faisait le feu, sur la toatlité du corp, pour brûler la soie, ça embaumait l'air d'une odeur très particulière. 

   Bon, chez moi, je ne ferai pas une saint cochon aussi importante... Mais un moyen, peut être, et puis une partie de charcuterie seulement, pas la totalité. Car me retrouver avec 10kl de rillettes, ça ferait un peu beaucoup pour moi. Mais j'y songe, vraiment très fortement. D'autant que j'ai une copine, qui, pour son loisir, élève un couple de cochons, et vend donc des porcelets, à ses amis, alors, pour quoi pas à moi ?

  Mais si j'achète un porcelet à engraisser.... Arriverai je... Enfin, est ce que je ne risque pas de m'y attacher , même si je n'aime pas ces bestioles, autrement que sous forme de cotelettes ?

 Enfin, voilà. Voilà à quoi je pense, ces temps ci... à faire la saint cochon. Si c'est pas malheureux...
 
  Et vous savez pourquoi ?

 Il y a quelques semaines, mon mari et moi, avons signé le compromis de vente de notre premier terrain à bâtir.... Les choses progressent, donc. D'autres personnes s'intéressent déjà, "grandement", à l'autre terrain...

 Une fois signé le compromis de second terrain, j'enmbraie la seconde...
 Je prndrai RV avec la chambre de commerce de ROUEN, pour suivre les cours, afin de peaufiner mon projet professionnel.

 Un detail, encore.

 Je récupère, autour de  la petite maison, ici, à sainte Austreberthe, plusieurs ha de terre...

 Je ne sais pas comment l'expliquer...
 J'ai rencontré une amie, à la gare de Pavilly, il y a quelques jours. Ces terres sont libres de location, à la fin du mois...

 Et bien, l'un de ses fils, cherche des terres, éxactement la bonne superficie, pour s'installer comme maraicher BIO..... Quand je vous dis que j'ai un ange gardien, qui met devant moi tout ce dont j'ai besoin, pour avancer...

 Hier, j'en discutait avec "madame la banciaire". (on ne peut pas dire que je sois en position "très aventageuse", ces temps ci, vu mon découvert)....
 Mais alors que je lui expliquais celà, elle m'a dit:

-"Vous vous plantez complètement. ça n'est pas dû, ni à la chance, ni à votre ange gardien. C'est vous, et vous seule, qui êtes responsable des choses positives qui vous arrivent..."


 à méditer.

 Quand même, mon ange gardien...... Mon ange gardien......