Elle se fait.... virtuellement !
Je me suis promenée, appareil au poing, pour vous donner ce matin ce qu'elle offre en ce moment.
Mais malheureusement, il est malade. Tous les saules, chez nous, finissent avec cette maladie. Mais j'aime bien le dessin que font ses branches. Peut être le laissera ton dessiner ses branchages morts où il est en attendant que la nature ne decide de detruire cette belle image.
Là on est au bord de la mare. Oh ! miracle, avec les pluies des jours passés, elle est pleine. Ce qui est bien rare.
J'aime bien, comment elle est en ce moment. Cette graminée desechée, qui rechauffe l'hiver, avec son beige.
A la base, on avait décidé que le coin resterait sauvage. Peut être devrions nous y mettre des canards quand même.... Serge, mon voisin de derrière, il en a . Mais il a fait une sorte de volière, pour ne pas que le renard puisse rentrer puis les lui croquer.
Voilà ce que donne la mare de loin. A gauche, c'est le gros "bambou du chateau". c'est Michel Nigaud qui nous l'avait apporté, avec son tracteur. Mais cette bouture, là près de la mare, il faudrait "l'arrêter". Avec un feutre anti bambou.... Pour ne pas qu'elle aille galoper trop loin. Là, elle fait environ 4 ou 5 m carrés. C'est déjà pas mal, je trouve. Puis ça donne un côté persistant à l'ensembe, que j'aime bien. Il y en a beaucoup autour de la mare.
Et la voici de près. On apperçoit à droite le bambou, puis en bas, à gauche, un morceau du gunnera qui a cette époque est recouvert de ses feuilles, pour braver le froid. Quand je pense que sous l'eau que vous voyez, il y plein de vie. Des poissons rouges (mais on ne les voit jamais ) des grenouilles, une couleuvre.(enfin, elle doit être plutôt dans un terrier.... Enfin, je veux dire pas dans l'eau.... et puis surtout des souches monstrueuses de nénuphars. Quand je dis monstrueuses, je pèse mes mots.
J'aime bien celle là. Non pas qu'elle soit "géniale" sur le plan artistique, mais j'étais tellement contente d'apercevoir sur l'eau le ciel bleu qui se reflétait. Puis à droite, un autre bambou, panaché celui là. C'est moi qui me le suis offert. Il fait bien 3 ou 4 metres carrés aussi. Au bord de la mare, j'ai aussi planté divers iris d'eau, qui commencent à present à fleurir au printemps. De la presle aquatique (la grande). Et nous avons aussi planté un aulne doré, dont nous coupons les branches du bas.
Mais je pense à un truc, là en me relisant. La couleuvre n'a pas de pattes. Alors, comment fait elle pour avoir un terrier..... Elle ne peut pas le creser.... et pas non plus avec ses dents..... Je vais mener l'enquête, puis je vous dirai.
Voilà le resultat de mon enquête.
La couleuvre à collier est svelte et agile. Elle nage avec aisance, la tête hors de l'eau. Elle plonge et peut rester longtemps sous l'eau (une quinzaine de minutes). Elle entre en hibernation en octobre. La couleuvre passe l'hiver à quelques dizaines de centimètres sous le sol, dans des galeries ou des abris naturels. Souvent plusieurs couleuvres, des plus jeunes et des plus âgées, hivernent ensembles.
Moi, je dis "chapeau la couleuvre". "hibernenation intergénérationnelle", Et pour la ponte des oeufs et les eclosions, en juin, c'est pareil.... Moi, je dis chapeau..... Nous les humains, on sait pas bien faire, ça...
Donc, elle hiberne dans des galeries de taupes, quoi, à plusieurs dizaines de centimetres de profondeurs, dans mon jardin, ce sont des galeries de taupes, faut pas chercher plus loin.
Tu ne nous l'a pas encore montré, ce Gunnera, pis cette mare en été, hein?
Tu nous la montreras, dis?
Miss canthus | Le Mardi 27/01/2009 à 14:38 | | Répondre