Ca me rappelle un comportement, propre à ma maman, et particulièrement à ma soeur, qui l'une comme l'autre, n'étaient pas heureuses en ménage. Et chaque année de mon enfance et de mon adolescence, elles disaient chacune: "oui, mais là, cette année, je sais que ça va changer"...
L'histoire, qui s'inscrit chaque jour, ne m'a pas encore dit si comme chaque année, elles vont le dire. Pour ma maman, le problème s'est soldé par le décès de mon père.
Mais en ce qui me concerne, je ne raisonne pas comme ça, moi... Dans mon histoire, plus particuliètrement depuis dix ans, je ne le disais pas. Mais en formulais le voeu, le plus secrètement du monde... Une sorte de méthode "Couet", non verbalisée.
Ce matin, 5h du matin. Je suis en forme... J'ai passé une nuit absolument excellente.. Mon petit chat, qui vient dormir tout près de moi, c'est installé sur mon estomac... Je tourne la tête, car son haleine ne me dit trop rien... Il est bien, lui aussi... Je le derange. Je me lève... Je remet du bois sur les braises, car le feu a réussi à tenir toute la nuit.
Certains de mes disques offerts à Noël ne sont pas encore retirés du cellophane...
J'opte pour QUEEN. "A night at the opera"....
Le volume sonore est très fort. c'est volontaire. Il n'y a personne que ça risque de perturber... J'explique à mon chat, que c'est genial, qu'il faut absolument qu'il connaîsse cela...On se réinstalle. Je suis sous les couvertures. Il a repris sa place. Je lui gratouille le dessous du menton, c'est ce qu'il préfère !
Je souris d'aise... je suis bien.
Toute ma jeune vie d'adulte, auprès de mon mari, défile, dans ma tête. Ca correspond à l'époque exactement où nous nous sommes rencontrés, au bal à Gibourdel. "Nono"
, le meilleur copain de Stéphane, celui là même qui ne me rappelle pas au sujet de mes chansons, chante, tous les samedis soirs, au bal....
A cette époque de ma vie, je suis prête à embrasser la terre entière.
Ce qui émane de groupe de musique, là, me transporte, developpe en moi, une capacité absolument incroyable à aimer, espérer, à soulever des montagnes.
Je suis amoureuse.... Amoureuse comme peut être, seuls mes dix sept ans, eux, étaient capables de me rendre... Aime t'on de la même façon , avec la même intensité, quand on a dix sept ans que quand on en a cinquante ?.... Je vous dirai cela les mois ou les années qui viennent.
Mais il ne faut pas oublier qu'à mes dix sept ans, là, à cette époque de ma vie, il n'en reste pas moins que le sanglier, lui, est bien vivant au fond de mon coeur... Et je le porte, je le maîtrise, je le muselle... Avec d'autant plus de force et de courage, que nous sommes deux, mon amoureux et moi, pour y parvenir...
Ensuite, quand nos filles sont nées, elles, sans même en avoir conscience, m'ont bien soutenue, aussi, dans cette démarche... Et au sein de notre couche, à chaque étreinte, le sanglier, lui, était là. Infailliblement, omniprésent....
Vingt ans.... Vous imaginez ça ? Vingt ans, j'ai réussi à tenir, comme ça, le sanglier vivant (malheureusement,), en respect...
Jusqu' mes quarante ans.
Et toutes ces années là, la musique, sous toutes ses formes, m'a soutenue... Je mettais un disque, et allez hop ! Plus de sanglier, plus de souffrance... Je m'allongeais, sur le canapé du salon... et j'étais bien. Je rêvais, à quoi , je ne sais plus. Je sais simplement qu'à chaque fois, mon esprit s'envolait. Soit, c'était le temps d'une sieste des filles, ou que sais je... mais peu importe.
et ce matin, je revivais celà. cette musique là...
www.youtube.com/watch
et je suis tombée là dessus:
www.youtube.com/watch
Et bien, dites donc, plus adapté à ma situation... C'est ce qu'on appelle "faire mouche"... (normande de souche).
Alors, voilà. Pour ce qui me concerne, je ne change pas de cap, concernant l'orientation que j'ai pris, déjà, courant 2010... disons que je continue sur ma lancée. Si je suis en seconde, comme quand j'ai eu mon accrochage, il y a quelques jours, je dirai que, considérant que le verglas a fondu, j'enviage de passer la troisième... pour accélerer "gentiment"...
Mais ne vous inquietez pas, que ce soit au propre, comme au figuré, je ne crains aucun "dérappages"...
Il est des choses qu'on ne peut faire qu'une fois atteinte une certaine maturité, je crois. Enfin, j'en suis l'exemple criant. Alors, j'ose... Et j'oserai, de plus en plus de choses, je crois, dans ma vie, les mois, et les années à venir. Je sais qu' on veille sur moi, avec la plus grande bienveillance qu'on ne peut espérer....
Vers un nouveau départ ?Il est de bon ton, n'est ce pas, de dire que lors de cette nouvelle année, on donne une certaine impulsion, chacun de nous, dans nos vie... D'où les traditionnelles "bonnes résolutions".Commentaires← Re:
Bonjour, Claire. C'est toujours un plaisir, que de te lire, tu le sais...
salpiglossis | Le Samedi 01/01/2011 à 18:30 | | Répondre ← Re:
Mon amie n'a pas vraiment de problèmes avec les hommes mais elle est très indépendante. A 18 ans, elle est partie comme fille au pair en Angleterre. Elle s'est toujours débrouillée toute seule. Un homme, ça ne lui a apporté que du travail en plus (repasser ses chemises, lui servir à manger, quand il rentre deux heures après le repas des filles) d'autant qu'il ne l'aidait pas pour les tâches ménagères et ne s'occupait pas des filles. Elle a envie d'être tranquille pour le moment.
Claire | Le Samedi 01/01/2011 à 18:55 | | Répondre ← Re:
Je te vois venir, mon petit guy, ave ctes gros souliers.
salpiglossis | Le Samedi 01/01/2011 à 19:35 | | Répondre Ben moi je pense que t'es fine prête pour une nouvelle vie d'adulte où c'est toi qui mène la barque...Bon voyage ...bizzzzzzzz
Miss canthus | Le Lundi 03/01/2011 à 15:32 | | Répondre ← Re:je te remercie, Miss.... Tu es un ange, toi aussi, je le sais bien, moi... Et je t'embrasse.
salpiglossis | Le Lundi 03/01/2011 à 19:26 | | Répondre |
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Hier, j'ai eu au téléphone une copine que je connais depuis le lycée, en 1985. Elle est instit en région parisienne. Elle a trois filles et vient de se séparer. Alors on a parlé de son éventuelle envie de retrouver un homme. Ben, contrairement à toi, elle n'est pas tentée.
Cette copine, je l'ai connue quand j'étais amoureuse pour la première fois. J'avais 15 ans et demi. J'ai été amoureuse 4 ans d'un garçon qui n'en avait rien à faire de moi. 4 ans, tu te rends compte ? En fait, c'était une époque formidable où je me suis sentie vivante. Un très bon souvenir même si de l'extérieur, ça peut paraître triste voire pathétique d'être amoureuse toute seule. Mais comme tu dis, à cet âge-là, on a une sacrée capacité à aimer, à se mettre dans tous ses états, à être amoureuse à temps complet. Eh bien hier, on en reparlait avec ma copine et elle me disait qu'avec du recul, c'est risible. Eh bien, non, je ne suis pas d'accord, avec du recul, j'ai toujours respecté et reconnu ce sentiment qui m'avait porté pendant 4 ans (Lui et moi avons redoublé la seconde, on est donc restés 4 ans au lycée). Et je crois même que de mon mari, j'ai peut-être été encore plus amoureuse, mais pas beaucoup plus. Je dis "j'ai été" parce qu'au bout de quelques années, je me suis calmée quand-même, je peux passer quelques heures sans penser à lui et j'arrive même à lui trouver des défauts maintenant.
Claire | Le Samedi 01/01/2011 à 17:49 | | Répondre