Mots-clés : souvenirs d'enfance, projet de maison.
Et justement, à ce sujet, un jour, il y a quelques années, j'avais écrit un texte, à ce sujet :
Ma maison
"moi, j'aurai une maison, avec presque pas de mur"
Moi, j'aimerai, avoir une maison..... Une maison bien à nous, dans laquelle je m'installerai.
Une maison, où il y aurait, assez de place, pour pouvoir héberger toutes sortes d'oiseaux.
Une maison qui serait, une sorte de volière, avec un piano, et des instruments à vent.
Le séjour, serait grand. Aussi grand que nécessaire, autant le dire, vraiment en fait, il serait géant.
Je poserai sur les murs, des traces de peinture. Je tendrai à l'horizontale, de grands voilages, et du cristal.
Sur les murs, j'aimerai bien aussi, y poser un peu de liège. Car j'aime bien ça.
Vous savez, ce matériau, qui tient particulier'ment chaud.
Comme ça, on y serait bien. Et même bien mieux que cela.
A l'extérieur, il y aurait, une foultitude de choses. D'abord, un jardin, bien sûr, c'est inévitable......
Car pour moi, c'est bien plus que ça, c'est franchement incontournable.
Le vitrage serait béant, et à chaque ouverture, le ciel et les nuages rentreraient dedans.
J'accepte, aussi, les cumulonimbus, les stratus et les cumulus.
Les arbres qui se penchent, ainsi que les arbustes.
Les envols de poussière, et de pétales séchés,
Les feuilles qui s'envolent, quand l'automne sera venu.
Et puis j'ai aussi oublié, au sujet du jardin. Bien sûr, il serait immense.
Un peu comme aujourd'hui.
On y rencontrera, des roses, qui embaument, Des arbustes de toutes sortes, par exemple, des pterostirax, des photinias, des mahonias, des parotias, du reseda...
Et même un mimosa
.
L'herbe y serait très tendre. Si tendre, qu'on aimerait venir ainsi la manger telle une salade.....
Ha oui, j'allais oublier. Pourtant, c'est important.
J'y cultiverai comme à l'accoutumée, des fleurs vivaces partout.
J'aime bien les vivaces, car précisément, elles passent l'hiver dehors.....
On les retrouve chaque année, comme le font les arbres.
Moi, j'y cultive encore, certaines d'entre elles, qui m'ont été offertes, il y a plus de vingt ans.
Enfin, voilà, je crois, que je vous ai tout dit.
Voilà donc la maison qu'un jour, j'aimerai avoir.
Le texte est une citation de Phillis Diller:"nettoyer une maison pleine d'enfants est aussi efficace que de degager une allée à la pelle, un jour de tempête de neige".
En quoi ce desir de maison a t il évolué ?
Et bien, pas tant que ça...
Quand j'aurai récupéré mon argent, que je serai stabilisée, financièrement, peut être que je la ferai construire.
Dans le fond de la cour, chez mes parents, peut être...
Ce serait pour moi l'occasion d'être auprès d'eux, d'une part. Et surtout, moi qui rêve d'avoir des ânes, enfin, une anesse, au moins, avec un attelage, je pourrai le faire, sans problème... Pour mes poule, même chose. Elles pourraient gambader, sur toute la surface, c'est à dire plusieurs hectares. Vous imaginez tous les petits asticots, qu'elles trouveraient ?... Et puis cette grande cour, j'y suis très attachée, car j'ai là bas, à cet endroit, en particulier, des souvenirs d'enfance merveilleux. Je n'étais qu'une toute petite fille, quelques années, tout au plus. Je faisais la taille d'un bouton d'Or ! C'est simple ! Pas le rempant, hein, l'autre, celui est érigé, qui en fleur, doit faire 80cm, environ. Car il faut vous dire que même l'herbe mangée à ras, par les vaches, le bouton d'or, en fleurs, lui reste, car il est toxique, alors, les vaches ne le broutent pas. Je trouvais ça merveilleux. J'avais des coccinelles sur les mains. J'attrapais des pièrides du chou. Je ressens encore, sur mon index, la poussière blanche, un peu jaunâtre, qui recouvrait leurs ailes.
Ces souvenirs merveilleux, j'en ai fait une chanson, qui est la suivante. (désolée pour la musique, vous vous en passerez).
Cadette de la famille au doigt une coccinelle
Grande comme la table rêveuse comme cartable
Un papillon sur la tête l'autre sur une épaule
Véroniques et pâquerettes
A la main une branche de saule je cueillais mille fleurettes
Dans la poche un petit crapaud.
Posé delicatement un pied sur une taupinière
Aux yeux d'un coléoptère faisaient montagnes et cratères
Endormie parmi les blés seul un pinson pinsonnait.
Parmi les herbes folles petit manteau rouge pour me voir
Rêveuse, plus que frivole bientôt il allait pleuvoir,
Un oeuf au fond de ma poche.....
Om'lette.......... il fallait savoir !
(C'est une valse !... Je ne sais faire que ça ! et encore....)
Mots-clés : souvenirs d'enfance, projet de maison.
Vaste programme......
Ou alors chez toi, les journées dépassent allègrement les 24 heures........
Quand tu bosseras (7 h/jour, 5 jours/semaines, 47 semaines/an, toutes les années),
j'ai bien peur que la "douce" réalité te rattrappe bien vite.
J'ai bossé 35 ans à plein temps, je sais de quoi je parle....
La "liberté" dont tu rêves est malheureusement bridée par la fatigue, ce mal sournois
qui s'installe très vite.... et s'inscruste jour après jour, année après année, surtout
quand on passe le cap des 50 ans..........
Si je devais recommencer ma vie, seule et tout reprendre à zéro
ce serait petite maison, minuscule jardinet, petit chien, pas de poissons ni poules
petite voiture, rien qui demande de l'entretien et GRAND fauteuil pour poser ma fesse
le soir en rentrant du boulot en me disant "ouf un peu de repos jusqu'à demain"..................
Mais toi tu as du courage à revendre, c'est sans doute la différence.....
cannelle | Le Mardi 09/03/2010 à 14:41 | | Répondre