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une assistante sociale, "un peu zélée".

C'est un mail "qui galope", qui est arrivé, ce matin, dans ma boîte..... Celle ci a du mal à supporter que des gens "mal intentionnés", aient le culot de venir frapper à nos frontières, pour demander "le gîte et le couvert".

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 Et en plus, l'en tête du message disait "chapeau bas, madame..." voilà quelle fût ma réponse:

 Chère Danielle.

  Visiblement, tu as toujours eu la chance, toi, de vivre dans un pays où l'on mange à sa faim...Une démocratie, où dans le pire des cas, l'abbé Pierre, dans les années 50 donnait à manger aux sans logis. Mais as tu ne serait ce qu' une fois, imaginé ce que peut ressentir un homme, ou une femme, qui doit quitter son pays , car on y meure de faim ?
   Moi, je suis une française "pure souche".   Mes ayeux, agriculteurs, eux non plus, n'ont jamais eu de mal, à se nourrir; à l'époque, il suffisait de retrousser ses manches, puis de tirer de la terre nourricière, ce dont ils avaient besoin, pour ne pas mourrir de faim... Tout le monde n'a pas cette chance là...

   Je me suis mariée, il y a 30ans, à un fils d'émigrée. Sa mère est arrivée à l'age de 14 ans, d'Ukraine. Elle ne parlait pas le français, risquait à tous moment de se faire violer ou vilenter par les ouvriers agricoles qui vivaient auprès d'elle.
Les années de misère, d'insécurité affective, financière et matérielle, l'ont traumatisée à vie.
 A la question "la vie d'un français vaut elle plus que la vie d'un immigré", je  répondrai "non".  Je suis moi, citoyenne du monde. Et la vie de n'importe quel être humain, quelque soit son pays d'origine, a la même valeur.

C'est un peu comme si tu te trouvais sur un bateau, en pleine mer, et le mec qui est en train de se noyer veut monter à bord. Au lieu de l'aider à monter, tu lui tapes sur les mains, pour qu'il lâche prise. et si c'était toi, là, dans l'eau, qui essayait de monter à bord ?
 De toute façon, nous avons, nous, à présent, la misère du monde, qui vient frapper à notre porte. Nous avons deux solutions; soit nous "faisons avec", en en autorisant certains à venir, et aidons  les pays en question à s'en sortir, soit nous refusons de voir la réalité en face, et ils arriveront à leur fin, de toute  façon... Car un homme  se bat pour une cause qui est juste,  arrive toujours à ses fins. La première solution me parait la plus intelligente.

   Pour moi, le discours de cette assistante sociale est immature. Elle serait bien inspirée de changer de boulot, et d'aller militer pour le Pen, elle y aurait plus sa place. Et j'espère pour elle que le pays "civilisé", dans lequelle elle vit, continuera longtemps à la nourrir.....
Bonne journée quand même. "Sans rancune".

Françoise

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Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 21/02/2010 | 0 commentaires



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