Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : premier jour d'expo, à Paris

Bon, et bien nous n'étions à peine que 7 ou 8, je ne sais plus. Enfin, une vraie cata, enfin, en ce qui concerne le monde. Bon, il est vrai que vue ma corpulance, je comptais bien pour deux.

 Enfin, c'est comme ça. Cependant, ce que je retiens, moi, c'est que nous avons bien discuté, bien papoté, et ça ça fait vraiment chaud au coeur. Il y avait eu 200 mails envoyés aux membres de l'assos, pourtant, mais voilà. C'est ainsi.
 Décidement, les vernissages et moi, on n'est pas copains.
 
 J'ai pu constater, ce matin, en y repensant, que mon ange gardien, lui, avait envoyé quelqu'un.... oui oui, oui....  C'est un peu bizarre, en effet qu'une "simple fan" de Thomas Fersen, en sache aussi long sur le nom de la "gentille dame" qui accueille Thomas sous ses jupons,  dans "je suis au paradis".
 
  Et je soupçonne donc que cette charmante visiteuse soit proche de thomas lui même..... Mais alors, proche à un point qu'on ne pourrait imaginer.... C'était assez bizarre, car moi, je me sens proche très facilement de beaucoup de monde. C'est comme ça, on n'y peut rien ! C'est dans ma nature.... Mais là, c'était quasiment comme si elle eut fait partie de ma famille..... Puis il y avait une sorte de "risette hyperjoyeuse", dans le regard, qui me fait dire que..... Voilà voilà.... Il était donc bien là, l'ange gardien.... C'est qu'on ne lui fait pas, à Diane de poitier, hein. Faudrait pas croire.

Ce matin, je suis allée déposer des affiches, chez les commerçants. Je les ai bien baratinés, évidemment... j'ai taillé la bavette avec un encadreur, c'était très agréable. Puis je suis tombée, aussi, rue du chateau, sur une boite à bulle ! Je veux dire un atelier de BD. Le problème, c'est quand je les ai baratiné pour qu'ils viennent voir mon expo, je leur ai dit de qui j'étais la muse.... Et il y en a un qui s'est senti tout gêné ! Bon, il va fallir que ça cesse, hein. Inutile de s'évanouir dès que je dis que je suis la muse de Thomas Fersen.... Pour un peu, il faudrait que je me ballade avec des mecs et des civières, derrière ma robe à  crinoline ! Non franchement, ho ben, non, je suis pas d'accord...  Rétrospectivement, ça me fait rigoler, ça me fait penser à Thomas qui disait dans son sketche "suspission de phlébite", "je bénis quelques nourrissons".

Oui, sinon, j'ai beaucoup rigolé, hier soir, en allant me coucher, à l'hotel.  Bon, je vous le concède, il ne me faut pas grand chose. Soit. C'est comme ça, un rien m'amuse !

Avant de me donner la clé, le  receptionniste me demande ma carte bancaire, pour noter les chiffres. Il me donne la clé. Je monte. Une fois arrivée là haut, il m'appelle au téléphone:

 "Excusez moi, madame, mais votre carte ne passe pas. Il faudrait que vous me payez en chèque, avec une pièce d'identité"...
 Soit. Je redescends. Il passe la carte : "paiement refusé".

 Je lui dis pour le rassurer "c'est normal, ne vous inquietez pas, c'est parce que je suis à découvert.... Mais le chéque, lui sera honoré, il n'y a pas de souci.... Pui le mec prend la carte d 'identité, puis note note note... des truc et de strucs et des trucs. Enfin, j'ai bien cru, à un moment, qu'il allait me demander pour me prendre les empreintes digitales des doigts de pieds !
et c'est là que j'ai commencé à me marrer...
 Je vous explique...

 Il y a bien des années, maintenant,  j'avais raconté à Thomas , au sujet de mon père, que quand il avait une chienne, il la faisait mettre sur le dos, puis il disait  en rigolant comme un bossu "elle fait la parisienne qu'a pas d'sous"....

 Là dessus, invariablement, se supperpose, pour moi, dans le DVD, zaza, la chienne du copain de Thomas, celle de la chanson,  qui est partie au paradis des chiens, qui fait de même, sur le dos, et qui reste immobile... Et moi, je suis là, avec mes aquarelles, à Paris, fauchée comme les blés.... et c'est donc moi, aujourd'hui, qui suis "la parisinne qu'a pas d'sous"....et donc, j'étais morte de rire, hier soir, en pensant à ça....

 Et bien oui, que voulez vous.... Mais enfin, soyez sans crainte, hein. Je n'en suis pas encore, en plein Paris, à me rouler sur le sol, en attendant qu'on vienne me gratouiller le ventre ! c'est bon ! l'honneur est sauf !

 Puis ensuite, sur un banc, j'ai mangé mon sandwitch, puis j'ai pris un grand thé, dans un bar à thé.

 Ensuite, vers les 14h, je suis allée à la galerie, comme prévu. le web master est passé, pour mettre à jour le site:

www.communic-art.com/main/r_evenements/exposants/2011/html/mars2011.html

 Puis tout l'après midi s'est passé, et nous n'avons vu absolument personne... personne. personne..... Je voulais voir, et bien voilà. J'ai vu.


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