Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : peindre, photographie

 Figurez vous que depuis plusieurs semaines, je dois honorer une commande, de la part de Pastelle.(qui vient commenter, ici, quelquefois).

 J'avais bien commencé à y travailler. Mais il m'arrivait un truc assez étrange.  Je commençais ma composition, comme d'habitude.  En pareille circonstance, à chaque fois, c'est un processus qui ressemble un peu à une sorte de chose un peu bizarre, qui s'apparente à une sorte de danse de mes pinceaux, un peu comme une sorte de rêverie, qui prend, selon mon humeur, une coloration particulière, à chaque fois. Dans le cas d'une citation que l'on m'impose, comme c'est systématiquement une citation que j'ai choisi d'adopter comme mienne, elle colore (au propre comme au figuré) donc ma démarche artistique.

 Puis je pars, donc, en une sorte de divagation picturale...

 En théorie, depuis que je pratique cet Art assez curieux, qui consiste à mélanger la peinture avec la calligraphie, je dois m'imposer une pose, justement, pour que techniquement, l'écriture s'insére harmonieusement dans la composition.

 Et voilà qu'à deux reprises, ces derniers temps, ce moment de pose s'est littéralement interdit à moi même, me laissant avec mes pinceaux qui dansaient, et refusaient de laisser la place à l'écriture.
 A chaque fois, donc, j'arrivais, à un moment, où j'étais fort satisfaite du résultat, mais je devais bien admettre que non, décidement, pas de place pour l'écriture.... C'est vraiment étrange.

 Je remarquais, d'autre part, que ça correspondait au moments où j'écrivais, parallèlement des chansons...

 Je suppose que c'est donc lié....
 Soit, à la troisième tentative, je me suis imposée, dès le depart, une rigueur graphique, qui en théorie, devais satisfaire une volonté de ma part, d'y introduire cette fameuse écriture.

 Et ça a marché !

 C'est très bizarre, car ça me donne un truc très différent, il me semble, de ce que j'ai l'habitude de faire.

 Je vous rappelle la citation:


 "Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire, la tête, l'oeil et le coeur". Cartier Bresson.

 Malheureusement pour vous, vous n'en verrez rien. Car je vais le livrer à Lyon, à Pastelle, en fin de semaine prochaine, et elle veut avoir la surprise.

 Mais vous ne soupçonnez pas à quel point cela me ravit. Thomas disait, une fois, qu'écrire une chanson, c'était comme un petit miracle, et je suis tout à fait d'accord... C'est vraiment un sentiment complètement merveilleux.
 Mais pour les curieux, une estampe de celui ci sera exposée à la place de l'original, sauf avis contraire de la galeriste, quand je vais faire mon expo, debut mars...

 Car oui ! Je ne vous ai même pas encore dit. Mais ça y est, c'est quasiment en place. j'expose, à Paris, pour la première quinzaine de Mars. Mais on en reparlera.
 A ce même moment,  thomas sort son disque, "je suis au paradis"(le 7 mars).


 
  Printemps chaud, donc, riche en actualités, que ce soit pour Thomas, ou pour moi.

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