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Un instinct maternel, transgénérationnel.

Ma maman, elle m'a donné ça, il y a quelques jours.

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 En fouillant dans de vieux cartons, en cherchant autre chose, elle est retombée sur ça. C'était un petit livre, auquel ma grand mère maternelle était très attachée... Elle s'appelait Madeleine, et adorait la couture... Elle laissait bien tomber, s'il le fallait, les tâches ménagères, pourvu qu'elle ait dans les pattes une étoffe de tissu. Ma maman l'a toujours connue, trainer dans ses mains. Dans le même esprit, elle avait croché au mur, un vieux calendrier des PTT, qui représentait une maman avec son bébé sur les genoux.



 J'ai des souvenirs très tendres, de cette mamy là.
 Quand nous, avec nos cousines, étions petites, elles nous prenait en vacances, et le matin, elle nous faisait la toilette, avec un coup de gant fort energique, dont toutes les cousines, nous nous souvenons. Elle habitait, aussi, auprès du boulanger, c'est vous dire si nous l'aimions !

 Elle nous avait confestionné, à ma soeur et à moi, deux robes, rose foncé, avec de gros pois blancs. Je les revois encore, posées sur le paravent, alors que j'entrais dans la maison. Le paravent etant là, pour que les clientes puissent passer les robes, bien sûr.

 C'est d'elle aussi, que je tiens le souvenir le plus lointain de mon enfance. Je devais n'avoir que 2 ans, peut être (enfin, je suppose). Mon frère et ma soeur, jouaient dans un petit jardinet, devant la maison. Ils m'avaient tous les deux, envoyée sur les roses, parce que j'étais trop petite. Ma grand mère, alors, m'avait prise sous les bras, puis m'avait portée, au dessus de la petite barrière, en les grondant tous les deux... Et je revois mon petit corps, soulevé par ses deux bras.

 Il est à noter à quel point les jeunes enfants, eux, sont prédisposés, ainsi, à percevoir les ondes positives que les adultes, eux, leur envoient. Ou bien était ce moi, peut être, qui déjà, y était plus sensible.

 Ma vie entière, cette mamy, là, m'accompagne, chaque jour. Un peu façon "Sandra", son esprit est omniprésent. Dans la chanson, "les ciseaux disparaissent", il s'agit des siens, ceux de ma grand mère, ses ciseaux de couture.
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Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 27/03/2011 | 0 commentaires



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