Mots-clés : journaliste
C'est curieux, car il y a peu de temps, ici même, j'expliquais que la colère et moi, étions en froid, depuis longtemps, ou plus exactement depuis qu'un sanglier, à l'adolescence, avait voulu me manger....
Mais après qui donc, en ai je aujourd'hui ?
Soit. Je suis en pétard. Non "en pétard", sincèrement, c'est une expression là, qui me fait l'effet d'une caresse.
J'en veux, mais alors j'en veux à.... aux journalistes !
Je vous explique.
Moi, je pourrai tout aussi bien vous dire "je ne suis qu'une faible femme".... Mais enfin, que Diable, vous savez bien que c'est strictement faux !Et c'est même pour ça qu'on m'aime pardis.... Je ne suis pas une faible femme, je suis une grande gueule !... oui oui, j'ai bien dit: "UNE GRANDE GUEULE", ou plus precisement: "UNE GRANDE GUEULE"...
Mais il en faut, vous savez, dans une société, des gens comme moi, qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Soit, je suis une grande gueule. Mais "pas seulement". Je suis aussi hyper douée pour la communication, en général... Et croyez moi, surtout depuis 8 ans, ils sont assez nombreux à s'en réjouir, et pour un petit nombre, à s'en être plaint, aussi. Et oui, que voulez vous, c'est ainsi, il est des vérités, quelquefois, qu'il est souhaitable de prononcer.
Mais enfin, voilà. Ce soir, je vais bouffer du journaliste.
Il y a donc une quinzaine de jours, je ne sais pas combien, exactement, j'ai rédigé un mail.... Un truc comme moi seule, sait le faire. Un truc efficace, bien ficellé, enfin, un truc qui tient la route, quoi.
Bon, il est à noter, cependant, que les fenêtres pour envoyer les messages, sur les sites des journaux, ne peuvent recevoir de documents photo. Soit, je leur poposais donc de me répondre par mail, afin que je leur fasse parvenir l'affiche.
Bien sûr, pas un de m'a répondu...
Alors, soit. Je sais bien qu'à Paris, il se passe toujours quelque chose, et qu'à ce titre, il est malheureusement compréhensible que mon expo se soit trouvée noyée dans la masse.
Mais ce que je trouve dingue, moi, c'est que pas un.... Vous m'entendez bien ? Pas un seul, n'ait daigné téléphoner, ou simplement aller voir ce que je fais. Seul indice, assez faible, j'ai remarqué que depuis plusieurs semaines, mon site est un tout petit peu plus visité...
Ce qui me fout en pétard, en fait, c'est de savoir, moi, d'être parfaitement consciente, moi, que j'ai du talent. Comment je le sais ? Parce que j'entends les critiques, fort intéressantes, et constructives, dont je fais l'objet. Et croyez moi, il ne s'agit pas là de critiques "flatteuses". Pour ça, j'en suis parfaitement à l'abri, puisque je debrouissaille un chemin jamais empreinté par personne. Alors les flagorneries me sont systématiquement épargnées....
Alors, voilà. J'ai du talent. Je n'éprouve absolument pas le besoin impérieux de me l'entendre dire dans le but de ma rassurer, puisque j'en suis consciente.
Ce qui me blesse, en fait, c'est de ne pas avoir simplement de visiteurs...
Il y a quelques années, j'avais écrit "une chanson sans destinataire, c'est comme un cri dans le desert"....
Et bien je confirme. Mais pour mes calligrammes, c'est pareil ! à moins que je ne trouve quelqu'un qui me chante mes calligrammes, sait on jamais. Mais il est vrai, pour moi, qu'il est plus facile d'aller vers la chanson, ou vers la musique,que pour elle d'aller vers mes calligrammes.
Ou bien alors, il me faut quelqu'un qui chante ou qui joue de la musique, en même temps que les gens visitent.
Soit, je suis pluridisciplinaire. Je suis une femme à plusieurs têtes, c'est ainsi. Mais mon amour pour la chanson et la musique ne m'epêcheront jamais de peindre, et vice et versa.
Alors, voilà. Je suis donc à Paris, par mes calligrammes interposés... et je suis dans la plus parfaite obscurité.
Mais les gens que ça pourrait intéresser, ils existent ! Bien sûr. Simplement, ils ne sont pas informés, car les journaux, eux ne font pas leur travail... et lequel , celui d'informer. Ils auraient le droit, bien sûr, de ne pas aimer, ou de trouver ça "médiocre"...Ca serait désagréable à entendre, bien sûr. Mais ne serait pas plus desagréable, et insupportable, que de m'obliger à me taire, "picturalement".
Je parle , par mes calligrammes.
Et il est intolérable, en effet, qu'on m'interdise de parler, simplement parce que l'intelligencia parisienne, tous journaux confondus, ne daignent même pas "éventuellement" envisager que "peut être", ça pourrait être intéressant.
Et ce qui me fout encore plus en pétard, c'est que je sais pertinament que quand Thomas lui, aura braqué le projecteur sur moi, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on crira au génie, mais je sais qu'on me regardera, moi, au travers de mes calligrammes..... et qu'on "estimera à sa juste valeur", ce que je peins.
Et puis, qu'on ne vienne pas me dire des trucs du style "oui, télérama, tu sais, c'est vachement bien les arocks, etc...." je sais, je sais, je vois, je vois même très bien. Je vois même très bien qu'ils sont aussi cons et aussi bornés que les autres, quand il s'agit de faire preuve d'un minimum de curiosité envers quelqu'un qui n'a pas la chance d'avoir un projecteur bienveillant braqué sur lui. Alors, ça oui, je le vois bien, mais alors, avec une dextérité visuelle que vous ne pouvez même pas imaginer....
Alors, va y Thomas... allume ta torche.
Mots-clés : journaliste
Un gros coup de gueule...Oui, bien sûr, j'aurai tout aussi bien pu intituler mon article "J+2"... Mais c'eut été un peu leger, je crois, pour ce que j'ai à dire. |
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