Françoise Niel Aubin.

 En ce moment mon acitvité oscille entre trois chantiers, rien que ça. Mai les trois progressent gentiment.

 D'une part, la préparation de mon expo, pour jeudi 16.  C'est la première fois de ma vie que j'expose seule. Je dois, le matin, aller accrocher. La veille j'aurai fait une super ratatouille, avec beaucoup d'oignons.
  Figurez vous qu'avec Charlotte, la semaine dernière, j'en avais fait une (vu la quantité de courgettes). M'est venu l'idée de manger avec une petite tranche de fromage de chèvre.... Mon Dieu, mais quelle révélation. C'est une harmonie de goût absolument divine !

Alors, c'est décidé. Pour le vernissage, je vais faire ça.... (la dernière fois, au Colombier j'avais inové, déjà avec une de mes recettes, coulis de tomates hyper parfumée et concentrée, avec de la tapenade mélangée. J'avais fait un tabac. Le problème, c'est que j'avais rajouté un truc dessus, et je ne sais plus quoi.... J'ai retrouvé ! Même qu'un afficionando de ma peinture, et jardinier à ses heures m'avait fait la remarque, il s'agissait d'échalottes confites, faite par moi même, bien sûr. Enfin, voilà.  Je vous jure, c'était hyper bon...)

 Cette fois ci, j'inove, ratatouille mixée, à moins que je coupe d'emblées tous les légumes très fins, avec dessus, une lichette de fromage de chèvre. Puis dessus, encore, peut être une demi olive noire.... Non, pour l'oeil,  du poivron rouge, cuit, serait mieux.... Enfin, voilà. c'est "keskej'véfair'".

 Comme il n'y a pas de cuisine, à la mairie de yvetôt (à moins que...) je les ferai ici, et je tâcherai de ne pas oublier de faire une photo.

 Sinon, côté "maisonnette",  (je dis cela, car  en me présentant à une voisine, ce matin, elle m'a avoué que entre son mari et elles, ils ont l'habitude de l'appeller "la maison des trois ours").

 D'ailleurs, elle m'a dit aussi que radio france  Haute Normandie avait fait l'annonce de mon expo...  et elle a compris que c'était moi... trop forte la dame !

 Enfin, voilà, la prochaine fois que j'y travaille, ce sera pour finir de detartrer le WC (je sais, c'est pas un sujet de billet très drôle, mais 5mm de tartre dans la cuvette, et du caca qui n'est ni  le mien, ni celui de mes enfants, et bien je vous prie de croire que ça n'est pas drôle).

 Enfin, j'ai fini de nettoyer la salle de bain, de long en large et travers. J'ai même nettoyé des traces de joints du carrelage qui n'avaient jamais été nettoyées.  Pour un peu, on se voit dedans... Il reste un miroir et une étagère en plastique, bien laides, que je vais peindre, de façon rigolotte, juste pour me l'approprier.... (de l'époque où j'ai fait mes peinturlures, dans le couloir de la maison, il me reste un "arc en ciel en pots") faut pas gâcher.

 Et donc, la prochaine fois, je vais entamer le decollage du papier de la chambre. Ensuite, gros chantier, ce sera de decoller la moquette du sejour. Et là, je vais pas rigoler. Car le mur, en dessous, n'avait pas été peint. Ce qui fait que la colle va rester accrochée... et je vais devoir gratter.  Mon plombier préféré m'a annoncé que lui venait de le faire, et il a mis trois jours, rien que pour retirer la colle.
 
  C'est  là qu'interviennent les "superbrigitte".... C'est une paire de nanas, la cinquantaine. Une célibataire endurcie, l'autre divorcée, inséparables, qui  sévissent au tri postal de Barentin, cousine et copine de chorale. RIEN NE LEUR FAIT PEUR.

 Le troisième chantier, ce sont nos terrains à bâtir, qui sont à vendre, et que nous devons toujours entretenir... Je vais passer sur l'inactivité de mon mari, en ce qui concerne ce travail, chose qui m'horipile au plus haut point.

 Moi, je continue mon petit bonhomme de chemin. Je n'y travaille pas avec plaisir, bien sûr, mais j'y travaille.

 Avant hier, j'ai fait une offensive sur les ronces. Certaines étaient en fruits, avec des branches de 5 ou 6 m , imaginez vous un peu le travail... Certaines tiges sont grosses comme des petits manches de pioche. Pour les avoir, je dois les couper  au fur et à mesure, en tronçons de 50cm, environ, puis me glisser sous les arbustes, pour couper enfin le pied... Ce qui ne resoud absolument pas le problème, au long court, mais le resoud pour les mois qui viennent. Inutile de vous préciser que je travaille avec des gants de cuir, super cortauds, mes bras sont arrachés, enfin.... C'est vraiment galère. Une fois coupées chaque branche, il faut la prendre au plus bas, puis titrer dessus, comme une malade... Et le pire, c'est que c'est exactement le même genre de travail qui m'attend, dans le jardin de la nouvelle maison...

  Hier, j'ai coupé une quantité d'impatiences de nouvelle Guinée, appelées aussi balsamine. C'est une plante rangée dans la catégorie des invasives.



 Chaque année, je lutte, c'est infernal. C'est tout juste si j'en ai moins chaque année. Enfin, il faut dire que je lutte seule, alors, bien sûr, l'efficacité n'est pas maximum. Je coupe à la faucille à cette époque, pour que la plante ne puisse pas voir murir ses graines... On peut les arracher, mais il vient avec la racine un gros paquet de terre, à chaque fois... alors... Donc, je coupe. Ensuite je transporte tout sur feu.  Ca brûle très mal, vu que la plante est faite de 90% d'eau... Enfin, depuis deux jours, j'ai dû y passer 4h ou 5h, et j'en ai franchement ma claque.

 Ensuite, ce soir, alors que j'avais fini de les ramasser, j'ai commencé aussi à me promener dans le sous bois ornemantal, pour couper toutes les branches qui  plongent sur le chemin sur lequel on ........ chemine. De telle sorte qu'on ne soit pas gênés. Je sais qu'au fur et à mesure que je vais avancer sur ce chemin, je vais rencontrer orties, ronces, , etc.... Mais pas de balsamines ! Car elle n'aiment pas l'ombre.... Enfin, pour les terrains, j'ai réussi à convaincre mon mari, hier, de les mettre à vendre chez le notaire et dans deux agences.


 voilà les nouvelles du front !