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Souvenirs d'enfance.

Cette nuit, j'ai encore rêvé de poules, de poussins. Ca m'obsède un peu, ce truc. Et puis, ce qui m'enerve, c'est que je suis encore un peu en train, sans m'en rendre compte, de réparer maman.... Cette nuit, dans mes rêves, j'ai encore conduit un troupeau de bovins, qui me posait problème, dans un champs... Ca je l'ai fait beaucoup pendant mon enfance.... Je vous ai jamais raconté, ça....

  Mon père avait un herbage qui était entouré de bois, dont il était aussi propriétaire. Et au printemps, quand le temps etait redevenu beau, on devait amener de jeunes bovins dans cet herbage... Mais il étaient comme fous !.... Ils donnaient des coups de tête, et des coups de cul dans tous les sens, batifolaient.... Enfin, c'etait difficile à gérer. Alors, on commençait par les mener par la route.... Là, c'etait facile. Encore fallait il que la plupart des accompagnants soient devant le troupeau, pour soit fermer les barrières chez les gens , soit se mettre au travers, pour ne pas que les veaux s'echappent. Il fallait bien les canaliser, quoi... Mais une fois celui ci passé, il fallait arriver à le doubler de nouveau pour être à nouveau devant, pour recommencer..... Tant qu'on etait sur la route, ça allait à peu près... Mais quand on arrivait au bois, là ça devenait plus folichon. Car rien ne les empêchait de filer ... De s'échaper, quoi.... Alors, il y avait un truc à savoir, c'est que quand un s'écartait, il fallait  le laisser faire, car il finissait, au bout de quelques dizaines de metres, par rejoindre ses congénaires... Alors, c'était inutile d'aller le chercher.  A droite et à gauche s'élevaient d'énormes ronciers..... J'anticipais moi, les problèmes, faisais la course, pour doubler le troupeau. Enfin, un vrai sport, quoi....  J'étais jeune et svelte, à l'époque. Les temps ont bien changé !
 Vous savez quoi.... en écrivant celà... Je l'ai écrit d'abord au present... C'est bizarre, hein. Serait ce un signe. Un peu comme si j'y étais encore. Alors que tout ça se deroulait il y a trente ans. Minimum. Ce qui était folklorique, aussi, c'est que mon père a toujours été d'un bordélique pas possible. Alors, le matin, quand on arrivait petit dejeuner, il nous demandait de l'aider. Où plutôt, je dirai qu'il donnait ses ordres. Ce serait plus juste. Et à chaque fois, comme il a toujours manqué d'organisation, il ne nous disait même pas de quel endroit on partait, et où le troupeau devait arriver..... C'était malin ! je vous jure...Alors, selon la direction qu'il prenait, c'était à nous de deviner... Il faut dire que lui et moi ne nous entendions pas très bien, à l'époque. Alors, même si je lui posais la question, il ne m'aurait probablement pas répondu..... Mais c'était assez original, comme demarche "deviner où se deroule l'action".



 C'était toujours des comme ça.. Des gros pépères, quoi. Pas des tout petits. Ceux là, ils restaient à la ferme.
 Enfin, voilà. Je vous ai resumé l'essentiel de mon activité sportive de mon adolescence...... Heureusement que c'est fini, parce que je f'rai pas ça tous les jours......

Version imprimable | Actualités | Le Samedi 03/01/2009 | 0 commentaires



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