Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : sortir du bocal

 Bocal...... Bocal...... Bocal.......

 Plusieurs images, là, viennent s'entrechoquer, dans ma tête.

 Pour les cornichons, à part la chanson de Nino Ferrer.... Non, décidement, non, je ne suis pas un cornichon.

  Ou bien alors, un poisson rouge. Et bien non. Non plus, je ne suis pas d'accord avec cette métaphore, non plus. (jamais contente, la Françoise) car les poissons, eux, une fois sortis du bocal, sont condamnés à mort. Alors que moi, je suis condamnée à vie, à être heureuse qui plus est....

 Au fait, puisque je reparle là, de la notion de bonheur. Pour la cas où certaines personnes seraient tentées d'être soit jalouses, de ce qui m'attend, soit simplement se posant un certain nombre de questions, existentielles, à ce sujet, je tiens à preciser la chose suivante.

  Ce qui m'attend, là, n'est rien de moins que l'exacte inverse de ce que j'ai pu subir, comme souffrances, notamment, depuis huit ans. Quand au décennies qui ont precédé, je n'étais, d'une certaine façon, ni plus ni moins qu'un cadavre de petite fille, assassinée par un terrible sanglier.... Alors, ce que je suis maintenant, et ce que je serai, à l'avenir, est simplement une resplendissante revanche sur la vie, et le fruit recolté après la terrible bataille, que fût la mienne, depuis, entre autre, huit ans de ma vie....

  Sinon, la notion de bocal, me renvoie, aussi, à ces corps diformes, que l'on expose, dans les museums d'histoire naturelle. Un peu selon la chanson de thomas "formol"...  Je sais bien que lui, ne parlait que de l'inhaler. Mais moi, ces visites au museum, étaient les seules sorties où mon père nous emmenait. Et ces foetus, là, dans les bocaux, me traumatisaient litteralement....

 Alors, si vous n'y voyez pas d'inconvenéant, je vais plutôt me comparer à une plante. Je dirai même "une belle plante", vu ma silhouette, qui vivrait, depuis huit ans, sous un globe, de cristal.... (et pourquoi du cristal, et pas du verre) ? et bien parce que je suis Diane de Poitier, et que là, à cet instant précis, j'ai une envie absolument irrésistible de me la pêter....

 Alors, comment un tel personnage peut il sortir de son bocal.... Comme c'est aussi une momie égytienne, qui arpente les differentes pièces de son immeuble... Au fait, il faut faire attention. Ce sont les dernières bandelettes, là qui doivent être retirées. Et à ce titre, comme elle marche, il serait assez salutaire, peut être, que cette dernière, là, fasse attention de ne pas se pêter la tronche, sur le sol.
  Parce que déjà qu'avec ses bandelettes, façon "miroir à deux faces", déjà, pour le look, on dirait un peu un zombie,  mais si en plus, elle se casse une patte, va falloir lui mettre un plâtre.... Alors qu'on est en train de lui retirer les bandelettes, non vraiment..... Mais c'est n'importe quoi, ce blog, hein..... N'importe quoi, moi, je vous le dis. Et bien quoi ?..... "la patience a des limites". Et bien oui, ce serait bien là, l'explication, peut être....Parce que en plus, les bandelettes sur la bouche, pour respirer, c'est pas top, hein. Moi, je vous le dis....
 
   Alors, demain, soir, donc.... La sortie du bocal. Et bien je ne sais pas.... Ce sera un acte magique, probablement. Je serai là assise... Pensive, et je me laisserai porter. C'est Goethe, qui l'a dit. Et comme c'est un pote à moi, et bien je l'écouterai.



 pour rappel:

A partir du moment où l’on s’est engagé définitivement, la providence entre alors en scène. Toute sorte de choses se produisent qui, autrement, ne se seraient jamais produites. De la décision jaillit un flot d’événements qui déterminent en votre faveur quantités d’incidents, de rencontres et d’appuis matériels imprévus qu’aucun homme n’aurait pu imaginer. Ce que vous pouvez faire ou rêver de faire, commencez à le faire. L’audace est porteuse de génie, de puissance et de magie. Commencez dès maintenant.

Goethe

  Et bien, moi, je vous le dis, il cause vachement bien, cet homme là.



Mots-clés : sortir du bocal