Françoise Niel Aubin.

 Bonjour, mes cheris.

 Oui, je reviens sur ce film, car j'ai dit un truc, il y a deux jours qui peut être a pu surprendre, et il me faut preciser ma pensée.

 J'ai écrit :"Ce qui est fondamental à retenir, dans ce film.... ( et je dis ça sans l'avoir vu encore), c'est de remarquer et de bien noter à quel point l'art à l'art et la manière, justement, de rendre heureux.... De provoquer l'équilibre....chez celui qui en est l'auteur".

 Je sais pour l'avoir entendu que le destin de cette femme, dans la réalité ainsi que dans le film, malheureusement, a été de terminer sa vie dans un hopital psychiatrique. Ca semble aller à l'encontre des propos que je tiens, precisement.

   Mais il faut savoir que la psychiatrie à l'époque n'est pas celle d'aujourd'hui. Celà ne signifie pas, precisément, que ce soit l'art, la peinture, là en l'ocurance, qui l'ait rendue "folle"...... Enfin, je dirai plutôt "malade mentale". Je precise, car la nuance est interessante. La "folie", c'est un terme littéraire, vernaculaire, pourrait on dire... C'est le langage de monsieur tout le monde. Et donc, la folie, dans le langage courant, peut revêtir une forme complètement vague.... Quelqu'un de simplement original, par exemple, peut sembler aux yeux du commun des mortels, fou..... Mais il n'a en fait aucune compétance pour porter un jugement.

 Un medecin, un psycologue ou un psychiatre, eux, jamais n'emploient ce mot. Précisement parce que c'est un mot "piège".
 Eux n'emploieront que les mots de "maladie mentale", généralement, aux désigneront la pathologie par son nom, dans le cas oû celle ci est bien déterminée.

   Mais dans le cas de  Séraphine, rien ne nous dit qu'elle  ait été effectivement "malade mentale".
 Aujourd'hui, il semble acquis que l'art, quel qu'il soit, constitue toujours une aide appréciable, pour aider un malade mental à être plus heureux. On utilise même le mot de "art-thérapie".
 
  Pour plus de sûreté, je poserai la question demain, à ma psychiatre.... C'est parce que je n'ai pas vu le film, sinon, on aurait pu, elle et moi, en discuter quand il est sorti.... Ca nous aurait changé de parler du jardin et des hellebores ! (elle adore aussi le jardin).