Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : homoparentalité, mariage homosexuel.

 Je suis moi, partiellement responsable, en effet, du fait que François Hollande, et Brak Obama, militent et defendent, le droit, pour les homosexuels, de se marier, et de pouvoir fonder un foyer.

 Soit. j'assume totalement.
 Le fait que ma seconde fille, soit lesbienne, y est pour quelque chose, je suppose, "encore que", rien n'est moins sur.

 Ma sexologue, il y a quelques mois, m'avait dit, à ce sujet, que c'était un conséquence, du fait que j'avais été victime d'un pédophile, moi, sa mère, qui en était probablement responsable.
 
  Soit, c'est une hypothèse tout à fait plausible, effectivement, qui ne pourra cependant, jamais être verifiée, et qui ne pose, à qui que ce soit, le moindre problème.

 En fait, le veritable problème, reside uniquement, dans le fait que certains s'imaginent, qu'il est necessaire, voir, absolument vital, pour qu'un enfant, s'épanouisse hamonieusement, que les deux parents, soient un homme, d'une part, qui soit son père, et d'une femme, qui soit sa mère.

 Ors, effectivement, cette notion même, est une notion, qui est absolument fausse.
 
Oui, parce qu'un enfant, pour se developper affectivement, harmonieusement, à besoin d'une référence féminine, et d'une référence masculine.

 Sur ce point, on est effectivement d'accord.

 Mais ce que  tout le monde refusent de  prendre en considération, c'est qu'un enfant, dans la réalité des faits, se comporte comme une éponge. Et affectivement, il en est de même.
Moi, par le travail therapeutique, que j'ai fait, depuis neuf ans, j'ai vraiment expérimenté ça, au plus profond de mon être.

  Je vous explque.

  Une fois le transfert installé, avec mon psy, (ainsi qu'en écrivant à Thomas Fersen), je me suis dit la chose suivante: "chouette, je vais replonger, dans de bons souvenirs, comme à l'école, avec mon instituteur, ou en cours d'histoire de l'Art, avec mon monsuieur Lacoste".

  Mais en fait, "pas du tout".
  Parce que la relation affective, qui existe, bel et bien, entre un adulte, qui soit autre que l'Amour donné par la mère, d'une part, et le père d'autre part, sont des relations, qui sont infiniment importantes, et qui "pour de vrai", comptent au moins tout autant, que l'Amour, apporté par les parents.

 Ainsi, j'ai pu moi, constater, à quel point, mon instituteur, qui m'aimait beaucoup, ainsi que mon prof d'histoire de l'Art, au lycée, ont, en très grande partie, compensé, de façon absolument merveilleuse, les carences affectives, "relatives", venant de mon père qui vivait pourtant à mes côtés.

 Raconter aux parents, leur faire croire, que eux seuls, sont responsables, de la bonne construction psychique, de leurs enfants, est un véritable mensonge, qu'il serait tant de  rectifier, à présent.

 J'ai l'une de mes amies, ma meilleure amie, à vrai dire, qui est institutrice. Elle adore son métier.
 
Un jour, en rigolant, elle me dit la chose suivante.
 "Si tu savais, le nombre de fois, que les enfants de ma classe, peuvent m'appeller "maman", puis ils rigolent et puis corrigent, je ne dis rien aux mamans, bien sûr, parce que certaines se vexeraient".

 Quand un enfant se sent protégé, mis en valeur, par un adulte, autour de lui, cette relation affective, participe, au bon developpement, de l'enfant, que ça froisse ou pas, les parents en question, est ensuite, une autre histoire.

  Bien sûr, dans le cas de problèmes plus graves (ce qui fût mon cas), de toute façon, l'instinct de l'enfant, sera d'aller chercher autour de la cellule familiale, ce qui lui manque. C'est là, une chose que d'une part, ne doit pas être tue, mais en plus, qui doit être observée, et infiniment respectée, pour le bien de l'enfant.

  Si je vous raconte celà, c'est que ces théories, dont je vous parle, ont donné lieu, au sein de la famille artistique, à certains, de regarder en arrière, et ces auteurs, ont ainsi, reconnu, effectivement, que tel instituteur, avait comblé certianes lacunes, etc.

 C'est le cas, par exemple, du livre de Daniel Prevost, avec son livre "le passé sous silence".



 En fait, il est une chose, qui moi, me choque profondement, dans cette prise de position, de l'association "famille de France", c'est que les associations, à mes yeux, doivent avoir pour mission, d'aider les gens dans leur parcours.

 Ors, que voyons nous ?
 Une prise de position, qui va là encore, à l'ncontre absolue, du bien être individuel, en repandant la théorie, selon laquelle un couple homoséxuel, ne peut pas former un couple parental.

 Soit, on va faire un peu de fiction.
 Une femme, qui a élevé un ou plusieurs enfants, vient vous voir, pour vous demander conseil.
 Elle est inquiete.
 
En effet.  L'un de s es rejeton "en est", comme on dit vulgairement. Mais c'est une femme intelligente, elle a aimé ses enfants, comme tout le monde, du mieux qu'elle a pu,  s'entendant très bien avec cet enfant, en particulier, mais elle est inquiete, à ce sujet.
 
Voilà, il (ou elle), souhaite avoir un enfant. Que faire ? Demande conseil ? à qui ?

 Et là, vous plantez vous, "directeur de cosncience" (et bien oui, faut assumer, hein)... Tel un Imam, ou un Mormon, vous décretez la chose la plus conne qu'on puisse imaginer, tout ça en fait, pour cacher une homophobie, non assumée, et vous allez lui sortir, gentiment, que l'Amour qu'elle a donné à cet enfant, et qui fait fleurir, chez l'adulte qu'il est à présent,  le desir d'être père ou mère, et bien "ceinture", comme on dit chez nous.
    Que cet  Amour, donc n'a rigoureusement aucune valeur, et bien pire que celà, il est "impropre à fleurir", en quelque sorte.

 Et depuis quand "que Daible", l'Amour qu'un être humain, souhaite distribuer, à son prochain, peut il est impropre à être reçu ?
à part le cas d'un hypessessivité, d'un emère, face à son fils, ou d'un père, face à sa fille, non, vraiment, je ne vois pas !

 En fait, je vais vous dire.
 Quand j'ai entendu, vos déclarations, à vous "Famille de France", hier, je suis rentrée dans une colère noire, vraiment.

 D'autre part. Vous devez bien avoir conscience, que dans chaque homme il existe une part de féminité, et que dans chaque femme il existe une part de masculinité.
  Quand vous aurez essuyé quelques années de psycho, ou de pschiatrie, vous serez alors peut être eventuellement, en mesure, de donner des leçons. Vous êtes, je puis vous l'assurez, rigoureusement incompétants, pour être à la tête d'une telle mission, que représente, l'association "famille de france".

 Bien sûr, je vous imagine bien me répondre, un truc dan le style "et vous, mais pour qui vous prenez vous" ?

 Et bien je ne me prends moi, que pour ce que je suis, precisement, contrairement à vous.

 Je suis à l'origine du film "Maman", qui sort, actuellement sur les écrans. (je précise aux membres  de ma famille, qui viennent me lire, que ça n'est absolument pas la relation, que j'ai avec ma propre mère, qui a généré le film)...
 
 Ce film, est le fruit, d'un travail d'observation, fait, sur mes contemporaines, les femmes, ancienne filles, et demoiselles, qui ont été élevées par une mère, pleine de bonne volonté, comme beaucoup, dont moi, et ont du "faire avec leurs imperfections", à ce sujet.
 
   Je suis aussi, l'inspiratrice, sur le sujet, d'un film, le tout premier, qui s'appelle "Comme les autres", où lambert Wilson, pédiatre, souhaite avoir des enfants, et raconte ainsi, la souffrance psychologique, engendrée, par une loi stupide, et rigoureusement inadaptée, l'empêchant de parvenir à ses fins.
 
Je suis aussi, l'inspiratrice d'un autre film, de Christiian Clavier, qui s'appelle "on ne chosit pas sa famille".

 D'autre part, je tiens à préciser, que j'ai été éducatrice, au debut de ma vie de femme, avant de fonder moi même une famille (hétéro, je précise). Et j'ai eu l'occasion, ainsi, maintes fois, de constater à quel point une famille "dite normale", c'est à dire hetero, était responsable, malheureusement, de tant de souffrances.

 Pour ce qui concerne, votre éventuelle remise en cause, de votre part, de ma prise de position, je dois vous preciser une chose.

 Je n'ai pas la prétention, moi, de tout savoir, en matière d'éducation, "loin s'en faut".

 Ce qui fait ma force, à moi, en temps que maman, c'est que précisement, je suis moi, infiniment consciente, et certaines de mes doutes.
 Car c'est ça, aujourd'hui, "être quelqu'un de bien et de responsable", à plus forte raison, quand on est à la tête, d'une association, comme la votre.
 C'est d'avoir pleinement conscience, que la personne que vous croiserez, dans la rue, demain, en saura peut être dix fois plus que vous, sur un sujet donné. en gros, vous manquez singulièrement d'humilité.

 Pour être sur le chemin de la Vérité, il est rigoureusement indispensable, que le doute, soit au moins equivalent aux certitudes.
 Et le doute, chez vous, est rigoureusement inexistant. S'il était présent, vous ne tiendriez pas ce discours.

 Avez vous seulement cherché à mener votre enquête, à ce sujet ?  Avez vous consulté Marcel Rufot (je suis l'inspiratrice de son livre, sur la paternité, sorti il y a quelques temps), êtes vous allés demander, à Boris Cyrulnick ? qui a écrit un livre, sur les suicides des enfants (j'en suis l'inspiratrice), alors, pour quelles raisons, que Diable, vous permettez vous, de porter un tel jugement. Votre attitude, me scandalise.
 
 Simplement, j'ai malheureusement, à cause de mon histoire, eu suffisement, de très graves raisons, de travailler ce genre de problèmatique, pour pouvoir "la ramnener", vraiment, sur ce sujet.

 D'autre part, quand je prétends que les homosexuels, ont toutes les chances, au moins autant que les heteros, de faire de bons parents, je le sais aussi, pour une autre raison, c'est que pour qu'un homosexuel, lui, soit en couple, celà signifie, qu'aux yeux de ses voisins, amis, famille, cette personne, ait fait un travail personnel, qui l'a conduit, à assumer, sa particularité.

 Que cette particularité, se retourne contre lui, et le condamne, à être privé de cette occasion, de réaliser ce projet de vie, et d'être heureux, en le privant, de devenir parent, pour moi, relève d'une meconnaissance du sujet, qui est absolument déplorable.

 La construction, psychique, d'un enfant, son developpement, ses differentes identifications, qui lui serviront, pendant toute son enfance, à se construire, ne peuvent, en aucune façon, être étudiées, et remises en cause, que struictement, par la pédopsychiatrie, et la pédiatrie, et uniquement, ces institutions là.

 De plus, je tiens à préciser, que pas mal d'études, ont été faites, sur les mefaits, éventuels, de l'homosexualité, combinée à la parentalité, et celle ci ne s'avère poser effectivement des problèmes, que quand  elle est révélée au cours de l'enfance, et aucunement, quand elle est acquise, dès le debut de l'enfance.

 Quand j'entends votre discours, j'ai le sentiment, d'entendre les Mormons, qui aux USA sont en train de faire régresser la cause féminine.
 
Mais en fait, "soyez sans crainte". Si vous ne changez pas, votre fusil d'épaule, cette loi, de toute façon, elle sera votée... Que ça vous plaise, "ou pas".




Mots-clés : homoparentalité, mariage homosexuel.