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Quand je montre les crocs.

Pourtant, Dieu sait que c'est une chose difficile, pour moi.... Y'a pas à dire, je suis gentille, moi. Trop, diront certains.

 Alors, voilà, c'est fait. j'ai pris le téléphone à l'instant, je l'ai appelé, je lui ai expliqué ma proposition. J'ai baissé mes prétentions. Et je l'ai menacé...:

 "Je te previens, si avec ce que je te propose, là, tu persites à ne pas me verser ma pension, à partir de la mi janvier, je serai dans l'obligation de faire le necessaire, juridiquement, pour que cet argent soit versé. Je suis désolée d'en arriver à cette extrêmité là... S'il est une personne avec laquelle je n'aime pas être méchante, c'est bien toi. Mais si tu m'y obliges, je le ferai, sois en sûr...."

 Je vous dispense des formules très imagées que j'ai utilisées, pour traduire, le plus justement du monde, ma réelle pensée, le concernant, là, et qui font références aux parties génitales qui ont eu la gentilesse, pendant trente ans, de bien me satisfaire.....
 
  Mais j'a rugi, moi aussi. Il n'est même pas question de savoir quel montant il va me verser, comme indemnité compensatoires, là, c'est une question de survie, c'est différent... Et recevoir un courrier recommandé d'un juge des affaires matrimoniales, ça risque de lui faire "tout drôle".... Mais je l'ai prévenu, là....

 Quand j'ai raccroché le téléphone, j'ai éclaté en sanglots.

 Je m'en vais, là, écrire à mon avocate. Elle devra, elle suivre exactement ce qu'il y aura dans cette lettre... et je crois qu'elle va en prendre plein les mirettes, elle aussi, car je deteste qu'on me prenne pour une conne.

Version imprimable | Actualités | Le Jeudi 06/01/2011 | 0 commentaires



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