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Quand Eva Joly trebuche, c'est la conscience politique française, qui se fait une entorse.

Et je rajoueterai même, "Certaines blessures à la jambe ne guerrissent que très difficielemnt, Ce serait vraiment trop con qu'on en arrive à l'ulcère. Alors, VOTEZ JUSTE.

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 Dimanche après midi, donc, j'avais décidé, moi, d'aller au cinéma. Je suis allée voir "Mince alors". J'ai passé un excellent moment, et ce film,  pétri d'un humanisme qui fait tant défaut, dans le regard de l'autre, quand on est gros, m'a filé une pêche d'enfer.

 Bref, je ne savais pas, moi, qu'à ce même moment, Eva Joly, elle était aussi au cinéma,  pour voir un autre film, dont je suis, moi aussi l'inspiratrice, qui est "38 témoins".

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19307464&cfilm=188408.html

 Pour ce qui est de la relation, existence, entre Eva Joly et moi, je me dois de préciser, que c'est par ce qui lui est arrivé à la sortie du cinéma, en apparence, que nous nous ressemblons le plus.

 Et oui, que voulez vous.
 Trébucher, est la chose la plus humaine, que l'on puisse imaginer, qui signe effectivement, la vulnérabilité de l'être humain, au sens propre comme au figuré.

 Moi, même, vous n'êtes pas sans savoir que quand je trébuchais, moi, bien plus gravement, puisque c'était psychologiquement et mentalement, le parcours d'Eva Joly, lui, me  servait de phare, comme ceux qui en Bretagne, éclairent les bateaux en détresse.

 Je me souviens avoir entendu, aussi, à l'émission "toute une histoire", le jour de la journée de la femme, une certaine "Aude de thuin", qui expliquait, à quel point le fait de trébucher,  était une chose infiniment normale, et qu'il ne fallait jamais se décourager.
 on voyait en elle la merveilleuse expérience, qui cherchait elle, à éclairer aussi mon chemin.

 Car si trébucher, est un acte qui prête à rire, ou à sourire, pour certains, c'est pour moi, au contraire, l'occasion de voir ce qui se produit, les heures, les jours, les semaines, les mois, et les années qui suivent, qui moi, retiennent mon attention.
 regardez donc, un enfant qui apprend à marcher, combien de "gadins", va  til devoir subir, pour parvenir enfin, à marcher seule.

 Et bien "cheminer", c'est pareil. Simplement, ça dure toute la vie.
 Et pour ceux qui se posent encore des question, sur ce "non evenement", je dois vous raconter une histoire.
 C'est une histoire vraie, qui m'est arrivée, il doit y avoir un mois, environ. Je revenais de Paris,  où j'vis assité, dans le cadr de mes projets professionnels, à l'émission "on ne demande qu'à en rire", un après midi.

  En sortant du train, je me dirigeais vers l'escalator, pour rejoindre le rez d chaussée.
 Une vielle femme, devant moi, en Jelaba, foulard "mutique", sur les cheveux, portait une valise extrêmement lourde et encombrante.

 Elle posa sa valise, sur l'escalator, pensant ensuite, poser son pied, sur l'une des marches suivantes.
 Mais je ne sais pour quelle raison, elle ne le fit pas. Moi, qui me trouvais jute après elle, décalée un peu sur le côté,  je parvins à  ne pas tomber, ais ça ne fût pas du tout le cas, derrière nous.
 L'escaltor, lui, lentement, mais surement, continuait désespérément a fonctionner. La valise, très lourde, tomba sur cette vielle femme, qui elle, tomba en arrière, et fit tomber une autre, et une autre, et une autre....
 Enfin bref. Au bout d'une minute, nous arrivâmes quand même en haut.
 Un jeune homme maghrébin, lui aussi (je vous jure que je ne le fais pas exprès), vit la scène, et se précipita, pour aider à démêler le tas d'humains, qui arrivait su le pallier de l'escalator.
 Moi, j'étais restée debout difficilement.
 Bien sûr, spontanément, comme le jeune homme, je dendais à cette vielle femme si elle s'était blessée, si elle s'était faite mal... elle me regarda, me fit un grnad sourire, et partit dans dans un fou rire communicatif.

 Je rigolais, moi aussi; parce que c'était vraiment drôle, en effet.
 Deux jours avant, environ, j’avais écrit à Thomas, un texte, sur l’acensions sociale, avec pas mal de métaphores sur le sujet, et vois qu'ainsi, une simple chute, d'une vielle femme, puisse ainsi nourrir non seulement mon billet, mais encore, la chute de Eva Joly, avant hier, me dit que décidément, le hasard, me donne des choses à voir, qui pour un peu, me ferait suspecter une intervention divine. (Divine Comedy, bien sûr).
 Comedy, Comedy, "comme elle dit".

 Elle dit quoi, Eva Joly, une journée de repos, et elle repart au combat, plus forte de s'être relevée, que quelqu'un qui ne serait pas tombée.

 Mais à propos, donc, elle est allée voir le film "38 témoins".... Voyons voir un peu TRENTE HUIT TÉMOINS. Pourquoi donc 38 et pas un autre chiffre. Je me pose la question.
 TEMOINS TEMOINS TEMOINS. "T'es moins" courageux, peut être. Ce qui est à rapprocher de "lâches de raisons".
 
 La seule chose dont je sois, moi, intimement convaincue, en tout cas, c'est que la véritable raison, pour laquelle Eva Joly, elle, soit allée voir ce film, est intimement liée, à ses convictions politiques, empruntes d'un humanisme forçonné, humanisme qui a guidé ses pas, quand il y a une dizaine d'années, comme juge d'instruction, elle travaillait sur les affaires que vous connaissez.
 
 Ce sont ces valeurs humanistes, aussi, qui ont généré toute notre collaborations, entre Thomas et moi, au sein de notre famille artistique, et qui ont donc, aussi, servi de base, pour le film "38 témoins". Et cet humanisme, encore, qui a généré la pièce du soldat, que Thomas a joué, il y a quelques semaines, de celà, à Lausanne.





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Version imprimable | Actualités | Le Lundi 02/04/2012 | 0 commentaires



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