Mots-clés : présentation au 8 avril 2011
Niel Aubin Françoise.
Trois grande filles.
née le 04 04 1961.
88 le Hameau gris
76570 sainte Austreberthe.
Fille d'agriculteurs.
Je suis plutôt une touche à tout. Ecriture, peinture, photographie...Chansons comme muse, mais aussi comme auteur compositeur.
C'est pourquoi la calligraphie me ravit tant . Car je mets en images des paroles dont je suis le plus souvent l'auteur. Pour certains cette particularité a quelque chose d'un peu péjoratif. C'est bien dommage !
Car être éclectique, c'est au contraire, refuser d'avoir des œillères, qui vous empêchent de lorgner sur les côtés.
Et que pouvons nous y voir ?
Et bien plein de choses merveilleuses.
Le monde, et plus particulièrement, la nature humaine, est d'une grande complexité, et d'une grande richesse.
Pour ce qui est de mon parcours artistique, il est le suivant.
Dans un premier temps, le fait d'être habile du crayon, m'a simplement à l'age de 14 ans sauvée de le dépression.
Je décide alors que c'était ma voie.
J' ai donc bifurqué sur un second cycle, au lycée jeanne d'Arc à Rouen, en section "A7", à l'époque "littéraire à option artistique".
Toujours aussi cancre, malheureusement, je terminais mon second cycle en ratant magistralement mon BAC, mais en ayant la meilleure note du département en arts plastique.( 18/20 ).
Ayant découvert les joies de la peinture sur soie, j'ai été professionnelle pendant un an. En effet, mal conseillée, donc, j'étais artisan, au même titre qu'un boulanger, ou qu'un menuisier. A l'époque, fabriquer, un objet dit usuel (à savoir des foulards en soie), était une entrave au fait que je puisse être socialement considérée comme une artiste, à part entière.
Au bout d'an an, mariée, la mort dans l'âme, j'ai dû cesser toute activité, afin de ne pas mettre en péril le couple que je venait de former avec mon époux. En effet, les charges sociales ont vite eu raison de mon enthousiasme.
Puis les enfants arrivant, j' ai caché cette blessure, en me promettant un jour de prendre ma revanche.
Je me suis alors bien épanouie, entre l'éducation de nos trois filles, et la passion on ne peut plus dévorante qu'est le jardinage, passion que je partageais avec mon mari.
Mais la quarantaine venue, une très grave dépression, et la psychothérapie qui va avec, m'ont obligée, bien sûr, à revenir sur cette blessure là. C'est à ce moment que j'ai sollicité Thomas Fersen lui, pour "manger" ma souffrance, qui était considérable.
Et c'est avec une grande satisfaction, et même, une réelle jouissance, que depuis 8 ans environ, je retrouve mes premiers amours.
Mes maîtres. (en matière d 'art plastique).
Tous mes professeurs de dessin ! d'abord... Chacun y allant de ses encouragements.
Les plus marquants, pour moi, car les ayant eu plusieurs années, furent le couple, Hervé Lacoste, actuellement retraité, dessinateur de BD, que je n'ai découvert qu'au lycée. Il était mon prof d'histoire de l'Art. Et Dieu sait à quel point, dans le domaine artistique, il est important de s'enrichir des créations des autres.
Puis son épouse, Maryvone qui fut mon professeur de dessin a toujours cru en moi. Elle fut ma prof au lycée. C'est grâce à elle que j'ai pu progresser de façon aussi efficace, pour arriver à un tel résultat au BAC.
En fait, ce sont "ces deux là" qui à eux seuls, portent en partie, la responsabilité de mes "actes picturaux". Ce sont eux, partiellement les coupables !..... Pour le reste, j'assume complètement... Oui, je suis un peu fêlée, oui, je suis un peu "ors norme". Mais c'est bien là la particularité de l'artiste, non.... J' assume complètement une éventuelle non normalité que vous seriez éventuellement susceptible de percevoir, entre deux coups de pinceaux, deux bribes de phrases, des chansons que vous ne tarderez pas à découvrir, aussi, ou.... Enfin, on ne sais pas, nous, comment vous, vous percevez ce que les artistes vous mettent sous le nez...
Enfin, voilà. Quand même, il est bon de préciser certaines choses.
Comme il est dit plus haut, je suis une une touche à tout. Pour d'une part, donner un peu corps à ma démarche, un peu éclectique, pour faire concis, pour ramasser un peu mes diverses idées, j'ai cru bon de créer un site internet.
La raison en est aussi que c'est le seul moyen technique qui me permette, à moi, de poser, par exemple, l'histoire de nos jardins successifs.
Car à mes yeux, le jardin, lui aussi, est très important.
Quand on aime jardiner, le fait d'y trouver du plaisir, en fait, est extrêmement similaire au fait d'envisager de peindre un tableau. Ce qui diffère, c'est que la scène de jardin, similaire à la toile, elle, va être imaginée, puis réalisée, avec exactement la même démarche initiale. Simplement, les végétaux sont des êtres vivants.
Mais tel artiste va détester le rouge, et va apprécier les gris colorés, qui seront parfaitement similaires aux gris colorés que je vais utiliser pour peindre mes calligrammes aquarelles.
Je dirai même que le jardinage est en relation directe avec la sculpture. En effet, le jardinage est un Art éminemment sensuel, où les cinq sens sont en éveil. Ce sont par les cinq sens que nous jardiniers, mémorisons les différents végétaux. Le toucher, alors, prend une dimension à nulle autre pareil, et le jardinage n'a rien à envier à la sculpture, à ce sujet.
Je précise bien "jardinage", et pas "Art des jardins". Car à mes yeux, on crée un jardin, comme une sculpture gigantesque, ou comme on bâtit une cathédrale. Il n'en reste pas moins que celui qui lui, a les mains dans la terre, et "la tête dans le guidon", est lui aussi, un artiste, et qu'à ce titre, il doit avoir la même considération.
C'est en cela, précisément, que le jardinage devrait être considéré comme un art à part entière. Si la BD est le huitième art, disons que l'art du jardin (et pas seulement du paysagisme) devrait en être le neuvième...."
Bon, là , je m'éloigne un peu de ma peinture. Mais ça ne fait que confirmer que la peinture ne tue pas la jardinière que je suis, et inversement.
Concernant ma peinture. Il est à noter que pour moi, c'est un mode d'expression. Ne vous inquiétez pas, je suis parfaitement consciente de la relative naïveté qui émane de mes propos !
Mais quand la peinture d'un peintre autre que moi ne parle que par ce qu'elle donne par ses couleurs, ses formes et ses diverses émanations, les miennes parlent dans le sens le plus "vrai" du mot, puisque ce sont "des mots", y compris dans leurs formes purement esthétiques qu'ils existent. C'est pourquoi ce sont des calligrammes.
A ce titre, quand il m' est déjà arrivé de peindre, de composer des choses, où il n'y ait aucune forme écrite, en les regardant rétrospectivement, j' ai le sentiment qu'ils ne sont pas finis.... Ou qu'on me pose une main sur la bouche, afin de me faire taire...
C'est un sentiment un peu étrange, qui aurait presque plutôt tendance à m'amuser. Aussi, je vais m'empresser de les reprendre, afin de leur donner la parole.
En fait, l'écriture est à mes calligrammes ce que les bulles sont à la BD....
Sinon, il faut aussi que je précise mes sources, qui généralement sont miennes. Je suis en effet l'auteur, à 90% des textes que j' exploite dans ma peinture. Sinon, il m' arrive aussi d'être inspirée par certains vers de chanson (Thomas Fersen, Sanseverino)ou écrivain (Pennac).
En fait, quand une réflexion valable me vient, si je suis suffisamment concise, je peux avoir des images qui me viennent. Mais il arrive aussi que les paroles viennent de façon trop intense et abondante, auquel cas je choisis d'en faire un poème, ou bien de les caler dans une mélodie, pour en faire une chanson, ou les poser sur mon blog, ou mon site. En fait je suis une sorte de femme orchestre, ou une "drôle de dame", à plusieurs têtes. Thomas dit de moi dans "une autre femme", que ce sont là mes diverses bosses (celles de la momie égyptienne).
Pour les chansons, elles sont sous forme audio. C'est Thomas Fersen, lui même qui les a à présent, et je ne sais pas encore s'il a commencé à bosser dessus, je suppose que oui !
Pour ce qui est de ces chansons, comme ce sont les premières, comme souvent en pareil cas elles sont très autobiographiques. Je préfèrerai bien sûr, que ce soit Thomas lui même qui me les habille, car ce sont mes petits bébés chéries ! et à ce titre, il faut qu'il en prenne grand soin !
Sinon, je précise, aussi, que je n'ai absolument aucune compétance en musique.
Et oui, écoutez donc "la voisine des oiseaux" de Sanseverino, vous verrez qu'il dit de moi "tu ne distingues pas de ré du si"... et c'est maheureusement vrai. Si on m'avait dit, au collège qu'être bonne en math c'était utile pour aprendre la musique, je vous jure que j'aurai fait des efforts ! Mais personne ne m'en a alors informée.
Aussi, quand il y a quelques années, j'ai informé Thomas que certaines mélodies me venaient spontannément, il m'a bien vite mis sous le nez ce qu'il fallait pour que je les exploite. Alors, je me suis acheté un petit dictaphone, puis j'ai bossé. Bien sûr, dans ce cas, on n'a d'autres choix que de poser les paroles sur la mélodie, ce qui pour Thomas est un sacrilège ! Mais pour le coup du "chausse pied", comme il dit, je n'ai moi, guère le choix.
Mais enfin, pour moi, l'écriture de chanson, il y a quelques années, quand ce virus m'a pris, me donnait des sensations assez étranges. J'avais un peu le sentiment d'avoir engendré des aliens ! Je crois que ça devait venir, encore, d'un quelconque interdit culturel. C'est que je suis fille de paysan, moi, et absolument pas artiste... Enfin, quoi que mon père a généré, quand même la chanson "deux pieds", de Thomas... Mais mon père était un boême, mais tout rêveur n'est pas artiste, que ce soit bien clair. Aussi, s'il est une notion que j'ai dû beaucoup travailler sur mon parcours thérapeutique, ces huit années là, c'est bien la place de l'artiste, et son épanouissement, dans une socièté qui est la nôtre, avec tous les interdits culturels qui sont les nôtres.
J'ai l'habitude de dire à Thomas la chose suivante:
"chaque individu est un petit trésor, dont on aurait perdu la cle..." Et j'en suis intimement persuadée. Moi qui communique si facilement avec autrui, je puis vous l'affirmer. Vous le mettez en confiance, puis il se raconte, et vous livre ses trésors. Chacun a vécu des choses amusantes, saugrenues, étranges. Il n'y qu'à ouvrir simplement son coeur et ses oreilles, et les aimer. C'est pourtant pas compliqué ! Thomas a magnifiquement mis cette théorie en pratique, dans la chanson "une autre femme".
Réaliser des portrait intimistes, de personnages hauts en couleur, que j'ai eu la chance de déjà avoir rencontrés. En fait, mon rêve serait un jour, si c'était possible, de devenir le Depardon du Pays de Caux !
Ne riez pas ! C'est très sérieux, et très réfléchi. Et puis de toute façon, quand je marche dans la rue, je discuterai avec n'importe quel vermisseau qui s'arrêterait, parce que , je suis comme ça. On dit de moi que je suis empathique. Ou si vous préférez, que j'ai un baratin d'enfer, quoi, en fait. Mais ne vous méprenez pas....j'ai bien appris à écouter les autres, à présent.
L'avenir, si les marcassins ne me mangent pas....
Parvenir, comme c'est le cas, de plus en plus, à bien synthétiser l'ensemble de mes diverses activités artistiques, qui sont le milieu de la chanson, et la peinture. Pour le jardin, je suis en mode "pause", pour cause de ne plus en avoir. Mais un jour peut être... J'aime aller à la rencontre des autres humains.
Mots-clés : présentation au 8 avril 2011
PrésentationJ'ai retravaillé cette dernière, pour l'actualiser. je la pose ici, pour pouvoir en donner le lien, sur le forum des Françoises.Commentaires |
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les Françoises :: Une petite présentation s'impose. : "http://salpiglossis.fr/ sinon....sinon, je suis née le 4 avril, à sainte Austreberthe, un tout petit village, en haute Normandie. Je suis artiste peintre. Aquarelliste calligraphe, pour être précise. Je suis aussi la muse de Thomas Fersen, depuis huit ans. Pour une présentation plus approfondie, visitez ce lien:http://chez-salpiglossis.viabloga.com/news/presentation_________________"Je m'appelle Françoise", c'est comme ça dans ma vie, quand on me dit "framboise" je m'en vais je m'enfuis, je m'en vais je m'enfuis". show_eval(1,7,"
Anonyme | Le Jeudi 07/04/2011 à 14:52 | | Répondre