Françoise Niel Aubin.

 Et le titre, alors. Pourquoi ce titre ?

 Je vous explique.
 Quand j'étais adolescente, j'étais penssionnaire, au Lycée Thomas Corneille, à Barentin. (et oui ! un thomas....)

 Après les cours, et le mercredi après midi, nous étions, avec d'autres ados, queque peu desoeuvrées. Une rangée de maisons, faisait face à l'etablissement, de l'autre côté de la rue.

 Un marchand de pomme de terre, lui, criait sa marchandise, pour ameuter le quartier.

 Alors, nous, quelques jours plus tard, on en faisait autant.
 Et on criait le plus fort possible: "pomme de terre".

 Puis on se planquait, derrière l'énorme porte.

 Inmanquablement, les petits vieux sortaient, puis cherchaient le camion du marchand de patates.... Puis même qu'à chaque fois, il y en avait un qui disait : "et bien merde alors.... "Ou qu'il est le marchand de patates ?. Pourtant, j'aurai juré qu'il avait crié".... Puis les poings sur les hanches,  elle se tournait, pour scruter du mieux que sa miopie, elle, le lui permettait....
 Et nous, on était planqués, et on rigolait comme des malades.....



 Et je vous raconte ça pour vous dire que je m'en vais faire de même..... avec mes estampes.

  Hier, donc, il y avait la fête de la jonquille, à Cléres.
 
 Je me suis dit: "tiens, pourquoi pas". Seulement, je n'étais pas inscrite. J'ai tenté ma chance, quand même. Ils m'ont refoulée, les p'tits saloupiots... Je suis donc revenue bredouille. (tiens, c'est très rigolo, ça comme mot" bredouille". Puis ça rime avec "couilles".)

 Bon, ça va, hein. Si on ne peut plus rigoler.

 Enfin, voilà. Je commence demain.  Il faut que je gagne des sous, car je vais voir Thomas, à l'émission "sur le pont les artistes", et pour payer l'hôtel, il me faut des sous.

 Et le premier qui dans la rue se met à crier "estampes !", je lui rentre dan la gueule, et je lui piétine la langue, est ce que c'est clair ?