Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : Vol de mon calligramme \

 Il y a quelques semaines, vous savez que j'ai exposé la totalité de mes oeuvres au colombier, à pavilly....

 A cette occasion, j'ai donc emmené la totalité de ma production.

 Ayant imprimé en gros caractères les textes de chacun d'entre eux, pour en faciliter la lecture, je remarque que me reste dans les mains le texte de l'un d'eux.
 Le "J" de "jardin".
 Le texte dit ceci:

Un jardin que l'on crée soit même est lié à notre histoire personnelle, et à celle de nos amis, tissé avec notre propre personnalité, nos préférences et nos goûts.
Il constitue une sorte d'autobiographie, non écrite, mais néanmoins réelle. Montrez moi votre jardin, dites-moi qu'il est bien le vôtre, et je vous dirai qui vous êtes.
ALFRED AUSTON (1835-1913).

  J'adore complètement ce texte. Je l'avais trouvé sur un petit livre, qui compile des citations sur le jardin.

 Je me l'étais approprié le jour où j'avais redigé une lettre, à l'intention de Philippe Debrenne, pour être le sujet d'une émission de France Inter. C'était au mois d'août 2003. J'avais réussi à le convaincre, et nous avions donc collaboré.
 Cette émission sera bientôt disponible sur demande, via mon adresse mail.

 Sur cette citation, j'avais crée ce calligramme:



  Une fois constatée, il y a quelques semaines, sa disparition, j'ai pensé , ou plutôt "nous avons pensé", Charlotte et moi, que peut être, il était caché quelque part... Je suis un peu bordélique de nature, alors peut être, parmi mes divers dessins, contre un mur de l'atelier, derrière un carton à dessin, plein jusqu'à la gueule....

  Alors, en rentrant, j'ai fouillé, tout retourné.... Puis malheureusement, rien trouvé. J'ai insisté, aussi, plusieurs jours de suite. Il a bel et bien disparu.
  J'en conclue donc qu'il m'a été volé.

 Déjà, il y a quelques années, deux de mes calligrammes m'avaient été derobés. Il y a visiblement, quelqu'un qui s 'amuse de moi, dans la région. Ces deux calligrammes aussi, avaient disparu. Il s'agissait de ma "fôte d'ortografffe", et de "mon arrosoir".... Puis un beau matin, plusieurs mois plus tard, les deux calligrammes sont réapparus, bien en évidence, dans mon atelier, avec la marie Louise complètement moisie. Visiblement, la "fôte d'ortografffe" avait été exposée dans une maison, avec du chauffage, alors que l'autre, tout moisi, avait dû être stoké dans un bâtiment..., à l'humidité.

  Enfin, voilà... Ca n'en reste pas moins du vol...

 Alors, bien sûr, ça prête à interprétation, ce comportement. Moi, en temps qu'artiste, je suis bien sûr tentée de me dire que pour se transformer en voleur, quand on aime, il faut quand même beaucoup aimer, pour en venir à faire ce genre de chose... Puis la personne sait bien qu'elle ne risque rien ! Je ne vais pas porter plainte pour un tableau qui n'interêsse quasiment personne, et qui n'a de valeur qu'affective, quasiment, à mes yeux...

 J'ai intérrogé les deux ateliers qui m'ont fait ou me font encore mes encadrements, car il avait un problème, à ce sujet. Mais "impossible", et "inconcevable" m'ont répondu les deux.... alors...

 Quoi qu'il en soit, quand j'en trouverai le temps, en septembre, j'en referai un exemplaire, qui sera différent, mais avec le même texte.  Puis pour ce qui est du vol, je vais le signaler à la gendarmerie... Je ne me fais pas d'illusion, je sais bien qu'ils ne feront rien. Mais quand même, je dois le faire, même si ça n'est qu'une main courante.
Mots-clés : Vol de mon calligramme \