Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : Salon des independants, à ROUEN 2013..

Monsieur.

  Je ne vais pas prendre le temps de me présenter, pour la simple raison que ma réputation à présent, fait que ça ne soit pas, je pense, nécessaire.

  J'ai reçu au courrier, hier matin, une invitation au vernissage, de l'expo de peinture, à la halle aux toiles, Pour le 75 ième salon des independants.

  Je pourrai tout aussi bien, adresser ce message à madame Emmanuelle Jeandet Mengual, attachée à la Culture, ou monsieur Didier Marie, alors, oui, après tout, "allons y gaiment".

  En d'autres circonstances, j'aurai été tentée d'en rire, mais despriges, pour qui j'ai tant d'admiration, disait qu'on pouvait rire de tout, mais je en doute pas un seul insant, que lui non plus, n'aurait pas réussi, à en rire.
 
  Que tout le monde en profite, je ne vois pas pourquoi, je prendrai des gants, à moins que mon désir ne soit d'enfiler des gants de boxe, sport pour lequel chacun sait, qu'il n'est pas dans mes préférés, bien au contraire.
"Bref".
 
  Depuis des années (une bonne dizaine d'années, à vrai dire, je n'ai fait, moi, que promouvoir le terroir, qui était le mien. La région, qui m'avait vue naître, ainsi que la ville de Rouen, à laquelle j'étais fort attachée.
 
 Je parle de gants de boxe, comme quoi, je ne manque pas d'humour, comme vous pouvrez le constater, puisque votre prédécesseur, madame Valérie Fourneyron, a été choisie, comme Ministre des sports, parce que moi, j'étais Normande.

  Ce qui fait, qu'en gros, si vous êtes maire de Rouen, aujourd'hui, c'est à moi, que vous le devez.
  Mais enfin, cessons, donc, ces enfantillages, si vous le voulez bien, et réfléchissons, donc, à ce que peut bien signifier, croire en sa region, en son terroir, en somme, "y croire, encore".

 J'espère que vous aurez noté, "la virgule", qui a le moins qu'on puisse dire, son importance.

 Pour moi croire en ma région, c'est croire, qu'en Normandie, la Culture, autre qu'agricole, soit au service, des humains, que ce soit pour véhiculer les idées, émanant, ou pas, des normands, d'ailleurs, mais aussi, communiquer, les uns avec les autres, normands, là encore "ou pas".
 
 Depuis trois ans, plus précisement, bien que c'était le cas, les années d'avant, aussi, j'ai cautionné, du mieux que je pouvais, quasiment tout, ce qui se faisait, quelque soient les domaines, artistiques, qui soient concernés. Que ce soit les films, et séries, tournées au Havre, dont j'étais l'inspiratrice, mais dont la ville du Havre, fût aussi, l'inspiratrice, grâce à moi, et les intérêts, que j'ai toujours trouvés, moi, à Ma Normandies, comme chacun sait furent et sont encore innombrables.

 L'an dernier, j'étais allée, à votre exposition, où je n'avais manqué de remarquer, deja, à quel point, ma visite avait fait l'objet, de regards, plus qu'appuyés, pour simplement regarder, sur quels tableaux, je restais, et quels tableaux, je ne restais pas, c'est vous dire.
Et oui, être, ce que je suis, crever de faim, encore, aujourd'hui, et et se sentir épiée, ainsi, pour savoir, quels filons, on va bien pouvoir, me piquer, en temps que détecteur de talent, je puis vous assurer, que ça, fait vraiment un drôle d'effet.
Mais ça n'est pas grave. "j'ai l'habitude", à présent.
 
 Donc, "bonne Benedictin", que je suis, j'avais moi, redigé un CR d'exposition, où vous imaginez bien, je n'avais cité aucun des artistes, repérés, car je voulais bien être conne, deja, à l'époque, ce doit être mon sang normand, qui m'y prédisposait deja, mais pas quand même, au point de vous livrer, ce que vous attendiez, il ne fallait pas pousser non plus.

  Alors, pour postuler, ha, ça j'ai postulé, c'est le moins qu'on puisse dire.
  Pour l'occasion, c'est Bertrand Belin, qui avait fait la chanson, alors, là, quand Bertrand s'y met, je ne peux, bien sûr, que me soumettre, en bonne Muse que je suis, en en bonne Banderole Publicitaire Normande, j'ai donc postulé..... Au departement, si mes souvenirs sont bons, enfin, je ne sais plus, quand le papier griffonné, pour postuler, à droite, et à gauche, finit par être inversement proportionnel, aux billets de banque, qui sont dans mon porte monnaie, on finit par ne plus être vraiment capables, de savoir, auprès de qui, on a postulé, c'est parfaitement logique.
 
 Alors, pour infos, sans parler des diverses couloeuvres, qu'on m'ait fait avaler, ici en région, qui sont multiples, vous avez les poules, installées, dans l'espace du Palais, uniquement, parce qu'on savait, à la mairie de Rouen, que je passais là, et qu'il fallait donc me faire savoir que etc, etc, etc......
 
 Mais enfin, là, encore, on ne va pas egrainer toutes ces choses. C'est inutile.

 Et donc, là, je suis invitée, au vernissage, de l'exposition, des independants, de ROUEN.

 Alors, je précise que mes propos ne sont pas destinés, aux bénévoles, qui s'occupent de l'expo, qui ne sont en rien responsables, bien sûr.

 Mais il est une chose que tous les intervenants, là, à plus forte raison, les "professionnels", de la Culture, doivent absolument intégrer, c'est qu'à compter, du premier janvier, 2013, j'ai décidé, que plus aucune personne, ne porterait atteinte à ma dignité.
Et quand on m'invite, moi, à ce vernissage, alors, que ce que j'apporte, moi, à ma region, et à Rouen, ne se concrétise absolument pas, sous une forme qui au minimum, me temoigne, un minimum de reconnaissance, non seulement, je trouve ça parfaitement humiliant, mais en plus, ça contribue, très exactement, à non seulement, renier mes origines, mes valeurs, et le sens du mot CULTURE dans ce qu'il a de plus noble.
Je n'ai rien à prouver, moi, de mon côté, vis vis de vous, qui êtes des "professionnels", de la Culture. Mais alors, non, visiblement, vraiment RIEN.

 Alors, surtout, bougez, ou ne bougez pas, pour être tout à fait franche, je m'en moque, parce que vous êtes mieux placés que quiconque pour savoir que l'argent n'est pas mon moteur, mais de grâce, dans cette hypothèse, ayez au moins suffisemment de considération, vis vis de moi, pour avoir la délicatesse, d'oublier de m'inviter.
 
Je vous en remercie.
  Bon vernissage.


Mots-clés : Salon des independants, à ROUEN 2013..