Mots-clés : la logique des ponts et chaussées.
Figurez vous qu'il m'arrive comme tout le monde de sortir de chez moi.
Pas plus tard que tout à l'heure, je regardais, comme à chaque fois que j'y passe, le rebord de notre route, pour être précise quand on passe derrière la maison de "Mayodil'"... La route est en pente.
Depuis qu'ils ont fait construire quatre maisons, dans le prolongement de notre jardin, les pluies qui s'abattent sur notre belle région, provoquent des ruissellements à n'en plus finir... A chaque fois, une petite rivière de 30 ou 40cm de large ruisselle le long de la route, finissant par creuser une véritable petie vallée, de même profondeur que la largeur que je vous donne...
Quelqu'un est allé se de plaindre à la Mairie, moi y compris, non pas pour râler bêtement, mais enfin, quand on paie des impôts, il es t normal que la voie publique soit entretenue comme il se doit. Une roue de voiture dans le bas côté, on ne sait jamais, ça pourrait poser problème...
Enfin, voilà. Cette "réclamation", date de plusieurs mois, le printemps, environ... le maire voulait refaire entiètrement la route. Mais comme d'autres maisons sont annoncées pour les années à venir (sur notre terrain), ils ont choisi de s'en remettre aux autorités compétentes...
Un matin, nous voyons donc les ponts et chaussées, venir mettre du caillou. Enfin, plus précisement, du gravier, gris... Sous le soleil, tout fut rempli, ratissé, etc....
j'esperais, moi, que peut être, c'était une sorte d'amalgame, qui au contact de la pluie, dès le début, ferait une sorte de ciment, qui boucheraient la rigole, afin que la pluie passe dans l'herbe, et pas sur la route. Voyant qu'il n'en était rien, je commente, à mon mari:
"Mais c'est complètement con, ce qu'ils ont fait, à la moindre averse violente, avec la pente, tout le caillou va descendre dans le bas de la route, et le croisement du bas va être complètement envahi de pierres..."
Aprobation du mari (suffisemment rare pour être soulignée).
Sans pluie, pas de problème.... Avec une pluie forte, ce qui devait arriver arriva.... Environ une dizaine de brouettes de cailloux sont dans le bas de la côte... Le bord de la route, complètement creusé. S'arrêter au stop, dans ces conditions, est assez périlleux, certains ont dû réclamer...
Qu'à cela ne tienne.... je passe en voiture, lentement. je vois les mecs des ponts et chaussées, avec leurs brouettes. Ils remontent le caillou "salut", de la main... Ca bosse... Le soir, la route était propre, le "caniveau", de 30cm de profondeur, comblé... encore et toujoursd avec la même methode.
Ces derniers jours rebelotte... Tout est redescendu en bas... Mais là, je ne sais ce qui se passe, personne ne vient balayer.... La logique des ponts et chaussées seraient elle effectivement devenue, véritablement logique du genre "quand une route est en pente, et qu'il y a des pierres en hauteur, avec la pluie, tout redescend"... Incroyable. Je me pose des questions... Je suis très inquiete... Je me dis que peut être, j'ai raté ma vocation j'aurai dû être ingénieur au ponts et chaussées....
Tiens, ça me rappelle un ouvrier agircole, qui bossait chez mes parents, quand j'étais petite... quand il entendait parler d'une femme qui soit ingénieur, il ne decolèrait pas. Il disait "des femmes ingénieurs, des femmes ingénieurs".... il ne supportait pas cette idée...C'est marrant, hein... Et ma mère qui patiemment, le reprenait, pour lui faire fermer son clap...
Mots-clés : la logique des ponts et chaussées.
La logique implacable des ingénieurs des ponts et chaussées.il fût un temps "jadis", à l'époque où mon mari m'aimait encore, où pour se moquer de moi, avec tendresse (si si si si, je vous assure), il me disait "toi, si tu étais ingénieur, on pourrait te laisser une semaine dans le Sahara, je suis sûr qu'à ce moment, tu serais obligée de commander du sable".... Bon, c'était pas de lui, mais de Coluche, m'enfin.Commentaires← Re:Pour de vrai, je crois qu'il n'est plus amoureux de moi, enfin, ça ne fait aucun doute (j'ai de gros indices à te founir, si tu veux), mais tant qu'on est toujours sous le même toit, il ne sait pas encore à quel point il m'estime... A défaut d'être vraiment aimée amoureusement, c'est déjà pas mal... Mais il est de sentiments que l'on ne peut discerner qu'une fois séparés, je crois. Ce qui est un peu troublant, c'est que ces sentiments là, je suis moi, contrairement à lui, parfaitement capable de les éprouver. Un peu comme s'il n'était capable que d'eprouver des sentiment "à chaud", sans pouvoir avoir le moindre recul.
salpiglossis | Le Vendredi 27/08/2010 à 08:53 | | Répondre Tu as raison, certaines logiques nous échappent. Je me suis toujours demandé pour quoi une belle route bien lisse, bien goudronnée de frais, était toujours automatiquement défoncée peu de temps après, comme si on s'apercevait toujours trop tard qu'on n'avait pas changé les tuyaux du dessous...
celestine | Le Vendredi 27/08/2010 à 00:57 | | Répondre ← Re:
je sais qu'en ce qui concerne les departementales, même si le revêtement n'a pas besoin d'être changé, ils le font quelquefois, car s'ils ne le font pas, ça diminue d'autant la somme qui sera louée à cette route l'année suivante... enfin, tu vois, il y a une sorte de vase communcant entre le fait de faire le rechappement une année et l'année qui suit. Enfin, c'était comme ça, à une époque. Mais il semblerait que ce ne soit plus le cas.
salpiglossis | Le Vendredi 27/08/2010 à 08:57 | | Répondre |
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Je trouve moi aussi que beaucoup de choses sont faites sans intelligence ni bon sens. On doit manquer effectivement de femmes ingénieures.
C'est triste quand tu dis "A l'époque où mon mari m'amait encore". Peut-être qu'il t'aime toujours mais que par fierté, alors que tu le quittes, il n'ose plus te le faire savoir. J'ai toujours du mal à concenvoir que l'amour puisse s'arrêter. Enfin, je suis carrément hors sujet là !
Claire | Le Jeudi 26/08/2010 à 22:17 | | Répondre