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La giraffule.

Et bien oui, il fallait bien, un jour, donner le titre à un article, au sujet de ce concept.

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 Aujourd'hui, les personnages des chansons de Thomas Fersen sont de nouveau réunis. En fait, ils le font de temps en temps. Non pas qu'elle, elle en ait particulièrement besoin, mais il se trouve que eux même, apprecient grandement, comme ça, de se voir... Ils avaient projetté, aujourd'hui, d'aller se promener un peu dans la campagne, mais comme le soleil s'est caché, il y ont renoncé. Et puis il faut dire que Felix, avec sa hanche toute pourrie, lui, a beaucoup de mal à marcher. Ha, il fait moins le malin, quand il s'agit de mettre un pied devant l'autre. C'est autre chose que d'aller courrir la gueuse, avec ou sans viagra.

 L'enfant sorcière a décidé de proposer à Dugenou de lui apprendre à jouer aux échecs. Mais il est assez mauvais perdant, alors, elle essaie de lui mâter un peu le caractère.

 Ils sont donc, de nouveau, dans le petit salon. Diane a allumé la cheminée, pour que l'ambiance soit chaleureuse. Mais elle ne s'est pas allongée, pour la sieste. Elle n'en a pas envie... Elle est isolée, dans un coin, en train de lire.
  Elle lit quoi ,
 En ce moment, elle lit Stéphane Guillon, qu'elle a acheté hier, avant de prendre le train.

 C'est Georges, aujourd'hui, qui fait le service. Diane a fait des merveilles, aujourd'hui.

 Comment ça ? "des merveilles".... Oui, elle a réalisé des choses extraordinaires ? c'est ça ?
 Et bien oui, comme elle a l'habitude de faire, quoi.... ha ha ha....

Mais non, ho.... Arrêtez de vous marrer. Elle a fait "des merveilles",  les gâteaux !   C'est le nom qu'on donne aux petits gâteaux que réalisait la maman de je ne sais plus qui. La recette est ici:

www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette/305641/1201661845/merveilles.shtml

Aujourd'hui, c'est encore Felix, ce bon vieux, qui prend la parole.

 Diane, elle aime bien se confier à lui, car c'est un peu un papy idéal, pour elle. Un comme elle n'en a jamais connu , en fait. Son grand père, à elle, était gentil, mais enfin, elle n'aurait jamais pu se confier à lui, en aucune façon, car il aurait été bien trop ancré dans ses valeurs terriènnes, à cent lieux de ses préoccupations, à elle. En fait, elle discute avec Felix, un peu comme elle le ferait, avec jean Claude.... c'est te dire.

  Il expliqua:

 "savez vous comment est née l'idée de la giraffule ?".

  Et bien, en fait, elle avait de gros soucis, avec son mari. Elle,  à l'époque, vivait son envie d'émancipation, très mal. Elle n'aspirait, elle, qu'à assumer son rôle d'artiste. Elle peignait, elle écrivait, des poèmes, des articles sur son blog (quoi, que je ne suis pas sûre qu'elle en avait déjà un, à l'époque), puis à Thomas, bien sûr.
 
 Et parallèlement à celà, elle était littéralement fascinée par les girafes !... Et bien oui mais elle ne comprenait pas pourquoi.  Puis surtout ceci est venu se mêlanger avec le poème de Jacques Prevert, "la girafe".

- Oui, et cette histoire du graffule, alors. Raconte.

 Vous l'aurez compris, la giraffule, est un croisement entre une girafe et une libellule. Elle porte donc, de chaque côté des oreilles, deux paires de petites ailes.



 En fait, elle est fascinée par les girafes, parce que, avec leur long cou, elles ont la possibilité de cumuler, en un seul animal, le côté cartésien,  comme son mari, c'est à dire un individu, homme ou femme, sur lequel on peut compter, sur lequel on peut s'appuyer, sans aucun problème, avec le côté "ailes de giraffule", c'est à dire, le côté artiste, qui assume son droit à la rêverie, et donc, à l'évasion...
 
  Et la giraffule, donc, c'est l'artiste parfait. Son père, par exemple, lui, n'était que "ailes de giraffule", ce qui lui a toujours posé de gros problèmes, à elle, car c'est très insécurisant, pour un enfant, surtout pour elle.

  Par exemple, quand il devait récupérer l'un de ses enfants, quelque part, il suffisait qu'il taille la bavette avec un couillon en route, en général, c'était un copain, un chasseur, ou je ne sais quoi, il oubliait complètement que quelqu'un, quelque part, l'attendait, et il arrivait, la bouche en coeur, avec deux ou trois heures de retard.... Voilà, tu vois c'est ça, une tête du graffule, c'est un homme ou une femme, sur lequel ou laquelle tu ne peux pas te reposer... Diane, elle, a beaucoup souffert de cette caractéristique, au sujet de son père. Par exemple, il partait toujours dans des délires professionnels, assez incroyables, en faisant miroiter une multitude de choses merveilleuses, à ses enfants, puis à sa femme, et n'a jamais rien fait pour montrer qu'effectivement, il ferait le minimum pour concretiser ses rêves là. Et Diane en a beaucoup souffert... c'est pourquoi thomas en a fait une chanson appellée "deux pieds". C'est de lui, dont il s'agit.
 
-Alors, c'est donc ça, cette histoire de giraffule... il n'y a pas un poème, aussi, dans l'histoire ?
- Et bien si ! en fait, il s'agit d'un poème de Jacques Prevert, qui dit :

-C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute d'ortographe, j'écris giraffe avec deux  "F".

Et Diane, elle, elle est peut être la seule, à connaître la véritable raison, précisement, pour laquelle Jacques Prevert faisait cette faute, à cette endroit du mot. C'est qu'en écriture de cahier, les deux "F" formaient deux ailes ! Un peu comme des boucles de lacets, quoi.

 - Mais dis donc, avec ce qui se passe, là, entre thomas et Diane.... Tu ne crois pas que précisement, il aurait un peu tendance, là, en ce moment, à se comporter un peu comme ça ?

 - Comment ça, "comme ça" ?

 Et bien en tête de giraffule... Tu sais, les beaux projets, qu'il a là.... C'est bien d'avoir des projets, mais enfin, bon.... On sait tous ce que ça veut dire, ce genre de truc, là...
 
 - Comment ça ? Tu veux dire que certains pieds de la giraffules pourraient être vermulus ?

 - Non, mais arrêtez là. La giraffule, elle n'est pas  en bois... Ca me rappelle l'époque de la chaise, avec son psy, au début, ho, la rigolade. Il voulait poser une tringle à rideau, en montant sur une chaise, elle lui avait répondu "et bien si vous montez sur la chaise, alors que l'un des pieds est foutu,  vous allez vous pêter la gueule, je vous dis pas...." mais la métaphore était excellente, en effet.

- Enfin, oui, je trouve que c'est assez inquietant, ce que tu dis, là, au sujet de Thomas.... Tu sais que c'est sa giraffule, à Diane. Et la giraffule de son amoureuse, aussi. C'est vachement grave, ce que tu dis, là...

 Et bien he, ho, c'est lui qui fait miroiter des châteaux en Espagne, hein, et personne d'autre. Faudrait peut être qu'il aprenne à se bouger le cul, le chanteur, là...

 - Non, non, mais attendez là. C'est quoi, ces histoires de châteaux en Espagne. Tu veux parler des mêmes châteaux, là, que ceux de Zazie, dans la chanson ?
 
-Et bien oui, tiens. La comparaison est excellente. Elle dit :
 
"je veux un château en Espagne"...

  Zazie, elle dit ça ?
 Et bien dis donc, c'est marrant, ce que tu dis là. Tu sais qu'il y a quelques temps, elle avait été reçue, avec Thomas, justement, pour recevoir une récompense, pour être "chevalier des Arts et lettres", il me semble.
 -Oui, enfin, mettre les deux, là, dans le même panier, je trouve ça un peu hasardeux.

 -Oui, et bien peut être... Mais en attendant, elle vend des disques, "elle"...
 
- Oui, effectivement, mais enfin, avec toute la smala des restos du coeur, etc.... Ils ne fonctionnent pas vraiment avec les mêmes valeurs, tu vois.

- Oui, c'est un fait.
 
-Puis c'est un peu comme si tu comparais une pomme avec une poire.

 Oui, enfin, Thomas a le droit, quand même, de fonctionner avec des valeurs qui lui sont propres, non ?.... Il est très "à part", quand même, non...

 - Oui oui, bien sûr "à part".. Qu'il fasse ses preuves, c'est tout. En attendant il devrait mettre de bonnes chaussettes à ses pieds de giraffule, moi, je te le dis.

 

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Version imprimable | Actualités | Le Mercredi 30/03/2011 | 5 commentaires


Commentaires

Oui, mais un peu plus tard Prévert a écrit :

Sans faute
(codicille)

C'est ma faute
C'est ma faute
C'est ma très grande faute d'orthografe

Voilà comme j'écris giraffe

j'ai eu tort d'avoir écrit cela autrefois
Je n'avais pas à me culpabiliser
Je n'avais fait aucune phaute d'ortographe

J'avais simplement écrit giraffe en anglais

C'est dans Fatras je crois...

 


Didier | Le Jeudi 31/03/2011 à 16:31 | [^] | Répondre

Re:

salpiglossis  Oui, et bien tu sais, en fait, j'ai mélangé tout ça, puis j'ai fait le calligramme, aussi "fôte d'ortograffffe", un peu inspiré de cela, en fait.



 Mais celle là, c'est la toute première version, un peu triste, peut être, car faite à mes debuts. C'est Thomas qui la possède, je la lui avais offert en même temps que "la tombe", si mes souvenirs sont bons.

 Une fois, je me souviens qu'il disait de lui qu'il faisait des fautes, et il disait cela en riant, et nulle doute que sans mon calligramme, il en aurait peut être pas ri, à ce moment précis, et j'avais trouvé cela absolument delicieux.

 


salpiglossis | Le Jeudi 31/03/2011 à 17:54 | [^] | Répondre

Re:

salpiglossis  Dis moi. Je vois, en cliquant sur ton pseudo, que tu  es sur la région. Comment es tu arrivé sur mon blog ?

 


salpiglossis | Le Jeudi 31/03/2011 à 17:58 | [^] | Répondre

donner le bâton pour se faire battre

alors là j'avoue Françoise que ce que tu as écrit dans le mail me dépasse, m'énerve et je te cite "...Thomas a pris toutes les précautions, m'en a fait voir de
toutes les couleurs, ces dernières semaines, mais c'était, à chaque
fois, pour la bonne cause, et ne manquait jamais, dès le lendemain, sur
mon blog, de passer voir comment je réagissais. il lit mon blog chaque
jour, bien sûr, pour "prendre la température"...."
Si j'étais la muse de quelqu'un je ne le dirai pas, je le garderai précieusement. Je sais ce que tu as traversé mais ça devient du délire et si en plus tu nous écris qu'il t'en fait voir de toutes les couleurs ....comment je réagissais..." si ceci est vrai c'est du harcèlement moral pour que tu te soumettes. Toi qui a su te libérer de tes chaînes.
STOP

 


elisa | Le Vendredi 01/04/2011 à 00:15 | [^] | Répondre

Re: donner le bâton pour se faire battre

salpiglossis  Bonjour, Elisa.
 Je ne te connais pas.  Mais il ne faut pas que tu sois inquiete. Il est des évolutions psychologiques qui ne peuvent être franchies, que de cette façon... C'est comme ça. Mais tu sais, il y a peu de temps, je lui disais "tu sais, rien ne me fais peur, à présent, je ne vois vraiment pas effectivement, ce qui pourrait m'atteindre".
 
  Aussi, à chaque fois, il veille sur moi, ne t'inquiete pas... Dès le lendemain, quand il craint, il est là, et veille. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il n'y a pas meilleur ange gardien. J'ai grandement eu l'occasion de le tester, depuis huit ans maintenant.

 Mais enfin, je te remercie de t'en soucier, cela me va droit au coeur.
 Et puis il faut bien reconnaître, aussi, que la relation entre un artiste, et sa muse, est une relation fort particuliètre, vraiment, et qui à ce titre,  présente des aspects assez intrigants, pour les autres humains...

 


salpiglossis | Le Vendredi 01/04/2011 à 01:46 | [^] | Répondre

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