Françoise Niel Aubin.

Bonjour, mes canards....

 Bon. C'est un peu le bazar ce matin.
 Pour mon blog ici present, Charlotte a trouvé ce qui clochait ... Vive Charlotte. Heureusement qu'elle est là, tite mère.

 Bon. J'avais eu des problèmes pour communiquer avec Martine la semaine dernière... Elle s'en est apperçue, et on s'est appellées pour se donner RV ce matin, pour que je recupère mes vollailles.
 C'est chouette d'aller chez Martine ! La vie à la campagne, quoi. Avec du bio partout. Quand on parle de légumes, de moutons, du thé qu'elle nous sert... Enfin, partout, quoi.
 
  On est donc allées en bas de son terrain, pour récupérer les vollailles. Le coq que j'avais reservé et la poule se trouvaient enfermés dans un poulailler, car le renard passe régulièrement, et ça ne faisait pas son affaire, ni la mienne.
  Il lui a bouffé encore des Pavilly la semaine dernière, ainsi que son coq Marans. Pas chouette le mec. Alors, elle a installé un piège, avec dedans la carcasse de la poule qu'il avait massacrée et pas mangée.. Mais c'est incroyable ce que c'est rusé, un renard. Elle a vu où est ce qu'il était passé. Mais son labrador est venu y fouiner, alors, le renard n'est plus repassé par là. Il est passé ailleurs, et a fini par entrer de nouveau, et refaire des misères ... Et le piège était toujours tendu....
 
Enfin, bref. Après plusieurs intrusions du renard dans le poulailler qui fermait mal, les volailles ne se sentent plus en sécurité. Du coup Martine est complétement degoûtée de l'aviculture. Elle était contente de ses Pavilly, pourtant. Je vous rappelle que c'est moi qui lui ai revendu, quand j'avais arrêté les miennes, la totalité de mon parc de Pavilly.
 
Elle  était arrivée par avoir de belles poules, assez grosses, comme elles doivent être, ainsi que son coq.
 Alors, les p'tits jeunes qu'elle m'avait reservés, elle les avait mis à part, pour être sûre qu'ils ne se fassent pas croquer.  Pour le coq, elle m'a donné le choix entre le jeune, et le vieux. J'ai bien observé les deux. Moi, il me faut un reproducteur. Donc, j'étais mieux avec le jeune.

Ses points forts:

- Il a  une belle crête bien régulière, simple, comme il se doit.
- Le pavillon de l'oreille est bien blanc.
- Sa petite huppe est juste comme il faut. Ni trop forte, ni trop timide.
- Il est en parfaite santé. Les plumes bien brillantes.

 Ses points faibles.

- Il manque un peu de gabarit. Martine me dit qu'il n'a pas fini sa croissance. Moi, je crois que oui, car il   est né  au printemps 2008. La croissance des Pavilly est rapide... ( chez moi, une année, une poule s'est mise à pondre à 4 mois, ce qui est remarquable, et vraiment exceptionnel). On le voit aussi à ses ergots qui ne sont pas encore formés. Pour un Pavilly, le bon poids, c'est environ 2,5 kl, 3 kl. Lui doit ne faire que 2kl. et encore.
-Il a quelques plumes sur les pattes, qui n'ont rien à faire là. ( c'est pas des brahmas, bordel de m....).

 Enfin, voilà, l'état des lieux de mes nouvelles recrues.Comme vous le voyez, il me reste l'oeil un peu expert de l'avicultrice que j'ai été.
 Mais j'ai oublié de vous parler de la poule. Elle a comme principale defaut d'être une jeunette de l'année 2008 comme le coq. Le renard a bouffé toutes les anciennes, malheureusement. Elle aussi manque un peu de gabarit. Mais sinon, elle est parfaite.

 Ce qui me chagrinne, en fait, c'est que moi, j'ai acheté des caillottes pour couver mes oeufs de Pavilly. Et les oeufs de Pavilly, je comptais sur les vieilles poules expérimentées pour me les procurer... Et là, la petite jeune, elle va me faire des oeufs trop petits pour être couvés.

 Que je vous explique.
 
Quand on fait de la reproduction pour une race naine, on n'utilise que les premiers oeufs des poules, car ils sont petits. Les petits oeufs donnant des petites volailles.
 Par contre, quand on selectionne une grande race, on n'utilise au contraire que des oeufs de poules de deux ou trois ans, pour que les oeufs soient gros, afin qu'il donnent de grosses volailles.

   Alors, le problème que l'on rencontre à ce stade, en général, c'est que le coq, enfin, ça m'arrivait surtout pour les brahmas( gros fénéants, ceux là....)  et bien les coqs préfèrent  cocher( oui, on dit cocher pour les volailles)  les poules les plus jeunes.... Resultat des courses, les oeufs que l'on souhaite mettre couver sont  clairs, c'est à dire non fécondés.  Alors, je repartais en guerre, lui retirais les jeunettes (oui, je sais, je suis bel et bien cruelle) afin qu'il culbute celle que moi j'avais décidé. Mais le temps que la fécondation des  nouvelles partenaires sexuelles soient assurée, on perdait un temps precieux... Car entre le moment ou vous introduisez un coq dans une basse cour, et le moment où les oeufs sont fécondés, il se passe "un certain temps". Comme le fut du canon !

 enfin, voilà.
 J'ai ramené donc ce matin, mon couple de Pavilly avec mes cayennes. Martine a pris soin de me le desailer, ainsi que la poule, pour être sûr que celui ci ne s'invite dans les plates bandes.

 Pour le coucher, ce soir, par contre, je suppose qu'il va y avoir du sport. Car lui, c'est un sauvageon... Il aime dormir dans les arbres. Mais avec une seule aile opérationnelle, ça va pas être facile. Alors, je vais aller leur donner à manger dans le bâtiment, pour le faire entrer.

 Mais ce matin, déjà, il appelait ses poulettes pour partager des trucs qu'il avait trouvé dans l'herbe....
 Enfin, voilà. Quand il y aura un rayon de soleil, je vous montrerai ça.