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Juste une envie, de vous décrire...

Je suis une écriveuse compulsive. Et alors, c'est grave ? Docteur ?

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 Bon, hier, je m'y suis remise... Ecrire, écrire écrire. "Elle ne sait faire que ça".


 
  Et sur papier, en plus, bien sûr. Savez vous pouquoi je privilégie, souvent, le papier ? C'est parce que j'adore le côté profondement sensuel, du toucher. Le stylo qui file comme un malade... J'adore ça, vraiment. Mes idées s'enchainent, les unes deriière les autres.... Tout ce qui m'ennuie, bien sûr, en priorité... Mais bien vite, aussi, il se met à faire des cabrioles. On dirait la chèvre de monsieur Seguin, qui fôlatre dans les montagnes, quand le soleil va bientôt se coucher. Et justement, c'était à cette heure, hier soir. Comment dit on ? déja , "entre chien et loup"....

 Je ne sais pas vous décrire, ce que je ressens, quand je lui écris... L'expression "bien être", me parait alors si dérisoire. C'est plus que ça. Une véritable drogue... On peut dire ça.  L'encre coule du stylo sans même que j' en ai conscience.

 En bas de page, toujours, je regarde la page noircie. Je contemple mon oeuvre (ne riez pas...). Je dis celà, car il fût un temps, où mon écriture, il y a bien longtemps, trahissait de façon tellement évidente ma souffrance psychique, et psychologique.. Mais ça fait bien longtemps que cette période est révolue. A présent, c'est une écriture ronde, appuyée, sûre d'elle... Une écriture qui vous dit :"je sais ce que je dis, je sais ce que je fais, prenez en de graine".

 Et au bout de quelques heures, je suis complètement lessivée... Lessivée, mais si heureuse. Vraiment. C'est indescriptible, le bien que je ressens alors.

  Bon, bien sûr, il m'arrive de ne plus être très sérieuse, quand j'écris. Que dis je. "bien souvent".
  Non, c'est faux. A chaque fois, inévitablement, je finis par des pirouettes, cacahuettes. Et alors là, que dire. " récréation "?.... Oui, peut être. Mais c'est une métaphore qui me semble si faible, en comparaison à la réalité, vraiment. Faire le clown, oui, c'est plutôt; ça. Je ne resiste pas, à l'envie de faire de clown... Voilà. Quand je suis en fin de lettre, au bout de je ne sais combien de pages, j'ai mangé un clown. Je lui sors alors toutes les bêtises qu'une femme rangée "d'un certain age", a dans la tête, et c'est rien que de le dire.


 Mais je le vois, lui, alors, mort de rire, et tellement content de se nourir, lui aussi, de mon bien être, si durement acquis,  en train de me lire. Et cette image est la plus douce, et la plus réconfortante qu'une femme puisse imaginer.




 Hier soir, du coup, j'étais tellement, tellement, comment dire. "up", quoi... Que j'ai "enfilé", à 1h du matin, Bénabar (infréquentable)...

  Mais que vois je?... Que dis je?.... Qu'écris je? Là. Mais qu'est ce que cette métaphore là, d'ordre purement sexuelle, mon Dieu, peut bien faire ici ? Non franchement....
 
  Bien vous voyez, avec lui, c'est comme ça, à chaque fois,  mais génralement, plusieurs à la suite. Comment voulez vous, moi, que je ne sois pas dependante, après des coups comme ça ?
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Version imprimable | Actualités | Le Jeudi 20/01/2011 | 0 commentaires



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