Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : georges sand, françois le champis.

 Il faut dire qu'avoir vu thomas en concert, il y a quelque jours, pour n'importe quel individu normalement constitué, ça vous  rafistole, ça vous charme, ça vous stimule, ça vous.... Enfin, que dire. Comment décrire celà. Il met une telle energie à se donner en spectacle,  c'est tendre, amusant, rieur, complètement jubilatoire... Communicatif. Absolument formidable, quoi...

 Alors, il m'a refilé un peu de son energie ! quoi. Mais enfin, par le biais du disque, ça fonctionne ben aussi, hein. Mais là, "pour de vrai", c'est encore mieux...!

 Enfin, voilà. J'ai pris la décision, il y a quelques temps, de passer à la taille supérieure, concernant le format sur lequel je travaille. Disons, grosso modo, que je passe du format 40x50 au format70x80. Enfin, j'ai n'ai pas pris les mesures exactes, mais c'est le format "raisin".
 
  Comme le vrai papier aquarelle coûte cher, j'ai cru bien faire en achetant du papier "classique", épais, mais non destiné à l'aquarelle....  Ce qui fut....  Pas une catastrophe, mais pas loin. 
 Donc, avant hier, rebelote. Je retourne au magasin ( enfin, c'est bon, à présent, il y a ce qu'il faut à Barentin). Et me voilà repartie avec trois feuilles de vrai papier aquarelle, cette fois. J'ai acheté aussi des pinces à dessin, vu que je n'en emploie jamais, le peu  que j'avais  se sont trouvées perdues.

  C'est important, d'être bien outillée.
 En fait, moi, à la base, j'ai toujours eu un peu de mal, à travailler sur un grand format. Mais je crois que c'est aussi proportionnel à l'image qu'on a de soit, donc de son  oeuvre. Plus on est "decomplèxè" en temps qu'artiste, plus on ose travailler sur grand format. J'ai remarqué ça, justement, à l'expo de Maromme, il y a quelques années. Car j'étais la seule quasiment, à travailler sur aussi petit. Ce qui ne m'avait pas empêchée, cependant, d'avoir été selectionnée.

 Enfin, voilà.  Je peins deux choses en même temps, car j'ai des temps de sèchages (rapides), à respecter scrupuleusement.
 L'une concerne une citation  de François truffaut, qui est la suivante:

"les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant sa coherance et son harmonie".( vous savez peut être que j'ai toujours eu des soucis avec mes jambes....)

Et la suivante, concerne une citation de Georges Sand, que j'adore. (pas seulement la citation, mais l'auteur).

 "La nature est une oeuvre d'art, mais Dieu est le seul artiste qui existe, et l'homme n'est qu'un arrangeur de mauvais goût". (François le Champis).



 Je ne vous ai jamais parlé de l'amour que j'éprouvais pour Georges Sand.

  J'ai lu d'elle, "François le champis" et "la mare aux diables", et "la petite fadette".

 Ce que je trouve génial, chez elle, c'est d'une part, cet amour immodéré qu'elle avait pour la nature, et pour la terre... Enfin, je veux dire la culture de la terre. Disons que ce sont là mes racines agresques qui parlent, je suppose. En fait, c'est une femme qui éprouvait pour le genre humain un amour sans borne. Elle s'amusait de leurs travers, et voyait, dans l'âme humaine, l'empreinte de Dieu... C'est surtout dans "la petite fadette" qu'on peut lire celà. C'est peut être à cause d'elle, en fait, que moi aussi, j'ai foi, à ce point, en la capacité de chaque individu à devenir meilleur que ce qu'il n'est, ou que ce qu'il a été.... C'est ça, en fait.  C'est grâce à elle, j'en suis sûre.

 







Mots-clés : georges sand, françois le champis.