salpiglossis - Je cite: "Sortir de son bocal".

Je cite: "Sortir de son bocal".

Mais enfin, je ne suis pas un cornichon !

Et bien, c'est vrai, quoi...

Bon, enfin, voilà.
Aujourd'hui, dernier jour "alone", in Paris, comme les jours précédents, je n'ai vu personne.

Du coup, la stagiaire qui m'accompagnait est restée jusqu'à la fermeture, et je suis partie à 16h30... Là bas, j'ai réécouté le disque de Thomas, mais c'était dans de mauvaises conditions.

J'ai profité de ce dernier moment de solitude, (ho, que je n'aime pas, ça, la solitude, moi... voir "je m'appelle Françoise", le couplet d'Olivia Ruiz). enfin, oui, je disais que j'en avais profité pour écrire à mon mari !

Car oui, figurez vous, accessoirement, que je suis encore mariée.

Et comme nous ne sommes pas en "trop mauvais termes", dirons nous, j'ai cru plus poli de lui expliquer ce que je faisais de ma journée, demain, plutôt qu'il ne l'apprenne par quelqu'un d'autre.

Alors, voilà. C'est curieux, quand même, hein. Quand on partage quelquechose avec quelqu'un qu'on aime, moi, au bout de 15 pages, j'ai encore des conneries à raconter à Thomas, et bien là, en deux pages, le truc était baclé !

J'ai envoyé un message à mes filles, ce matin, à ce sujet, pour leur dire de veiller téléphoniquement sur lui, à partir de demain, au cas où... je lui ai proposé, aussi, dans la lettre, de me faire des excuses, éventuellement.

Puis à mon sujet, je leur ai dit de ne pas s'inquieter. Que les anges veillaient sur Thomas, et sur moi, et que quand on luttait pour une cause qui était juste, on était protégés.... Par qui , excellente question. Je n'ai pas la réponse.... Si, je dis ça, mais je plaisante, bien sûr. Il s'agit de "Sandra". Elle veille sur Thomas et moi, c'est une évidence...

salpiglossis

| Actualités | Le Lundi 07/03/2011 | 10 commentaires

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Commentaires

Petit oubli

Juste une chose, mon aile s'étend sur toi, sur vous.
Elle est légère et douce, disparait au matin.
Mais reste présente.

Bénédict.

Benedict | Le Lundi 07/03/2011 à 23:42 |

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Le bocal.... à cornichons.

Histoire de bocals,
Ce soir je mange du poulet froid, une aile grillé et des rognures de blancs. Avec ça j'ai fini les cornichons. il en restait deux, quelques oignons blancs. J'ai jeté le jus de vinaigre avec les 'chai pas quoi' qui donnent du goût et aussi le 'truc' en plastique pour monter les cornichons.
L'homme dans sa grande inventivité à créer l'ascenceur à cornichons. Il ne sert à rien quand le bocal est plein, que le jus est bien clair et que ceux-ci sont là tout en haut qu'on les attrappent avec les doigts. Je sais bien que "ça se fait pas" comme disent les mamans, mais quand il n'y a personne qui regarde, vous faites comme moi, vous transgressez les bonnes moeurs cornichoniesques. Ne dites pas non, personne ne respecte les cornichons.
Quand le bocal commence à être moins rempli la technique évolue. Certes les piquer avec une fourchette comporte également des inconvénients. La fourchette attrape soit un trop gros, soit des petits. Je dois vous confier un secret ; j'achète des cornichons non calibrés, il y en à même qui sont tout tordus.
Bien sûr, en héritage l'on m'a légué une pince en bois pour saisir les cornichons, mais elle est dans le tiroir sous l'évier (tu vois Françoise à droite sous la paillasse). La pince à cornichon, autre grand progrès des humains, est dédaigneusement délaissée depuis le jour de l'ascenseur à cornichons en plastique.
La pince à ses défauts. Si le cornichon est mal pincé il s'échappe, le fourbe, saute directement dans l'assiette, ou rebondit, se jette au sol pour tenter d'échapper à son sort. Un cornichon en colère qui ne veux pas être croquer se soustrait à son funeste destin et est capable de toute les traitrises.

Ce soir le bocal est vide, il va finir dans le bac verre/vert. Les bocals à cornichons je les gardent pas pour les confitures, ils sont un peu trop grands et puis ils gardent l'odeur du vinaigre. Il sera brutalement jeter avec mes pots de yaourt dans le grand camion bruyant à verre du vendredi, et s'en ira bien loin dans notre indifférence se faire refondre, reviendra mélanger sous une autre forme, peut être un joli flacon à parfum finement ciselé pour parfumer les belles dames et les gentils monsieurs comme l'on dit dans les contes.

Ce soir j'ai vidé le bocals à cornichons.
Les cornichons étaient croquants, craquants. Il faudra que je note sur la course de listes de racheter un nouveau bocals, un tout neuf. Les prohains cornichons n'auront pas la même saveur. Ces deux derniers sont sortis du bocal sans réticence; avec la saveur du devoir accompli.

Demain ce sera un autre bocal, c'est une évidence, c'est vrai quoi....

barbara | Le Mardi 08/03/2011 à 00:02 |

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← Re: Le bocal.... à cornichons.

salpiglossis Bonjour, "mon ange".
J'adore ton histoire de cornichon... Et jamais je n'aurai soupçonné qu'on puisse ainsi en faire un truc aussi marrant; de quoi en faire une chanson, peut être....

salpiglossis | Le Mardi 08/03/2011 à 05:47 |

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Bonne fête.

Benedict | Le Mardi 08/03/2011 à 10:27 |

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Fête, fait, faites, faîte.....

Déclinaison, déclic-naison, délit-raison, déni-maison, dépit-faisons, débit de boisson, deci-de-son, dela et d'ailleurs......cahin-caha.
Bonne fête.
Gira(f)mitiés

barbara | Le Mardi 08/03/2011 à 13:46 |