Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : divorce

  

 La première qui me vient à l'esprit, c'est celle chantée par enzo enzo (que j'adore), et Kent. elle s'appelle: "la belle entente".

www.musicme.com/

 Il fau taper "enzo enzo", dans la barre de recherche, puis trouver le disque pour enfin aller chercher le morceau. Je n'ai pas réussi à faire plus direct.

  Il y a aussi un morceau de bénabar: "Les reflets verts".

www.youtube.com/watch

 Enfin, son regard, à lui, est celui d'un homme mais enfin, c'est le même problème pour nous, aussi...

   Mon mari, en me faisant sa scène, avant hier, a laissé échaper un truc, fort "interpellant", pour moi. Il a dit "je t'ai élevée, pendant 20ans, puis après je dois casquer, etc....."


 Non non non non. Mais je ne blague pas, là.... Je vous jure qu'il a dit ça.

 Vous n'imaginez pas à quel point, cette reflexion m'a laissée songeuse. Attention, je ne suis pas bléssée, hein, vraiment pas. Mais songeuse, oui, très fortement. Car enfin, que comprendre, dans un tel lapsus...
 Ca peut signifier qu'il m'a élevée, dans le sens où mon père n'a jamais été à la hauteur, pendant mon enfance, et que donc, inconsciemment, mon mari m'aurait servi plus ou moins de père de substitution.... Bon. Soit. Et alors. Il est où le problème  ? C'est ça ! Quand on aime quelqu'un, on colmate les brêches, et bien y'a pas de quoi fouetter un chien, hein....
 
Moi aussi, je lui ai servi de mère... et je sais bien, moi, jusqu'à point. Je sais aussi que cette dernière n' a jamais été foutue d'avoir la moindre conversation sensée, avec son fils, que ce soit pendant son enfance, ou dans sa vie d'adulte.
  Alors, oui, moi aussi, je l'ai "élevé", comme il dit.

 Une autre interprétation, peut en être faite, qui celle là, collerait, je crois, encore plus, dans la bouche de cet homme qui n'est plus amoureux de sa femme, depuis des années.

 C'est "élevée", dans le sens ascenssion sociale... Car enfin, je n'étais rien de moins qu'une adolescente, sans diplôme, bousillée par une trop grande souffrance, fauchée, qui plus est, alors que lui, en bon ouvrier travailleur, avait de l'argent de côté... (un "homme bien", quoi et responsable)...
 
  En fait, vu de ma personne, une jeune femme qui s'était accrochée à cet homme là, qui avait un travail "sérieux" (sic), dans une administration, pas un artiste, quoi, vous me suivez, là.... ? Pas un charlot, qui mène la vie de bohême, un mec qui en a dans le froc, un mec sur lequel on peut se reposer, quoi.... Vous me suivez toujours ? là ?

 Enfin, bref, la superbe porcelaine cassée, que j'étais au fond de mon coeur, à l'age de 17ans, disais je, s'est donc vue, grosso modo, "sortie du ruisseau", par cet homme là.....

  ALORS.... Ca vous en bouche un coin, n'est ce pas..... Il m'a donc "élevée"..... Ho, putain. Il cause peu, mais quand même, arriver avec si peu de conversation, a montrer ainsi ce qu'il a au fond de son coeur, à mon sujet, sans même qu'il en ait conscience....

   Parce que c'est ça, qui est fort intéressant, n'est ce pas. C'est que lui même, n'a même  pas réalisé, la gravité de ces mots, quand il les a dits.

 Enfin, bon. Ne reste plus qu'à espérer que le fait de vous l'avoir dit, là, me fasse avancer, un peu plus....

 Mon imprimante etant encore en panne, alors qu'elle est neuve, j'ai dû aller faire la photocop ' à Pavilly. Je lui ai fait une copie de la lettre envoyée à l'avocate.. Juste histoire qu'il ait bien à l'esprit que ça n'est pas moi, qui suis tordue, mais les avocats, qui cherchent à nous monter l'un contre l'autre. Je ne sais pas comment il réagira.

 J'essaie de ne pas y penser. C'est pas facile. Je ne me sens pas bléssée, pourtant. Enfin, pas énormement. Je dirai que je suis "perturbée", bien sûr, plus que bléssée.

 Je pense, là, à la chanson de Bénabar. Car il est vrai que l'on ne voir plus les gens de la même façon, quand on ne les aime plus... Mais quand même. Est ce une raison pour noircir le tableau ?... Je ne comprends pas, moi, les gens qui en remettent une couche... Je trouve que devoir couper, par  épisodes, les fils qui nous relient encore, l'un à l'autre, est déjà suffisemment "delicat", pour qu'on ne le fasse de façon outrancière, ou déplacée. Je trouve, moi, au contraire, qu'il est souhaitable que ça se passe le mieux possible...

 Mais enfin, moi, je m'en fous, d'une certaine façon. Je veux dire qu'avec tout le travail que j'ai abattus, depuis des années, j'ai tellement bien préparé le terrain de mon divorce, que vraiment, je suis relativement zen, à ce sujet.
 
 Justement, parlons en...

Il y a quelques semaines, nous nous sommes donc trouvés, mon mari et moi, avec ma notaire, les acquerreurs du premier terrain, et leur notaire.
 
  Nous étions donc 6 dans la pièce. L'ambiance était très bon enfant. Mon mari était de bonne humeur... On souriait tous, chacun satisfait du compromis, que nous allions signer....

 Comme c'est moi qui avait fait visiter le terrain, au moins 6 ou 7 fois aux acquerreurs, je reconnais que ça craie des lien, bien sûr... Moi, je les ai plus ou moins (bon, plutôt plus, je le reconnais), baratinés, à chaque fois, pour leur montrer les multiples avantages que notre terrain proposait, en comparaison à tous les autres terrains qui étaient en vente, dans la région.

 Bref, comme nous rigolions, eux et moi.... à de multples reprises, mon mari s'insinuait dans la conversation, pour.... Me faire taire! Du style "mais as tu fini de les saouler, ces gens là.... Ils  se moquent de ce que tu as à dire". etc... etc...
 
  Nous somme restés au moins une bonne demi heure, et il a sevi au moins trois fois...

 Mais ce qui est curieux, c'est que moi, je l'ai remis à sa place, gentiment, à chaque fois.  Mais l'ayant fait, je n'ai absolument pas accusé le coup !

 Et c'est en revoyant la notaire, à une autre occasion, qu'elle m'en a  fait la reflexion....
 
  C'est fort curieux, n'est pas...
 Elle m'a dit :
 "Mais vous avez vu de quelle façon votre mari s'est comporté avec vous ? tel jour ?"

 "Ha non.... pourquoi ? Il a dit un truc pas chouette ?".

 Et bien oui ! à plusieurs reprises, il a carrement été odieux avec vous"...

 Ha bon... C'est curieux, je n'ai pas remarqué".....

 Et elle a bien insisté...
 Et vous savez quoi...  Et bien vous n'imaginez même pas à quel point celà me ravit. Non pas qu'il m'ait fait taire... Car une fois remis à sa place, je continuais à parler avec eux, à chaque fois.

 Mais plutôt du fait que précisement, ça ne m'ait fait aucun effet....
 C'est à dire qu'il peut me sortir toutes les méchancetés qu'il veut, comme on dit vulgairement, je m'en tamponne le coquillard.

 Et comme dit Thomas "je jouis je jouis je jouis", non pas d'un orgasme (enfin, thomas, c'est pas le moment !)

 Je jouis comme vous ne pouvez pas l'imaginer, du fait de savoir, et dêtre parfaitement consciente que précisement, ça ne me touche quasiment pas...
 
  D'ailleurs, pendant cette dernière crise, là, en fait, il m'a dit beaucoup moins de méchancetés, je trouve, qu'il n'avait dit, lors de ses colères précédentes...
 Vous allez voir. Dans quelques mois, il n'y paraîtra quasiment plus. On va s'en aller signer la vente du premier terrain, chez le notaire, il m'aura apporté des fleurs !

 Je pourrai tout aussi bien dire: "on en fera quelquechose, si les p'tits cochons ne le mangent pas !"
 Bon. Enfin, voilà. Si le fait de vous raconter celà peut m'aider, n'est ce pas...

 Enfin, si vous avez des idées de chansons, ou autre, sur le divorce, qui soient susceptible de m'aider, positivement, je suis preneuse.
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