Mots-clés : âne normand, oies normandes, poules de Pavilly.
D'une part, dans l'inconscient collectif, c'est un animal très attachant, car il a la réputation d'être tétu... En fait, pour de vrai, c'est un peu faux. Simplement, quand il ne sent pas un passage, il a le droit.. ! Il a ses raisons. Mais il semblerait que pour de vrai, il faut simplement savoir y faire, pour le mener... Et moi, ma relation aux animaux, est vraiment très bonne.
Par exemple, quand j'étais enfant, et ado, chez mes parents, au printemps, nous déménagions du bétail, en passant par les routes. Je dois préciser que c'était toujours au printemps, et qu'il étaient simplement complètement excités, par le fait d'être enfin à l'herbe tendre, ce qui ne nous facilitait pas la tâche. Alors, l'un les poussait, et les autres précedaient le troupeau, de telle sorte que nous fermions les barrières, pour ne pas qu'ils entrent dans les jardins privés. Mais une fois le troupeau passé, il fallait arriver à le doubler, pour recommencer l'opération.... Un vrai sport !
Et pour conronner le tout, mon paternel avait des champs enclavés dans les bois. Ce qui fait que pour les y mener, nous devions cheminer, avec le troupeau, à l'intérieur. Imaginez la scène. Certains veaux (enfin, des grands, hein, des "ados"), s 'écartaient du troupeau, indisciplinés qu'ils étaient. Quand ils s'écartaient seuls, c'était inutile d'aller le récupérer, par similitude, il reintégrait le troupeau au bout d'une centaine de mètres. Mais quand ils s'écartaient à plusieurs, ils risquaient vraiment de se perdre. Alors, il fallait là encore courir, pour les ramener dans le droit chemin.
Et je me souviens très bien, moi, je parvenais toujours à anticiper lequel d'entre eux allait s'échapper.... Je ne saurai pas vous expliquer. Les oreilles dréssées, peut être. Enfin, toujours est il que j'y arrivais.
Une fois, aussi, quand j'étais éducatrice, j'avais appris l'équitation, avec des enfants. Bien sûr, moi, je montais un grand cheval...et leurs contacts m'était vraiment très agréable.
Enfin, voilà. Une ânesse, plutôt, pour avoir la plaisir de lui faire faire des petits... Vous imaginez la scène...à quel point ce doit être génial.... puis il ya les histoires, aussi, racontées aux filles quand elles étaient enfants. Le petit âne gris...
Que l'on m'a racontée Du fond de ma mémoire Je vais vous la chanter. Elle se passe en Provence Au milieu des moutons Dans le Sud de la France Au pays des santons. Y avait un beau troupeau Les étables étaient pleines De brebis et d'agneaux Marchant toujours en tête Aux premières lueurs Pour tirer sa charrette Il mettait tout son coeur. Il s'en allait heureux Remontant la Durance Honnête et courageux Mais un jour de Marseille Des messieurs sont venus La ferme était bien vieille Alors on l'a vendue. |
Tout le monde l'aimait bien Vaillant malgré son âge Et malgré son chagrin Image d'Evangile Vivant d'humilité Il se rendait utile Auprès du cantonnier. Un soir s'est terminée Dans le fond d'une étable Tout seul il s'est couché Pauvre bête de somme Il a fermé les yeux Abandonné des hommes Il est mort sans adieu. Vous racontait la vie Vous racontait l'histoire D'un petit âne gris. |
Je sais que Hugue Aufray l'a chantée, mais je ne sais pas s'il en est l'auteur. Puis il ya celui de la Comtesse de Ségur..."mémoire d'âne"... J'avais adoré !... Le livre était illustré de magnifiques aquarelles.
Puis disons qu'au niveau de la symbolique, l'âne est l'anti Lion, ou Tigre, en fait. Une sorte de "antihéros animalier", et je trouve donc cet animal hyper touchant.
Puis la race normande, elle, est particulière. Il a été "créé" cet âne, pour transporter les brocs de lait, quand les fermiers trayaient les vaches au dehors. Moi, quand c'était le cas, chez mes parents, quand j'étais petite, c'était ma mère(bien sûr), qui trainait cette fameuse cariole, pour mettre les six brocs. Et cet âne normand, ne mesure pas plus de1,2m au garot, grand maximum.... Un petit âne, en somme... Il doit aussi avoir une trace, marron, dite "croix de st andré", sur le garot.
Le voilà:
Comment peut ne pas craquer, devant un tel spectacle ?.... Puis des poules de Pavilly, tout autour, et voilà le spectacle assuré.... Et puis les oies normandes, me direz vous... "on verra , on verra..."
Mots-clés : âne normand, oies normandes, poules de Pavilly.
Je ne sais pas si elle est d'Hugues Aufray.
J'aurais du lui demander tiens ! Bah oui, je l'ai vu à Carrefour il y a une ou deux semaines, il faisait ses courses avec un jolie brune bien plus jeune que lui. Il habite en haute-Savoie en fait.
Je l'ai encore vu ce soir, il parlait aux infos, de Jean Ferrat qui vient de mourir. C'est triste ça, je l'aimais bien, d'un sentiment un peu particulier parce que c'est le chanteur préféré de ma mère depuis toujours et ses chansons ont bercé mon enfance. Encore une page qui se tourne, un peu de mon passé qui s'effrite.
Bon, aucun rapport avec ton ânesse.
Sauf la chanson qui est bien jolie. A une époque, je connaissais le texte par coeur puis...j'oublie !
Claire | Le Vendredi 12/03/2010 à 23:35 | | Répondre