Françoise Niel Aubin.

 Bonjour !

 Levée de bonne heure, comme chaque jour, je voyais bien qu' il était en train de neiger. Les chats, aussitôt entrés, comme chaque matin, étaient tous blancs ! (je rappelle que ça n'est pas leur couleurs).  Ca n'est pas qu'ils s'étaient particulièrement attardés sous les flocons, mais plutôt qu'ils s'étaient chamaillés sous la neige.... Mais arrivés dans la cuisine, il n'avaient plus que le dos trempé.


 Pour rejoindre la gare, la route n'est pas facile. En pleine campagne, il n'y a pas de salage qui soit susceptible d'arranger la route. Pour atteindre la gare, il y a 6 ou 7km...  vers les 200 derniers mètres, une pente assez impressionnante, vers le coeur de Pavilly, et la gare. C'est là, en principe, que moi, et certains autres, choisissons de laisser nos vehicules, pour éviter d'avoir des problèmes avec le verglas.... Bien sûr, pour arriver jusque là, je roulais à 30km /h.... Ne dit on pas "qui veut aller loin ménage sa monture".


  
Ca, c'est la route, quand nous sortons de notre jardin, pour rejoindre Pavilly.
 
J'avais sous estimé, en temps, la marche à pied pour rejoindre la gare. Mais le train, lui aussi, avait des problèmes avec le temps. Alors, ça faisait bien mon affaire.
 Je regardais par la vitre embuée les maisons, les jardins, tous enneigés. Puis la route de Maromme, avec les voitures qui se hasardaient, en faible nombre.
 Dans Rouen, j'ai apperçu le devant de la gare tout blanc. Signe que décidement, là aussi, c'était impraticable. Heureusement pour moi, les deux endroits où je devais aller étaitent sur le parcours du metro, le seul, en pareil temps, à fonctionner normalement.

    La secrétaire du medecin m'expliquait que depuis le debut de matinée, elle ne faisait qu' annuler les RV ou les reporter. Comme elle était bien contente "enfin", d'avoir un patient, elle m'a offert un chocolat !
  Une fois n'est pas coutume, j'ai acheté mon pain au coin de la rue, avant de me reengouffrer dans le metro. 30 centimes de plus que le prix normal. Tout ça parce que c'est une boulagerie " de luxe". Mais je n'allais quand même pas risquer de me casser une jambe, en cherchant une boulagerie moins chère, pour 30 centimes de différence !  Ca aurait été mal calculé.

 Ce que j'aime, quand je marche dans une ville qui est "prise dans la neige", comme ça, c'est que ça modifie sensiblement le comportement des humains.

 Au retour, j'ai bien fait attention de faire des petits pas, sur la neige, pour rejoindre ma voiture. De telle sorte que si mon pied glisse, je ne me "casse pas la binette". (vieille expression française, que je viens, là , à l'instant de resortir de sous une grosse pile de drap blancs, en coton....)

 Et là, je suis rentrée. En fait, je constate que j'ai le cerveau un peu endormi. "syndrôme d'hibernation", peut être. J'ai envie de broder !
 En partant ce matin, j'ai demandé à Stéphane de sortir et donner à manger aux poules. Il l'a bien fait, mais croyant bien faire, il a donné à manger dans le poulailler, mais pas d'eau, et il laissé les poules enfermées. Mais quand la trappe est ouverte, elles ne peuvent pas manquer d'eau ! Car elles mangent les glaçons, et la neige.
 Je vais donc devoir aller ouvrir la trappe.

   Sinon, pour nous occuper un peu, nous allons continuer la deco, dans la maison. Il faut que je lessive chaque porte, puis que Stéphane les peigne. Avec tous les restes de peinture dont nous disposons, vu "l'activité de peinture" de la fin d'année 2009.... En faisant un fameux mélange, et s'aidant de pigments, on devrait bien finir par fabriquer  des couleurs qui soient sympas !.... Perso, moi, j'aurait fait une couleur différente pour chaque porte. Mais Stéphane ne veut pas ! Alors, bon. Une couleur pour toutes les portes du rez de chaussée, puis une autre pour toutes celles de l'étage.... Puis une fois faite, il faudra aller acheter de nouvelles clenches. Car celles ci sont toutes piquées, et c'est vraiment très laid.