Françoise Niel Aubin.

 Ha lala..... "Tout fout le camp" ! Moi, je vous le dis.

 Si les internautes se mettent à demander des sous comme ça, mais où s'en va t on  ?....

 Bon. je vous explique. Je suis "femme au foyer". Ce qui signifie que mon rôle a toujours été bien sûr, de mettre du bois dans la cheminée, pour que ma petite famille ait toujours bien chaud au cul. Et bien oui ! "femme au foyer".

 Bon, plus sérieusement, ça signifie que je n'ai pas moi, d'autonomie financière. Bon, je sais bien ce que certains pensent, que je suis une femme "entretenue", etc..... C'est ça, moquez vous moquez vous....

Il n'empêche qu'il m'arrive à moi, souvent, d'envier certaines femmes, d'avoir leur salaire. Comme ça, simplement pour pouvoir dire "c'est mon argent, c'est moi qui l'ai gagné, et t'as plutôt pas intérêt de venir voir comment je vais le depenser".....

   Si je vous dis, parallèlement à ça, que j'aimerai repeindre, mais que je manque d'argent pour pouvoir le faire.... Enfin, non. Ca n'est pas vraiment ça, enfin, si, enfin, c'est plus compliqué...
 
  Il se trouve que j'adore ce que je peins... Vraiment, les calligrammes en aquarelle, c'est un truc que je maîtrise super bien, et avec lequel, je m'éclate vraiment beaucoup.... Je dirai même de façon "incommensurable".
 Seulement voilà.... A chaque fois que je fais un truc bien, que je veux l'encadrer, j'en ai pour 70€..... Si vous considérez le fait que je ne parviens jamais à vendre quoi que ce soit......Vous comprendrez aisément que je me retrouve, en fait, à cause du manque d'argent, un peu les mains liées.

 Mon mari, il y a quelques jours, alors que je revenais de mon encadreur,  a cru bon de me faire sentir que "peut être, ça n'était pas très utile"....

 Tiens tiens, comme c'est intéressant. Et là, je lui ai retorqué (c'est bien le mot qui convient), "cet argent, je l'ai gagné avec mon marché des jardiniers, j'en fais ce que je veux"..... Sous entendant, bien sûr "il ne s'agit pas du tien".... n'empêche, ça l'a coupé net dan ses elans.

 Vous comprenez mieux, maintenant, les raisons pour lesquelles, je dis "il me faut des sous".

 Je reviens aux sous entendus de mon mari, je le cite:

"peut être ça n'est pas très utile".
 Car c'est bien là que le bât blesse.
 Mais n'exagérons rien, quand même.  il m'a retapé mon atelier, il ya quelques années; je peux même y travailler l'hiver, car il est isolé. Je veux dire par là qu'il me suffit, à moi, aussi, de me battre, pour lui faire entendre raison...." tu ne crois pas en moi" (artistiquement, j'entends), "tu  trouves logique de ne pas investir dans ce que je crée"....qu'à celà ne tienne. Ce sera "sans toi", artistiquement.

 C'est "dur", ce que je dis là, hein....
"Huit ans de psycothérapie", ma bonne dame, pour arriver à dire celà....

  Je tombe dernièrement sur une emission style "macha"....Une femme téléphonait, pour raconter ses malheurs.

 Elle était artiste peintre....Elle se plaignait de ne pas trouver de moyens d'écouler ce qu'elle paignait. Elle sous entendait, je suppose aussi, par là, le suivi, la "promotion".

 Elle comparait sa situation  à celles d'autres femmes peintres qui "elles" avaient la chance d'avoir un mari qui se chargeait de cette "tâche ingrate"..... Car à ses yeux, bien évidemment, le mari, bien sûr, s'investissait à fond dans l'activité artistique de sa moitiè ! Comme on dit vulgairement ......

 Comme je l'ai trouvée "mignonne". C'est le moins que je puisse dire...
Et si elle s'était bougé le cul, elle toute seule, comme une grande.... " Elle prenait en photo ses tableaux, mettait ça dans une pochette, puis demarcherait les galeries. S'incrirait dans les expositions "favorable"à la promotion de sa production..... Mais non. C'était visiblement "au dessus de ses forces".... Comme si cette démarche eut porté atteinte à sa demarche créatrice. Mais "bordel de merde", peindre, c'est aussi pour être vue ! que je sache. Puis il n'y a rien de sale dans une démarche "commerciale", quand même..... enfin, pas dans ce cas precis, en tout cas.

 Alors, bien sûr, en entendant celà, je me suis dit "toi, ma fille... (c'est comme ça que je me parle, quand j'ai des choses à me dire... car je suis gentille avec moi, car "je m'aime bien"....), effectivement, ça relativise pas mal les difficultés que tu as, toi....

 Car MOI (excusez moi d'insister)
Pour "avoir l'inspiration"....
Prendre de l'assurance,
Passer à l'acte (ce qui n'est pas toujours simple, pour cause de diverses culpabilités sociales).
Me stimuler
Trouver où, quand, comment, à quel prix, exposer....
Etre présentes aux vernissages, assurer les accrochages, et les décrochages, le rôle  d'attaché de presse".

 Pour toutes ces fonctions, je ne peux compter que sur moi.

Et quand je me surprends, là, à écrire celà. Je constate, en effet, à quel point, il est logique que précisement, je peine un peu....
Et pour clore cet article, tiens, je vous offre un de mes calligrammes.



 Quand je vais exposer de nouveau, (car ça va se faire), je prendrai soin, comme me l'avait conseillé madame Lacoste, de poser, à côté du tableau, le texte, écrit, pour que le spectateur puisse en jouir.
   Bien que personnellement, je trouve amusant, moi, de voir celui se"tordre le cou", pour parvenir à lire. Mais je reconnais que quelquefois, c'est un peu difficile.

"un jardin que l'on crée soi même est lié à notre histoire personnelle et à celle de nos amis, tissé, avec notre propre personnalité, nos preférences et nos goûts. Il constitue une sorte d'autobiographie, non écrite, mais néanmoins réelle. Montrez moi vôtre jardin, dîtes moi qu'il est bien le vôtre, et je vous dirai qui vous êtes".

 Alfred Auston. (1835-1913).

 J'aime bien, aussi, moi, même écrire des trucs... Il m'arrivé, par exemple,  d'écrire des proverbes, ou bien des chansons. Quelquefois, j'en fais des calligrammes.