Mots-clés : Ecopsycologie
"Au commencement il y eut la Terre. Puis vint l’Homme. Divin descendant d’une planète riche et abondante, les racines profondes de l’Homme sont bien évidemment ancrées dans le sol, dans la terre. Mais voilà, le progrès a fait son apparition, détournant l’être humain de sa mère nourricière, le séduisant, l’avilissant. Ere industrielle et surconsommation nous ont éloignés de nos origines, de notre essentiel. Stress, anxiété et dépression trouvent donc leur origine dans cet éloignement de la nature, ce rejet même de nos racines.
"Renouer avec la nature"
Ce concept d’écopsychologie, né au début des années 1990 aux Etats-Unis, a donc pour ambition de réconcilier l’Homme et la nature. Et pas seulement pour le mieux-être de l’espèce humaine. Mais aussi pour le bien collectif. Réveiller notre inconscient écologique, renouer avec nos origines pour retrouver la sérénité et la force d’avancer.
Mais, comme le soulignent les pontes de l’écopsychologie, ce n’est pas simplement en usant du catastrophisme que les consciences écologiques se réveilleront. Il faut aller plus loin et faire vibrer cette partie intime de nous, celle en accord avec la nature. Se prouver que faire du bien à la planète, c’est tout d’abord se faire du bien à soi-même. Mais ne croyez pas que cette discipline, qui va déferler chez nous d’ici peu, n’est que l’apanage de « soixante-huitards » un peu décalés. Loin s’en faut. L’écopsychologie associe la psychologie, l’écologie et la philosophie.
Quand l’écospychologie devient la psychologie
Pour l’un des fondateurs de ce courant de pensée, Theodore Roszak, l’idée ne fait aucun doute. « La psychologie a besoin de l’écologie, l’écologie a besoin de la psychologie. Viendra un jour où nous n’utiliserons plus un terme comme écopsychologie. La psychologie sera comprise comme intégrant une trame écologique », prévoit donc le professeur d’histoire à l’université de Californie.
Renouer le contact avec la Terre et la Vie. Dans le but de renouer avec ses racines pour mieux appréhender l’avenir. Le tout en apprenant à respecter la Terre, celle qui nous a donné la vie. En un mot comme en cent, se protéger soi-même, c’est protéger la planète. Et cette guérison passe par la compréhension de ce qui nous a éloignés d’elle. Réinstaurer une confiance envers la nature pour en faire un outil thérapeutique. Comprendre les maux qui nous blessent pour mieux reconquérir la nature. La protection de la planète ne passe donc pas seulement par des actes pratiques, comme le tri ou la consommation locale, elle demande aussi introspection et réaffirmation de liens profonds un temps oubliés".
Alors, bien sûr, qu'est ce qui pourrait me parler plus ?
Je le vois bien moi, entre autre, sur mes marchés des jardiniers. Je trouve ça très atendrissant, d'ailleurs, ces citadins, qui redécouvrent le plaisir de travailler la terre. iIs sont tous fougeux, impatients. Et plus motivés, souvent, que certaines personnes, que je connais, qui elles n'ont jamais quitté la campagne. Cari l ne faut pas croire, hein;.iI n'y a pas d'un côté les "vrais" campagnards.... Puis de l'autres, les "mechants", qui ont quitté la ville...
Je connais des jardiniers, par exemple, qui ont toujours vecu à la campagne, et qui trouvent tout à fait normal d'utilisert out un tas de merdes pour traiter leurs légumes... Le discours écologique ?, et bien ils en ont rien à foutre, tout simplement.
EUX CE QU'ILS VEULENT, C'EST DE NE PAS AVOIR DE VILAINES BÊTES SUR LEURS LEGUMES, c'est quand même pas compliqué, bordel de merde......
Mots-clés : Ecopsycologie
As-tu remarqué que lorsqu'on fait la même chose des centaines, des milliers de fois, on l'a fait sans réfléchir... même si le geste est mauvais ?
Ton petit campagnard et ses "drogues" a pris l'habitude d'éradiquer pucerons et poux avec son appareil à pschtt pschtt. Point barre.
Il va pas chercher plus loin.
Ton jardinier des villes avant de commencer son jardin s'est documenté sur les "dernières modes" et les écologiques évidemment, puisque c'est dans l'air du temps. Donc acte.
Mais qui avait inculqué à notre petit campagnard ringard qu'il fallait utiliser les produits phytosanitaires commercialisés à prix d'or ????
Probablement qu'à ses débuts de petit agriculteur ou jardinier, il s'était documenté lui aussi. Et à l'époque, la mode c'était le pulvérisateur miracle..........
Dommage qu'on ait mis des dizaines et des dizaines d'années avant de penser écologie.
Pardon, dommage que pendant des dizaines et des dizaines d'années on ait inculqué à nos parents le fait que pour produire, il fallait engrais, désherbants, et re-engrais et re-déherbants, tellement bourré le crâne de ces nouvelles technologies que celui qui aurait parlé écologie (donc méthodes ancestrales) se serait fait foutre de sa gu..... et traiter d'ignare !!!!
Ouf on revient très loin en arrière........
Finalement, ils étaient pas idiots les gens de la terre... avant...... Ils étaient en avance sur leur temps oui !!!!
et surtout RESPECTUEUX de la nature.
Je sais pas s'ils étaient stressés, anxieux ou dépressifs. Je sais pas s'ils étaient heureux. Ils bossaient pour vivre. Ils reproduisaient les gestes de leurs aînés. Je sais pas s'ils réfléchissaient..........
cannelle | Le Mercredi 03/02/2010 à 23:05 | | Répondre