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De la necessité de manger de la vache enragée.

Soit, c'est une expérience comme une autre....

 Samedi soir, donc, j'étais allée à ce petit concert. Nous n'etions que deux spectateurs. Ce qui faisait, pour la soirée, 20€ de chiffre. J'en avais gagné plus dans la journée.... En fait, lui, avec sa guitare, ne valait pas mieux que moi, avec mon expo... c'est comme ça.

 Pas un pour racheter l'autre... Il est vrai que c'est un bon moyen de tester le degré de persévérance, je n'en doute pas.

 Mais feindre l'indifference, je crois, peut être un jeu dangereux. car l'indifference, même feinte, peut être interprétée comme un simple eloignement affectif, et écarter les êtres les uns des autres. En fait, l'indifference est le contraire de l'Amour et de l'Amitié..

 Je suis allée fouiller sur Evene pour les citations. J'aime bien, car c'est une bonne base de travail, pour la calligraphie. Voyez plutôt.

 Le pire péché, envers nos semblables, ce n'est pas de les haïr, mais de les traiter avec indifference, c'est là l'essence de l'inhumanité. Georges bernard Shaw.

 Le regard indifferent est un perpétuel Adieu. Malcolm de Chazal.

 Le desir est la moitié de la vie. L'indifference est la moitié de la mort. Kalil Gibran.

 L'indifference est une épreuve. Le succes est une épreuve que l'on reserve à ceux que l'indifférence n'a pas tués. Christian Bobin.

 Ce qui dure c'est l'indifference. Rien ne tient mieux à un arbre, qu'une branche morte. Henri de Monterlant.

 Ca me rappelle un poème, que j'avais écrit, il y a quelques années.

Un arbre de jardin

Il surplombe à sa façon, toute la verdure. Il capte le soleil, à travers la ramure.
Laisse passer la lumière, pour voir les petits bulbes éclore sous la trouée de ses branches fourchues.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Parfois, sans le vouloir, ses branches touchent le sol. Elles sont tortueuses et forment comme des coupoles.
Elles caressent les fleurs, avec un doux silence les fleurs de cyclamen, de jonquilles de pervenches.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Parfois, une tempête vient modifier la chose...... Il filtre la venture et laisse passer le vent.
Ses branches ploient un peu, et c'est comme une caresse, qu'il donne sans le savoir , tout en delicatesse.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Quelquefois, c'est la tempête Il se renfrogne un peu. On le croit, un peu fragile,car il est imposant.
Et si toutes ces branches, finissaient par casser ? Si toutes ces furies arrivaient à le lasser......

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

A force de souffler, les branches ont bien fini. Par regarder un peu, de l'autre côté.....
c'est le vent, le terrible, qui lui faire cela. Mais elles sont solides, et rien ne lui fait peur.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Et puis l'automne arrive, et c'est bien la saison. Les feuilles cramoisies tombent à l'unisson.
Il offre aux vents du nord son squelette charnu. Une silhouette qui parait saugrenue.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

La lumière en son sein est alors plus forte. Les bulbes de printemps vont finir par percer.
Les tapis d'anémones vont bientôt apparaître. Cotoyant les violettes et les pâquerettes.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Quand je ferme les yeux, je le vois different. Il porte à chaque branche, des rubans bariolés.
Ils s'envolent au vent, comme des prières attachées à un fil que le vent emporte.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.

Chaque ruban est une chanson. Quand le vent les emporte, c'est vous qui êtes chez vous.
Quelqu'un "ami" la musique, et le vent s'est levé.

C'est un arbre de jardin, un arbre de jardin.


 il arrive, quelquefois, en effet, qu'on constate que certaines branches sont pourries.... 


Elles étaient solides, pourtant, il ya 8 ans de celà..... Mais huit ans, c'est long. Puis un arbre, il faut s'y connaitre. On ne sait pas toujours de quel bois il est fait. Certains arbres sont de beaux parleurs, que dis je .... de beaux raconteurs d'histoires... C'est comme ça. On n'y peut rien. Un regard, quelquefois, suffit à y voir clair.


 


Version imprimable | Actualités | Le Mardi 08/03/2011 | 10 commentaires


Commentaires

En effet, il n'y a pas pire que l'indifférence. On dit souvent que l'amour c'est comme la haine, c'est un intérêt puissant dans les deux cas. L'indifférence, c'est la mort, l'inexistence. L'autre est indifférent, il ne me voit pas, je n'existe pas. Ou pire, j'existe mais ça ne change rien, je ne compte pas pour lui.

J'ai l'impression qu'il se fiche un peu de toi ton Thomas. Et c'est pas la première fois il me semble qu'il te traîte avec indifférence. Il manque d'inspiration alors il utilise tes idées, tes projets, tes passions, tes souffrances pour fabriquer des chansons. Et toi, tu n'en tires rien, même pas un peu de gratitude, même pas un peu d'amitié. Quel mufle !

Bon, excuse-moi, ce n'est peut-être pas ce que tu voulais lire. Mais je ne supporte pas les gens qui sont indifférents et/ou lunatiques, sur lesquels on ne peut pas compter. La seule solution, c'est de ne plus rien attendre de lui. Il t'a déçue, ne dis pas le contraire. Et quand quelqu'un me déçoit moi, il est mort. Je n'attends plus rien de lui. Enfin, oublie-le, il ne te mérite pas. Protège-toi.

 


Claire | Le Mardi 08/03/2011 à 23:40 | [^] | Répondre

Re:

salpiglossis  A vrai dire, je n'en ai pas dormi de la nuit. mais ne t'inquiete pas....  Juste une dernière lettre, à son intention, pour que moi, je continue mon chemin. Mais je connais l'oiseau. Tout ceci n'est qu'une grosse mise en  scène, pour me faire sortir de mes gongs... Il ne vas pas être déçu, c'est moi qui te le dis. Je reconnais la méthode on ne peut plus efficace... Et puis ça va être un exercice de style assez enrichissant, que de rediger une telle lettre.  pour la première fois de notre collaboration, je vais même la scanner pour pouvoir la montrer à mes filles.

 et je l'exhiberai ainsi, comme un trophée.

 


salpiglossis | Le Mercredi 09/03/2011 à 07:44 | [^] | Répondre

Bocals ...suite

Mon cher bocals...
Hier, midi, (c'était la St Françoise), j'ai pas pu écouter "le fou...." (retrospectivement c'était pas plus mal) et j'ai repensé au bocal. Je vous refait pas l'historique, suivez un peu!!!!
Alors je suis retourné le repêcher dans la boite à verre/vert avec le préssentiment que j'en aurai peut être besoin. En réalité, je l'avais jeté sans le rincer et voulais verifier que l'odeur anti-confiture du vinaigre persistait, et puis le couvercle où était-il,? et l'ascenseur ?
Il est noté sur le bocals " Facile avec tirette" encadré, bien en évidence pour bien souligner la grande victoire de l'Homme sur toutes les fourchettes sournoises et toutes les pinces en bois facétieuses pour manger les cornichons.
Alors je les ais rincé à l'eau claire un peu tiède (il fait encore un peu froid pour les bocals, les couvercles et les ascenceurs à cornichons), laisser séché, puis essuyé avec le torchon que je vais mettre après à laver parceque le couvercle avec le vinaigre ça laisse des traces de rouille sous les plis pour visser.
Le bocals je vais le ranger avec l'ascenceur (la tirette comme 'ils' écrivent) mais sans remettre le couvercle. L'odeur du vinaigre va ainsi pouvoir s'estomper avec le temps, et puis si par hazard (ça s'écrit avec un Z hazard comme Loizeau)  j'y mettrait des sables, ramener du dezert (avec un Z voir ci-avant). Cela fera des ....jolis dessins "de toutes les couleurs".
L'ascenseur il sera pas tout à fait au fond. Je ferais en sorte de pouvoir l'attraper, pour le l'ascenceurer  un jour peut-être. Alors tous les sables seront mêler, ça fera un mélange de toutes les couleurs, se sera peut-être aussi joli que les "épaisseurs" biens rangées.
L'étiquette, bien sûr empêchera de voir les lignes "toutes les couleurs", je le tournerais du coté "ou y'a pas l'étiquette".
Le couvercle je le garde aussi, sous le bocals, pour prendre moins de place, avec un sctoch "double-face" par-ce-que sinon  le bocal risque de tomber. Un jour pour l'emporter, le bocals, je le refermerais pour 'voyage'.
Le bocals restera ouvert, en attendant..... sans les cornichons.
Maintenant grace à Françoise je sais ou ranger les sables ramener des dezerts. Ca me rappelle la chanson de Nouvelle Vague reprise par Emily Loizeau:

OU VEUX TU QU'JE R'GARDE

Tu veux pas parler
Tu veux pas qu'je l'dise
Tout reste encore
Indéterminé

Oh mais rapelle toi Barbara
Que tu n't'appelles pas comme ça
Ça peut servir
Pour les souvenirs


Oh mais elle veut pas qu'on la touche
Elle veut même pas qu'on la voie
Mais y'a que toi là !
Où veux-tu qu'je r'garde ?
Où veux-tu qu'je r'garde ?

Elle a changé d'angle
Et étend ses jambes
Interminables
Comme un jour sans nuit

Et j'ai tremblé c'est un signe
Je ne restrai pas digne
Les cas extrême
Sont toujours les mêmes

Dans ton océan lacrymal
Tout n'a pas l'air d'être sans mal
Et moi qui plonge
J'sais même pas nager

On ira dans tous les déserts
On ira danser sous les mers
Et on verra pourrir nos yeux tendre
Sous les lumières blanches


Où veux-tu qu'je r'garde ?
Où veux-tu qu'je cherche : Shhh..


Regarde le soleil,  ce matin .


 


barbara | Le Mercredi 09/03/2011 à 10:28 | [^] | Répondre

Re: Bocals ...suite

salpiglossis  Bonjour, barbara;
 tu vois, j'ai fait attention, je n'ai posé qu'un "b" minuscule, cette fois.

 Bon, et bien le bocal, parlons en... ça n'est pas ça qui importe, à mes yeux.

 Peux tu m'envoyer ton mail ? que je t'envoie une jolie lettre, écrite à l'instant ?

 


salpiglossis | Le Mercredi 09/03/2011 à 11:42 | [^] | Répondre

Tu as mon @ sur le dos de la carte que je t'ai donné.
Tu sais les lignes du bocals se lisent entre.
barbaramitiés

 


barbara | Le Mercredi 09/03/2011 à 13:46 | [^] | Répondre

Re:

salpiglossis  Je t'envoie ça ce soir. Ici, je ne suis pas sur mon ordi.

 


salpiglossis | Le Mercredi 09/03/2011 à 17:17 | [^] | Répondre

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