Françoise Niel Aubin.

 
 
  il n'y a guère que le temps pluvieux qui nous arrêterait.... Mais non, celui ci est "mitigé", ce qui fait bien mon affaire. Car le soleil, pour moi, c'est synonyme "d'intérieur".

 Oui, alors, hier, nous avons continué... On progresse lentement, sur le chemin du fond, car on prend des décisions drastiques...

 Voilà le resutat tout à l'heure.



Nous avons sevi sur l'arbre de gauche, puis sur celui de droite. Le cornus"florida", au centre, n'a presque pas été taillé. Comme quoi, on sait être raisonnables !

   le premier, un "laurier du portugal"(prunus lusitanica) panaché, qui faisait au moins 6m de haut, a subi notre passage lui aussi. Un magnolia, à côté, souffrait de son envergure.  Stéphane a coupé toutes ses branches basses, ainsi que taillé un cornus "pagoda" (le second), sacrilège !.... Je vais le dire aux "Dieux des jardins".... C'est un cornus qui a la particularité de faire une silhouette en forme de gobelet, géant... Un peu une forme d'entonoir... Donc, il s'étalait de façon gigantesque de part et d'autre du tronc.... Un tronc vigoureux, cependant, portait une partie de la ramure tout en haut....  Ha ça, pour être une taille sévère, ce fut sévère.....  Je n'ai eu le temps, hier, de ne transporter que deux brouettes de petit bois, dans le bâtiment.  Toutes les branches jonchent le sol, et vont passer au broyeur... Les hydrangéas, au pied, sont énormes, mais un peu disgracieux, parce que ils souffraient précisement, du manque de place... Quelques coups de sécateurs bien pensés, devraient remettre tout ça en bon ordre....

 Enfin, voilà.... On coupe, on coupe.... En rentrant manger, ce midi, on passe à côté du pin noir d'Autriche... Stéphane me dit:
"on avait pas dit qu'on recoupait encore un peu plus haut, là ?"

 si si....c'est ce qu'on avait dit".....

 Et voilà. Encore quelques branches de moins...

 Vous savez, en fait, l'élagage....C'est assez curieux... Il faut"oser", quoi... Mais quand on a commencé....


 Je crois, en fait, que chacun de nos arbres, à present, va se mettre à fremir, quand ils vont nous voir arriver.... de peur de devoir subir nos assauts, encore une fois... Nous sommes en  train de devenir, mon mari et moi, des "jardiniers élagueurs".   Enfin, on élague plus qu'on ne plante, à présent.