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"bientôt les asters".

Oui, je vous dis ça, parce que quand les asters fleurissent, généralement, moi, je commence à hiberner...

 Enfin, je n'y suis pas encore, hein, tout comme mes asters. Ils ne sont même pas encore en boutons... Mais ça ne va pas tarder !...

 Ce qui serait chouette, je trouve, ce serait que j' entre en hibernation de façon progressive, de telle sorte que mes plantes et mon jardin en général n'en souffrent pas trop....

   Ce matin, alors que Stéphane après le p'tit dej' était allé se recoucher, moi, j'ai petit déjeuné seule. J'ai profité de "la fraiche", comme on dit chez nous, pour visiter mes poules, poussins, dans la cage, ainsi que les légumes dans la serre.

 Il faut en ce moment que j'arrose mes tomates. J'en ai des grosses comme des balles de tennis... Mais vertes, hein. Elles n'ont pas fini de grossir. J'ai creusé, au pied de certaines, une sorte de depression avec mon transplantoir, pour que l'eau, quand j'arrose, reste bien au pied.... et ne parte pas vagabonder autour, dans des direction que je ne veux pas...J'en avais aussi repiquées  intercalées entre mes rangs de haricots verts.
 
Il me reste de la place, encore, pour en repiquer d'autres. Il faut simplement que je le fasse. Certains plants aussi, complètement avachis (il faut dire que la tomate aime "être couchée" , se prelassent complètement dans le chemin, avec leurs petites tomates, et que bientôt, je n'arriverai plus à passer... En fait, ce qui me fait sourire, c'est le côté "non conformiste" de la tomate...Les plus avancées, ce sont celle qui se sont resemées spontannément, de l'année dernière...Puis leurs fruits seront des surprises !

 Enfin, il faut que je me bouge, quoi. Que je pose les tuteurs, ça commence à urger. Quand je vais m'y mettre, cette année, pour les attacher, je ferai comme ma grand mère, quand elle attachait des volailles, pour les vendre, sur le marché de Pavilly. Elle utilisait des bandes de tissus, pour le pas leur blesser les pattes. Et bien pour mes tomates, je ferai pareil.

 J'ai encore aussi les pots de semis de vivaces, qu'il faut que je rempote. Puis que je coupe puis traite, une ronce, ainsi que des rumexs, qui s'en donnent à coeur joie. Pour ces derniers, je les avais traités déjà, mais des petits repartent de la souche... Il faut que j'insiste, quoi.
 
  Sinon, au jardin, il faut aussi que je taille (je ne sais pas si je vais le faire au sécateur, ou à la cisaille) mes wegélias, et diverses spirées.

 Il y a  deux jours, j'ai complètement ratiboisé l'arche qui delimite la terrasse aussi... Ca en avait besoin.... La terrasse était pleine de ses lianes, je crois qu'à cet endroit, je vais finir par supprimer une clématite violette, à petites feuilles, car trop vigoureuse, ainsi que la clématite "armandii", mon rosier "Albertine", qui vieillit très mal,  pour les mêmes raisons.... Je sais, c'est dommage... Mais j'aimerai bien rester un peu maître de la situation....

 En fait, quand j'ai posé avec Stéphane les arches, autour de la terrasse, j'ai cru bien faire en plantant près de la cuisine, une rosier Albertine, et deux clématite à petit developpement... Pour ces dernières, je les garderai, car leur vigueur est "raisonnable".... Mais le rosier, franchement, "ça craint"... La floraison a été moche, il était déjà malade, et à present, pour le reste de la saison, il a été et est toujours très laid... Donc, bilan plutôt négatif....

 Pour l'autre arche, le même rosier est dans le même état... Simplement, les deux clématites sont des envahisseuses. Seul un chevrefeuille, lui, mériterait de rester...Mais il faudrait le faire, quoi... Puis bonjour les épines....

 Alors, pour débarraser la terrasse des lianes, quand j'ai tout coupé, j'ai utilisé le croc. C'est comme une fourche, mais recoubé. On utilisait ça, jadis, pour tirer sur le fumier, quand on vidait des étables... Stéphane l'utilise beaucoup pour ameublir la terre, ou sarcler... J'ai donc enfoncé le croc, à la verticale, dans la masse, puis j'ai simplement tiré sur le sol, à l'horizontale... J'avais bien pris soin de garer tous mes pots en terre cuite, sur la terrasse, car chaque voyage me faisait tirer sur une masse de 2mx2m....Le tas de dechets, que je ne brûle donc plus, derrière le bassin, caché de tous, fait environ 2,50 de haut... et il me devient difficile de poser dessus, sans m'étaler aux alentours !

 Mais je crois que cet après midi, s'il ne fait pas beau, je vais d'abord couper encore quelques indésirables, dans la serre, dans le chemin que je viens de redessiner, devant la maison, puis les badigeonner. Je suis une jardinière "badigeonneuse".

 Au fait, je ne vous ai pas dit !.... Quand j'ai fait ma "supercoupe", à mon arche, avant hier, j'ai voulu deplacer mon ancienne table de jardin.... Le plateau a bien pivoté comm prévu , mais les pieds, eux, n'ont pas suivi !... On savait bien qu'elle était pourrie, mais pas à ce point. Alors, j'ai deménagé tous mes pots, posés dessus, puis j'ai tout cassé, puis porté sur le futur feu...



 Du coup, ça nous degage la vue, sur la terrasse. Je vais en prifiter pour la balayer, bien la nettoyer, puis j'espère bien en profiter pour dejeuner dehors, encore à cette saison.... (je sais bien que ça devrait être fait depuis longtemps, maisque voulez vous. Là encore "je suis en retard").

 Hier, à la jardinerie, en me promenant, j'ai trouvé un pavot violet, vivace...  Cher, à mon goût, mais ce qui est rare, est cher, c'est normal... Et une sauge clarkei, saumaunée... Cette variété, planté plein sud, chez moi, resiste bien.

  Au fait, je ne vous ai pas montré mon abreuvoir à herissons et minous.... Car je doute fort qu'un oiseau soit siffisament stupide pour venir à boire ou se baigner, à moins qu'il ne soit suiscidaire !



 Enfin, maintenant, il est posé sur le sol, et pas sur la table, hein.... Vu qu'il n'y a plus de table... Puis pour les herissons....

Version imprimable | Actualités | Le Jeudi 23/07/2009 | 2 commentaires


Commentaires

Et vive la nature

Et pourquoi donc elles se gèneraient les plantes pour pousser comme elles veulent si elles sont dans un endroit qui leur plaît ?

Et tes clématites : si tu les tailles chaque année quasiment au pied - elles acceptent et même elles sont alors plus fournies à la base - tu pourrais maîtriser plus facilement leur développement

Mes 2 de rosiers grimpants - pourtant jeunes de quelques années seulement - sont vilains aussi cette année  mais ils ont bien fleuri et je verrais l'année prochaine si je dois leur faire une taille drastique. 

C'est une année de grand nettoyage dans ton jardin ou tu fais de gros travaux chaque année ?

 


mamy-o-laine | Le Vendredi 24/07/2009 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Et vive la nature

salpiglossis  C'est une question intéressante !

 En fait, notre jardin a 20ans, cet hiver... Tu sais bien que jardiner, comme toute activité "artistique" (car oui, le jardinage est pour moi une forme d'Art), signifie que l'on famtasme beaucoup, sur nos réalisations. Alors, on fantasme, on essaie de réaliser ce qu'on a fantasmé, de s'en rapprocher le plus possible... Mais on n'y arrive souvent que partiellement....

 Au fur et à mesure que les années passent, les scènes mises au point avec autant de difficultés, donnent souvent leur apotéose au bout de deux ou trois ans... Puis au fur et à mesure que celles ci vieillissent, selon les erreurs, aussi, que l'on a fait (sur le choix des végétaux, notamant), on est obligés de corriger le tir...

 Et puis moi, depuis presque dix ans, entre mes passes de depression, je me suis d'avantage preoccupée, plutôt, de mes desirs immédiats, c'est logique, plutot que du devenir du jardin... Ainsi, par  exemple, les passes de "grand nettoyage", que j'ai fait, cette année, ici et là, je les ai souvent prévues depuis plusieurs années, déjà.... Simplement, je ne trouvais pas le temps, ou je n'avais pas le désir  réel de le faire ("sacrifier" un arbre, en pleine vigueur, et pleine forme, il faut avoir une forte volonté pour s'y resoudre....)

 Alors, voilà comment on arrive au bout de dix neuvième année, à prendre le taureau par les cornes....

 Mais on avait déjà commencé les années d'avant, hein... Par exemple, l'an dernier, ou plutôt ce printemps, on a décidé de couper les branches basses du pin noir d'Autriche... La décision avait, elle aussi, été difficile à prendre... On a fini par se décider, puis passer à l'acte...  Notre fille, Amélie, nous a dit que nous avions bien fait... Moi aussi, je suis contente du résultat.

 Pour le suppression du paulownia, ce fut pareil... Il y a moulte tergiversations, à chaque fois que nous prenons une pareille decision... Voilà....

 pour resumer un peu, jardiner, c'est une chose... voir son jardin vieillir, et donc, voir disparaitre certaines scenes de jardin, c'en est une autre.

 


salpiglossis | Le Vendredi 24/07/2009 à 15:17 | [^] | Répondre

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