Françoise Niel Aubin.

Mots-clés : parrain

 Lever un peu tard, aujourd'hui. J'ai eu une grande réunion de famille hier soir.   Mes cousins et moi même ne nous étions pas revus depuis 25 ans, quasiment. Mon parrain( leur père), est le dernier frère de mon père. Tous ses enfants étaient là, (trois donc), les époux,  épouses et petits enfants... Bref, une grande tablée, quoi... Ca faisait bien longtemps que ça ne m'était arrivé. Je crois que la dernière fois, c'était à l'occasion des noces d'or de mes beaux parents, il y a donc.... environ 15ans.
Dire que je suis fan des grandes tablées, comme ça, ça n'est pas vrai... En temps qu'invité, de temps en temps, pourquoi pas.  Mais pour inviter moi, non, pas vraiment. Je trouve qu'en pareille circonstances, on ne profite pas vraiment de ses invités., toujours en train de courir entre fourneaux et tablée...
 Mais enfin, ça m'a fait du bien de renouer un peu avec ma famille d'origine.

   Quand j'étais enfant, j'étais allée, quelquefois, en vancances, chez eux. Je revois les deux jumeaux, de 5 ans mes cadets.  Ils galopaient dans tous les sens, c'était un peu infernal....  Je crois même bien que tous jeunes, la maman avait dû leur faire porter des casques, tellement ils étaient turbulents. Je m'ennuyais un peu, car la cousine elle était bien plus jeune, donc, nous n'avions pas les mêmes jeux. Alors, c'était "activité cuisine". Je me souviens que ma tante me disait "tu fais le gâteau que tu veux, de toute façon, même s'il est raté, ne t'inquiete pas, il sera toujours bon à manger".

Je crois que j'avais dû en faire un chaque jour.

Puis les années, et les decennies avaient passé. Chacun occupé par l'éducation de nos enfants. Se voyant à la va vite, accidentellement. Contents de se voir, malgré tout. Moi, avec un mari plantigrade, qui de toute façon, ne voulait voir personne. Et à présent, je verrai et inviterai qui je veux. Et ça, putain de merde, ça s'arrose....

 Vous voulez un p'tit bout de gâteau ?



 Bon, y'a pas de bougies. Mais à partir d'un certain nombre, on n'en met plus, car le nombre est trop élevé... Puis un virtuel, au moins il ne me restera pas sur les hanches  !
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